ARTICLE : Alexandre Figon
PHOTOGRAPHE : José Piña
Le freestyle existe depuis l’invention du windsurf dans les années 1960, mais a connu un fort renouveau à l’approche des années 2000, transposant sur des plans d’eau calmes des figures aériennes et très rapides.
Le freestyle en 1970 :
À l’époque, le funboard n’existait pas encore, alors les gens pratiquaient sur de longues planches à dérive avec un gros volume et des voiles en tissu ou en monofilm, des mats épais et très lourds. Mais cela ne les empêchait pas d’essayer des figures toujours plus folles et toujours plus difficiles comme on le voit à certains moments dans la vidéo ci-dessous. Les pratiquants du windsurf à cette époque naviguaient généralement par petit temps.
Exemple de matériel utilisé à cette époque :
Le freestyle « moderne » :
L’arrivée des planches de funboard dans les années 80’ permet au freestyle de faire un pas en avant, car elles facilitent le départ au planning et donc de pouvoir essayer des figures, le funboard sera vraiment utilisé par la majorité plusieurs années plus tard.
Le freestyle a été réinventé dans le début des années 2000, avec des moves plus aériens et toniques (kono ; shaka ; flaka etc…) qui mettent l’accent sur la rapidité d’exécution. Les limites du freestyle sont constamment repoussées par des riders telles que Kiri Thode, José « Gollito » Estredo et plein d’autres… Ils utilisent des boards petites en longueur et larges avec un tail (arrière de la planche) épais qui permet d’éviter à l’arrière du flotteur de couler pendant la marche arrière dans un move et d’avoir un meilleur pop. Ils ont aussi des voiles légères, puissantes et très maniables.
Le tow-in : Le tow-in était à la base utilisé pour le surf dans des vagues gigantesques pour donner assez de vitesse au surfer en étant tracté par un jet ski pour lui permettre de rider la vague. Il est souvent utilisé dans les compétitions de freestyle quand il n’y a pas de vent, c’est un peu une sorte de joker. Les moves sont souvent impressionnants et très rapides. Le tow-in reste une discipline dangereuse avec de gros risques de blessure, mais cela permet au rider d’avoir plus de visibilité. Le tow-in n’est pas obligatoire en compétition.
Quelques exemples de moves modernes :
Ricardo Campello lors d’une compétition de tow-in.
José « Gollito » Estredo en plein move.
ARTICLE : Alexandre Figon
PHOTOGRAPHE : José Piña
SOURCES : Les moniteurs de mon club de voile et un peu de Wikipedia.