A première vue le foil est très beau, le mat et le fuselage monobloc semblent fins et solides. De même pour les ailes, astucieusement fixées par des vis torx. J’aurais cependant apprécié une meilleure finition d’assemblage aile/fuselage, qui manquait à mon sens d’hydrodynamisme.
Le décollage est relativement rapide, mais il nécessite tout de même d’être bien lancé et d’avoir acquis une bonne vitesse avant l’appui sur le pied arrière pour l’envol.
En navigation, le foil est très sain et stable. Il permet une douce descente en contre gîte lorsque l’on attaque une remontée au vent. Les départs à la gîte injustifiés sont rares, de plus le cap est très bon.
L’AFS-2 est bien équilibré sur l’axe longitudinal, mais n’est pas très nerveux. Il nécessite d’être correctement réglé pour ne pas avoir à pousser sur le pied avant ou arrière durant toute la durée de la navigation. Contrairement à certains autres foils, il n’est pas possible de donner un bref appui sur l’un des pieds afin d’ajuster le trim, qui sur ce modèle nécessite un appui long et fort.
Au final l’AFS-2 est un foil très accessible et facile d’utilisation. Il excuse les erreurs d’équilibre et permet une adaptation facile de par sa stabilité. La glisse est bonne mais l’impression d’en avoir encore sous la pédale est grande. Peut-être qu’une aile plus typée race corrigerait cette sensation…
Petit bémol à noter, un sifflement continu apparaît une foi en vol (mais ne perturbe en rien la navigation).
Le plaisir est de la partie et le foil vole longtemps sans fatiguer les jambes. Il dévore les kilomètres au près facilement une fois réglé. Il conviendrait très bien aux personnes désirant un foil performant sans pour autant rechercher un très haut niveau.
Allez voir ce foil chez RideAll La Baule et louez-le dès maintenant ! Pas de doute, vous aurez envie d’en faire l’acquisition au plus vite !!!
Sur les IFCA à l’Almanarre, et encore sur l’étape de l’AFF…
Les mecs : ils sont derrière toi, et boum à la bouée, alors que tu finis ton jibe, ils te foncent dedans !!
Et en plus : à gueuler “protest, protest !!”
Règles ?
La loi FFV-ISAF internationale pour les bateaux : il paraîtrait, d’après les arbitres fédéraux, que si le mec s’engage dans la manoeuvre dans la distance de trois longueurs de bateau de la bouée en même temps que toi, tu ne dois pas lui fermer la porte à la sortie du virage… ou alors un navire à l’extérieur doit donner au navire engagé sur lui la place nécessaire pour doubler la marque…
Sachant que : en slalom, la planche mesure moins de 3m, et que ça déboule à plus de 20 nds…
Explications ?
1. Tu es devant, tu regardes dans les rétros, y a des gens derrière, normal c’est un slalom, et t’es pas dernier, tout va bien, quoi !
2. Le mec le plus proche derrière : 20m environ, donc tu penses que tu as le temps de commencer ton jibe.
3. A la fin du virage, tu es déjà en train de relancer sur l’autre amure, mince, y a un gus qui t’envoie sa voile dessus !? “Protest” qu’il crie !!
4. Forcément, ça tombe ! Et les 2 ! Et tout le reste de la flotte passe devant….
5. Bon tout va bien, t’as pas de sang qui dégouline dans les yeux, ta planche n’est pas coupée en 2, et ta voile n’est pas trouée…
6. Et c’était pas la première place de la coupe du Monde…
7. Le jury donne raison à l’autre…
Avis ?
– Le mec est derrière : mais c’est pas grave pour lui… de toute façon, tu lui laisseras la place pour te doubler au jibe… ??
– Le “ride-ensemble” ? Si c’est marqué que t’as le droit, alors fonce dans le tas ??
– P****, le matos ? Non mais c’est pas cher en ce moment, et y a des soldes chez Décath’ ! Et de toutes manières, tu as 3 boards de rab sur la plage ! Comme ça tu peux sans soucis finir l’épreuve ! Et, c’est pas comme si non plus c’était le seul flotteur pour la saison…
– Imagine au ski, le mec au-dessus de toi qui te fonce dedans parce que tu as fait un virage ? Ou il saute une barre, et toi t’es en dessous ? Pas grave , il était engagé ! Il avait le droit ??
– Ou en formule1, “excuse man, tu me laisses passer dans le virage, je m’engage en même temps que toi ” ??
– Ou sur la route : ton feu est vert mais y’a quelqu’un qui arrive à 80 km/h sur le carrefour. Tu passes quand même parce que son feu doit être rouge ?!?
Solutions ?
– On réfléchit ? Et on passe à côté ?
– Ou on continue de se monter dessus ? Et de perdre la course, l’épreuve, sa tête, son matos ?
– Les règles de courses ne sont-elles pas faites normalement pour éviter les accidents ???
Evolutions ?
En PWA, les règles ont évolué depuis longtemps.
Appliquer les règles basiques fédérales de régates à la voile est devenu impossible tant la vitesse de déplacement des “navires” est élevée…
“No rules” ??
Mais dans le respect du jeu ??
(Exemple accident Fred Morin à Alaçati en 2012…)
Sinon ?
Mon prof de maths vient de me coller un zéro à un DM (devoir à la maison)…
… parce que j’ai expliqué à 2 copains ce qu’il n’avaient pas compris, et forcément ils ont écrit un peu la même chose que moi…
Il y a plus d’ un an, j’avais répondu à l’interview de Espace Windsurf et je vous expliquais que je naviguais 2 fois par mois d’avril à septembre, surtout à Bergen op Zoom ou à Leucate et que je ne connaissais pas d’autres personnes qui aimaient autant la planche à voile que moi.
Maintenant, cela me fait rire, car ça a bien changé. J’ai rencontré Ben qui est patron du surfshop et son magasin me sponsorise.
C’est bien pour moi quand j’ai besoin d’acheter du nouveau matos. Mais surtout, on va naviguer ensemble dès que je suis en congé et qu’il y a du vent(1 à 2 fois par semaine) surtout aux lacs de l’eau d’Heure, parfois en Zeelande et en mer où j’ai découvert de nouveaux spots
Du coup, j’ai bien progressé en slalom et dans mes jibes .
Je m’entraîne beaucoup aussi avec Denis, Victoria et Audric qui font partie, comme moi, de la Wind’n’Surf Team et c’est Ben qui est notre coach.
J’aime beaucoup cela, car tout le monde se motive et c’est cool d’être avec d’autres qui font de la planche à voile.
Même au lac, je suis sur l’eau très souvent avec les mêmes planchistes. On se connaît tous, on parle matos, rafale, prévisions… j’ adore y aller.
Les compétitions ont démarré : Avec Denis et Audric, nous avons participé à la première journée du Championnat de Belgique Slalom. C’était un vent difficile, mais nous avons eu un bon classement. Je me réjouis d’être au mois de septembre pour la suite du championnat.
Et comme, j’ai maintenant 13 ans, je me suis inscrit au Défi Wind. Je n’ai pas peur d’y aller, même si je sais qu’il y a 1400 riders inscrits. Je suis impatient d’y être et je vous raconterai…
Au mois d’ octobre, je serai avec la team au DamX . J’espère le podium cette fois. Je suis aussi très content, car cette année je suis inscrit aux deux camps organisés par le club Sud Ouest( un en juillet et l’autre en août). L’année passée, je m’y étais super bien plu avec d’autres jeunes de mon âge,et ça,c’était super chouette.
Ce qui était cool aussi, c’est le 1er mai : Dieter, le champion du monde de freestyle en 2015 , est venu passer la journée avec nous lors des portes ouvertes du surfshop. Il nous a fait le show et j’ai pu naviguer avec lui . Trop top !!
C’était chouette de l’entendre donner des conseils à ceux qui testaient le foil lors du Test Starboard, le même jour.J’ai essayé…. Devinez quoi.. C’est génial…. J’en veux un !!!
Espace Fun Surfshop By Wind’n’Surf, super grand merci pour le soutien.
Ben, merci ..tu es top !
Espace Windsurf, Club Sud Ouest et tous les autres….merci pour le soutien.
Lors du week-end du 14 au 16 avril, la première étape de l’AFF du Championnat de 1 France de slalom, a eu lieu à Marignane avec plus de 120 concurrents, dont 25 filles venant de tous les coins de la France, de Guadeloupe et de Nouvelle-Calédonie !!
On a pu courir dans de belles conditions, avec un vent léger le premier jour et des courses lancées en foil pour le trophée light wind. Les courses de foil ont été mises en place récemment à l’AFF, ce qui a permis de courir dans du vent faible lorsqu’il n’était pas assez fort pour partir en slalom avec un spectacle assuré !
Le deuxième jour, le vent était au rendez-vous avec environ 15-20 nœuds. Deux courses ontété courues chez les filles et j’ai terminé 2ème de la finale perdante, puis 8ème de la finale gagnante.
Pour ce troisième et dernier jour, comme prévu, le plan d’eau du jaï était en folie avec beaucoup de clapot très serré et un peu dans tous les sens avec un bon 25-30 nœuds. Une grande majorité des filles ont sorti les petites voiles de vagues et petites planches. Deux manches de plus étaient au compteur et là, j’ai fait une 9ème place en finale gagnante puis 2ème de la finale perdante. Le vent est monté de plus en plus tout au long de la journée, les heats des garçons se sont enchaînés et c’est après avoir gréé ma 4m de vague que j’ai appris que la journée était finie pour les filles.
J’ai terminé 10ème au classement général et 3ème jeune dans la catégorie des moins de 21 ans, bien contente du résultat et encore plus déterminée en vue des autres étapes ! C’est toujours un plaisir de pouvoir prendre un départ avec des filles qui courent en PWA et surtout de voir le nombre de filles augmenter d’étapes en étapes !
Un grand merci à toute l’orga.
Chez les filles de la Team Espace Windsurf, Marine Hunter a terminé à la 5ème place avec une dernière manche top, où elle est arrivée 2 ème . Coraline Foveau qui s’est malheureusement blessée à une côte dans les grosses conditions du dernier jour a continué à courir toutes les manches telle une warrior !
Le slalom, la vague et le freestyle ne sont pas des disciplines aussi structurées (quel bel euphémisme) que peuvent l’être les filières de monotypie en planche à voile. Sans parler des freerideurs qui fument du shit sur la plage et trouvent encore le funboard cool, bien que piqués de compétition – comme moi – et qui n’ont jamais connu les régates du samedi dès leurs 10 ans. Avec quelques stages d’été et quelques rares invitations aux stages slalom FFV bien plus tard, est-ce progresser sans être vraiment encadrée ET en habitant parmi les je-tire-la-tronche-h24 en région parisienne ne serait pas… Mishionne impossibeul?
Photo: Surf Medano
PARIS, CAPITALE DU WINDSURF?
J’ai ouï dire qu’au siècle passé, Moisson Lavacourt jouissait d’une renommée intergalactique. Certes. Il n’empêche que la mer, ça groove plus. Et le gros avantage de se retrouver dans cette région plus connue pour ses bouchons et sa pollution que pour ses conditions, c’est qu’on a accès à une multitude de spots très variés. Lacs (mondialement connus au XXème siècle), plans d’eau fermés, plans d’eau ouverts avec un clapot infâme, plans d’eau entrebaillés avec un courant à dépalmer un canard… Non seulement cela rend polyvalent, mais on y développe également une sorte de 6ème sens pour éviter à l’aveugle toutes sortes de perfides obstacles sous-marins de nature minérale, notamment en Haute Normandie. Les locaux auront certainement tous un flashback en lisant cette phrase.
Si j’habitais encore à Aytré à naviguer toujours sur le même spot, jamais je n’aurais connu les joies du cap dans 5nds de courant ni l’allégresse de découvrir que mon estimation de la profondeur de l’eau était trop optimiste et que Vaseland était un monde bien plus clément que Cateletland. Après avoir pratiqué Wissant par 40nds, j’ai également réalisé que ceux qui trouvaient le Défi dur étaient des chochottes.
Le gros danger de la distance, c’est la carotte. Loin du rivage, les sessions lightwind indispensables pour le slalom sont comme des sirènes qui essaient d’aguicher mes grands ailerons carbone, tout ça pour se retrouver seule avec la croix de Lorraine en train de regarder Courseulles sous la pluie, par vent de SO, avec cette éternelle interrogation du planchiste en tête: “Ça va monter ou pas?”
Wissant, spot anti-carotte garanti*! (*Seulement si vous avez souscrit à l’option slalom complémentaire)
PARTITION SOLO
Pour progresser (en solo ou pas), il y a une règle d’or: naviguer, le PLUS possible. Même toute seule, même par 8°, même sous la pluie, même dans le 76, même à Poses à l’interface des feuilles mortes et des algues. Comme Tonton Schwarzy, l’idole de notre fratrie disait: “Everything is reps and mileage”. (C’est forgeant qu’on fait des chaudrons, pour les non anglophones).
L’idéal reste de naviguer à plusieurs bien évidemment, c’est plus pratique pour appeler la SNSM et pour se refaire la casse de pied de mât en baie d’Authie sur le trajet retour. Accessoirement, ça coûte n fois moins cher, avec n ∈ ℕ* et compris entre 1 et 10, selon le véhicule et l’âge du capitaine. C’est possible grâce au KIFF, notre forum de covoiturage régional. La Manche n’a pas son St Colomban national ni sa rade de Brest et il est important de trouver des partenaires de titillage pour me pousser au maximum. Comme tous les enfants avec des facilités, cette facilité est très souvent accompagnée d’une indécrottable flemmardise.
Malheureusement, les sessions sous la neige en février ont peu d’adeptes. C’est bien le seul avantage d’avoir des troubles du comportement alimentaire (= trop bouffer trop souvent), c’est d’avoir un corps qui se transforme en centrale thermique.
Il m’arrive souvent de naviguer, soit avec les quelques winsdurfeurs du coin, soit en seule compagnie de la faune locale, et il va falloir trouver de quoi composer pendant une session en solo.
1er jeu: le GPS
Le KIFF organise un GPS challenge sur l’année où les kiffeurs pourvus d’un GPS et d’un amour propre sensible sont classés en fonction de différents critères: vmax, vmini jibe, 500m… Un bon prétexte en soi pour me sortir les tripes rien que pour faire rager celui qui va perdre une place au classement, mais pas son amour-propre, parce que nous les freerideurs, on s’en fout tant qu’on plane et qu’il reste du shit dans la boite à gant (et du vent pour le week-end).
Le GPS est également un outil qui vaut ce qu’il vaut pour comparer des vitesses en changeant d’ailerons par exemple. Ça reste subjectif puisque les trajectoires, les rafales etc… ne seront jamais identiques mais on peut voir des différences entre un aileron carbone et G10, ça peut compléter le feeling, qui lui, est carrément subjectif sur la sensation de vitesse. Comme par exemple avec ma vieille Isonic qui donnait l’impression d’être un soc de charrue qui labourait le plan d’eau, ben ça avançait quand même, curieusement. Je dois avoir le même style gracieux de son développeur d’alors, le pilier droit Antoine Albeau.
Photo: Thomas Seguin
2eme jeu: les réglages
Youpi. Ma partie préférée. Bon, là ça marche aux sensations et mieux vaut ne pas attendre qu’il fasse 9° pour commencer à régler ses lattes sur la plage, sauf si je tiens à perdre toute sensation digitale. Et quand tu reçois tes voiles en hiver, t’es niqué! Pour les lattes et les spacers, je le fais de préférence à la maison et de façon à obtenir une rotation des cambers facile et homogène, comme les hélices du Thermomix de la cuisine qui contemplait dubitativement mon entreprise. Pour les tensions d’amure et d’écoute, ça se passe aux sensations sur l’eau pour essayer de trouver le meilleur compromis puissance/tenue pour un réglage médian qui passe partout, une fois la flemme terrassée. Ça n’arrive pas souvent. Pour les tests de mâts, j’y suis presque, je commence à comparer rdm et sdm ^^
L’idéal reste d’avoir quelqu’un sous la main pour faire des match tests et échanger le matos pour comparer les ressentis. Je penserai à dresser un phoque pour l’occasion.
Oh c’est une idée comme ça hein. Les bernards-l’hermites me semblaient plus limités
3ème jeu: les jibes et diverses manoeuvres
Ça, je pourrais passer ma vie à les bosser. Pour travailler les jibes toute seule, l’idéal est d’aller sur un spot avec deux bouées bien situées par rapport au vent. Autant dire qu’à part sur un énorme coup de pot à Collignon avec des bouées de casiers bien alignées, c’est rare. À moins de tomber sur un pêcheur qui s’est rendu compte que les homards préféraient se faire prendre en carré plutôt qu’en Grande Ourse. Il est possible d’en faire des maisons, dès que j’ai appris je vous donnerai la recette Thermomix.
Pendant 2h à faire des “huit” sur l’eau, j’arrive facilement à identifier mon côté boiteux et je peux insister dessus un certain temps, en décomposant le mouvement, en finissant en fausse panne, en exagérant les positions jusqu’à tomber. Ou jusqu’à mourir d’ennui et de solitude. C’est ça qui forge le mental, résister à la tentation de se demander ce qu’on fout là à tourner autours des pingouins de la rade.
On peut faire pareil avec les virements, etc… Les amusements n’ont de limite que la fatigue!
Le bon côté ^^
L’ART DE L’AUTOANALYSE
Les reps, c’est la base – une deuxième citation de ce grand homme pour la route: “there are no shortcuts – everything is reps, reps, reps” (pour faire des chaudrons il faut chaudronner, chaudronner, chaudronner), mais parfois un regard extérieur peut vous faire gagner un certain temps (là encore, bel euphémisme).
Étant une énorme quiche en autoanalyse, j’ai besoin d’un support photo ou vidéo pour arriver à identifier mes boulettes récurrentes. Pour la vidéo, la gopro peut donner des angles intéressants pour les jumps, mais j’ai plus de mal à l’exploiter en slalom. Pour Noël vous pouvez demander le soloshot. L’antivol n’étant en revanche pas fourni, c’est là où vous pouvez demander un coup de main aux bernard-l’hermites pour surveiller.
Quand c’est possible, je n’hésite plus à demander au photographe du coin à venir shooter, quand les potes ne répondent pas présent derrière l’appareil à se geler les miches. On les comprend. “Ah ouais mais faut payer schnirfl”. Oui, petit morveux, il faut payer. Mais tu en retireras d’innombrables avantages. Déjà, ton copain/ta copine ne te quittera pas en pleurant pour toutes les heures en plein vent que tu lui as fait subir. Ensuite, tu repartiras avec des photos de pro en HD et pas en qualité dégueu copié/collé de facebook que tes sponsors seront heureux de te pomper, voire même de te payer si tu sais vendre. Et finalement, tu verras tous tes défauts en pleine lumière.
Le fait de payer un photographe qui ne va prendre que moi ou presque est également très stimulant pour me lancer sur des moves qui font peur, type forward, ou encore essayer d’engager les jibes le plus possible. Ça n’est pas une excuse pour devenir l’infâme taxeuse dangereuse du spot, mais c’est trèèèèèèèèèès tentant! (déso pour cet été les gars).
Une belle illustration de backloop raté, pas assez bordé en montée!
SUPPORT INTERNET/MEDIA
Si vraiment je bloque sur une manoeuvre en particulier (dont j’ai une séquence photo ou vidéo, remember), j’essaie de solliciter le plus de gens possible pour avoir plusieurs clés, sur la plage comme sur les forums. Autant en vague les réponses sont fiables un peu partout sur le net (le kiff, u-ride, directwind), autant en slalom sur les questions de réglage de matériel notamment, ça peut parfois virer au pugilat entre les adeptes du ponçage d’aileron et les fanatiques de l’huile d’olive ou autre solution qui marchait très bien dans les années 80. Ce n’est pas que ça passionne fondamentalement les tréfonds de mon intellect, hein, mais à un certain niveau, il devient indispensable de s’y pencher. À utiliser en sachant trier le bon grain de l’ivraie, et j’avoue qu’en slalom notamment sur les questions techniques, je n’en suis pas toujours capable.
Sur internet, on trouve également un bon nombre de vidéos pédagogiques avec pas mal d’approches différentes, comme les vidéos de Guy Cribb dont j’avoue toute honteuse avoir téléchargé le DVD quand j’étais encore une jeune paumée dans sa quête du jibe, de TWS et tant d’autres qui apportent un éclairage complémentaire.
Après, comme certainement beaucoup de gens, le maxibestofplus reste le retour immédiat sur l’eau d’un coach sachant fouetter ses stagiaires de manière à ce qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
LE SUPPORT CLUB
Ça reste quand même ce qui se fait de mieux! Il faudrait que je trouve un club pas trop loin de Paris pour rejoindre des entraînements dans un niveau équivalent. Retour sur l’eau, castagne aux bouées avec de jeunes kamikazes sans foi ni loi qui ne paient pas leur planche, conseils tactiques et techniques… L’année dernière le club de Ouistreham m’avait donné cette possibilité, mais handicapée par mon sens de l’organisation légendaire, je n’avais pas été très assidue. Encore moins si on soustrait les dimanches de vague et les carottes normandes.
Autrement j’essaie de régater un maximum entre le Nord et la Bretagne qui a un calendrier très fourni, moins étoffé en 2017 avec le départ d’Aurélien le Métayer, entraîneur de la ligue Bretagne qui avait développé un championnat de slalom régional bien rôdé. Je ne lui pardonnerais jamais de ne pas remplacer notre DTN actuel, la planche serait peut-être redevenue mondialement connue à Moisson et bien d’autres spots. Aurélien, t’es pas gentil, mais on n’ira pas te chercher à Tahiti, parce qu’on est sympas.
Les régates sont l’occasion de travailler les départs (ça aussi l’épopée d’une vie) et d’apprendre à gérer une flotte avec une tête de course solide et parfois même des invités surprise comme un Julien Quentel passant par là, en mode “tiens il y a de la lumière je m’invite”.
Championnat de Bretagne de slalom – en pleine mêlée, St Malo – Photo: Manon Lefevbre
Outre les régates et les entraînements, ce que m’a apporté mon club Voiles de Seine Boulogne Billancourt, qui diffère fortement des clubs classiques sur ce point, est un certain cadre à mon projet sportif. En plus de ce cadre, j’ai pu bénéficier de leur relationnel pour trouver une bonne salle à l’ACBB muscu wellness de Boulogne. Hé oui, quand on vieillit, naviguer ne suffit plus! Ce qu’il me manque encore, c’est un vrai programme et un suivi régulier avec un préparateur sportif, car pour l’instant c’est assez approximatif. Même si je peux sûrement pondre un article dessus la prochaine fois, chiche.
SUPPORT VIP
Cette année, j’ai pu disposer d’un peu de budget et ainsi envisager autre chose que de naviguer avec les phoques et l’onglée cet hiver. Certes, sortir par moins de 9°C fait de nous des warriors, mais je dois avouer qu’avec des mains à 30% opérationnelles et un petit corps vite engourdi à la moindre pause, c’est moins efficace et la prise de risque coûte plus cher en dépense énergétique. Pour faire les choses bien, il faut des clinics et des stages spécialisés. Pour les stages, soit vous êtes sur du bon côté de la liste de votre DTN à la FFV (en général soit top 3 du Championnat de France, soit – de 20 ans avec un physique avantageux), soit comme moi, vous avez commencé tard et vous devez vous démerder pour vous faire inviter aux stages régionaux par les entraîneurs parce que vous n’avez jamais reçu les dates desdits stages par voie officielle malgré vos nombreux mails. Autre solution l’hiver pour les nantis, aller passer un mois à Ténérife à bouffer du départ grâce au centre TWS et vous payer en prime une clinic en vague 🙂
Photo: Surf Medano
A la fin de cet article, vous devez dire “mmmh voilà une semi-professionnelle avec un entraînement bien amateur” et vous avez bien raison!
Ma situation parisienne est pleine de défauts, comme vous avez pu vous en rendre compte et je gagnerais certainement à déménager à Rennes ou Lille pour me rapprocher un peu des spots. À la fatigue des déplacements, à leur prix, au temps requis, aux galères de durites qui se débranchent, aux nav’ en solitaire, j’oppose les richesse des rencontres que j’y ai faites (c’est pas tous les jours qu’on fait du covoit avec des banquiers, des profs de sport, des cuisiniers, des kinés et des créateurs d’effets spéciaux tous dans la même voiture), la variété inégalée des conditions et des spots (de la pluie ET du soleil), beaucoup d’occasions de régater – beaucoup plus que dans certaines régions – … Et autant de sessions que lorsque j’étais étudiante à la Rochelle! Dans les deux situations, aller naviguer demandait de la combativité, vélo et remorque versus 3h de route mais la passion arrive pour l’instant à frayer son chemin. À partir d’un certain niveau, elle ne suffit plus et il faut savoir s’entourer suffisamment pour donner une direction à son projet et ainsi préserver à la fois son physique et sa motivation de l’épuisement causé par une mauvaise gestion. J’en suis à ce moment charnière où, soit on se professionnalise parce qu’on en a les ressources, soit on arrête après s’être échiné à faire au-delà de ses moyens.
En attendant le dénouement de l’histoire, une petite conclusion: quand on manque de moyens, il n’y a pas de solution idéale, mais beaucoup de façons de s’accommoder de sa situation, tant que le plaisir dépasse la contrainte. Et vive les chaudrons!
Photo: Surf Medano
Et n’oubliez pas de naviguer 😉 Reps make perfect!!!
Le rassemblement est ouvert à tous, amateurs et pros. Il aura lieu sur le bassin de Thau, à Sète dans le sud de la France, en waiting period sur les we du 22/23 ou 29/30 avril.
Espace Windsurf est partenaire.
Questions à Jonathan Mourgues, et Teddy Fatet, les 2 instigateurs :
EspaceWindsurf : Qui êtes-vous ?
Teddy : Je suis originaire de Grenoble, expatrié sur Sète depuis 1999. Coach sportif, formateur métier de la forme au CREPS de Montpellier et propriétaire d’une salle de sport sur Agde (Ibiza Fitness) et bientôt d’une box de CrossFit. Je pratique le windsurf depuis 30 ans. J’ai participé aux championnats de France Aloha (Tiga), puis slalom, AFF course race et PWA freestyle en 2003. J’ai arrêté 9 ans à cause de mon travail. Reprise en 2013 en compagnie de Jonathan Mourgues. Depuis taquet dès qu’il y a du vent !
Jonathan : Je suis un windsurfeur sètois, j’ai 32 ans, j’ai commencé la voile à l’âge de 8 ans et le windsurf à l’âge de 11 ans, je travaille au centre nautique de la ville de Sète et je fais partie des fondateurs de l’association Sète Windsurf qui consiste à rassemblé les windsurfeuses et windsurfeurs pour rider et progresser ensemble avec une tendance freestyle (bien sûr !), mais pas que…
EspaceWindsurf : Pourquoi vous investir dans l organisation d un event freestyle ?
Teddy : Tout d’abord nous sommes très fier d’avoir créé notre association “Sète Windsurf”, qui rassemble tous les passionnés de windsurf du coin. Pour promouvoir notre association et célébrer sa création, nous avons décidé de faire plusieurs événements dont un de freestyle. Cette association a pour objet le windsurf loisir et nous encourageons les membres à pratiquer le freestyle qui est une discipline qui donne envie ! Jonathan Mourgues, Florian Cao, moi-même et d’autres membres sommes bien décidés à remettre le freestyle sur la place ! L’organisation d’événement, c’est un peu mon métier : puisque j’organise le plus grand rassemblement de fitness de France chaque année sur la plage du Cap d’Agde (Ibiza Fitness Beach). Même s’il y a pas d’enjeux, un sportif qui s’entraîne reste un compétiteur et nous déplorons le manque de rassemblements, compétitions et autres contests dans notre discipline. Nous avons donc pris cette initiative. Tout le monde n’adhère pas forcement à la “compétition”, c’est pour cela que nous avons opté pour un “rassemblement”, plus cool, plus fun et plus accessible dans son esprit. Nous attendons beaucoup de riders et spectateurs, en espérant que le vent sera de la partie !
Jonathan : ça fait longtemps qu’on voulait faire un événement freestyle à Sète. Ce qui nous motive : c’est déjà promouvoir la discipline du freestyle, mais aussi et surtout rassembler les freestylers français pros/amateurs/kids pour passer de bons moments ensemble autour de notre sport.
– ENTRAINEMENT et TRIPS : supers sessions cet été dans les îles grecques, avec la famille, et plein de copains et de copines ! Eau chaude et vent quasi tous les jours !
Pendant les vacances de printemps et d’automne : autres trips en camping-car à travers la France : Bretagne, alentours de Leucate, La Ganguise
– FREESTYLE : j’ai bien progressé sur l’air-jibe, et sur la conduite en switch !
Un peu de windskate aussi les jours moins ventés sur les plages ou à la maison.
J’ai essayé le tow-in, c’est pas encore évident…
– REGATE bic293 et SLALOM : J’ai participé pour la première fois (première année de minime) aux Championnats de France en bic293, à Quiberon. Je fais une honorable 25ème place (la 6.8 était encore un peu lourde pour moi, je courais en 5.4…).
Juste avant, j’ai été invitée sur le Stage National de détection à Quiberon, qui m’a permis de rencontrer d’autres jeunes de mon âge, et d’autres pratiques de la voile.
Ils ne veulent pas encore de moi au DéfiWind… trop petite…
– PARTENAIRES : merci à tous ceux qui m’ont soutenus cette année : notamment à HotSailsMaui qui font des supers mini voiles adaptées aux enfants, à Enemii, SolaWetsuits.
Merci à mes parents et à mes grands-parents qui assurent bien pour les déplacements, et tout le reste…
Objectifs 2017 :
– ENTRAINEMENT et TRIPS : j’espère pouvoir retourner dans les îles grecques cet été (juillet, août) en famille, et avec mon frère Nascimo, et retrouver d’autres jeunes pour se motiver !
– FREESTYLE : j’espère améliorer mon air-jibe (un peu plus d’amplitude et de glisse arrière)… Et essayer d’autres moves !
Du windskate encore, un peu de tow-in éventuellement…
– REGATE b293 et SLALOM : en bic293, me sélectionner au niveau de la ligue pour pouvoir aller pour la deuxième année aux Championnats de France, début juillet à Marignane avec pour objectif de progresser un peu dans le classement minime.
DéfiWind : je serai encore trop petite…
– PARTENAIRES : intégrer la team EW !
Les partenaires de mon frère Sailloft, F2, Enemii, Sola Wetsuits, et Maui Ultra Fins me soutiendront également, merci à eux !
Pour effectuer la réparation, il faut le matériel suivant:
— Une perceuse
— un jeu de forêt
— un jeu de taraud
— de la résine époxy
— de la silice colloïdale ou microsphère de verre.
— une paille en plastique (merci Manu Depersenaire pour l’astuce)
— de l’acétone
— une bande cash
2- Mise en œuvre
— Commencer par percer le trou dans un diamètre bien supérieur à celui d’origine.
— Nettoyer bien à l’acétone.
— Encoller de la bande cash tout autour du trou afin de ne pas faire couler la résine sur la planche.
— Préparer le mélange de résine avec la silice de façon à trouver le bon équilibre que la colle soit assez épaisse mais pas trop afin qu’elle puisse couler.
— Planter la paille bien au milieu du trou puis faire couler la résine à l’extérieur de la paille jusqu’au bord du trou.
— Attendre que la colle soit bien sèche (il est possible de mettre une petite lampe juste au-dessus pour accélérer la prise). Tirer sur la paille pour l’enlever.
— Il ne reste plus qu’à percer puis tarauder au diamètre voulu afin de remettre une vis et retourner sur l’eau.
(Merci Manu pour les conseils) !
— première course internationale et une très bonne position de 4e en slalom avec en prime une page dans la dernière heure les sports… Assez rare pour le windsurf et vers l’avenir Namur 🙂
— premiers moves de Freestyle
— beaucoup de nav par tous les temps avec une bonne progression en slalom
— beaucoup de fun ce qui reste le principal…du plaisir à naviguer
— partenariat avec le shop espacefunsurfshop.be grâce à espace windsurf
Perspective 2017
— participer au Championnat Belgique slalom 🙂
— continuer à progresser en slalom
— s’amuser en freestyle
— Défi wind… Si papa arrive à m’inscrire
— un max de nav et de fun
NASCIMO FOURNIER
Bilan saison 2016
— ENTRAINEMENT et TRIPS : tout se passe nickel et ça progresse dur ! J’ai eu des super sessions cet été dans les îles grecques et j’ai pu passer les nouvelles figures freestyle que je voulais sur les moves aériens. Notamment, le Switch Kono. Content !
— FREESTYLE EFPT : Durant l’automne, j’ai pu participer à l’EFPT de Brouwersdam en freestyle, en tant que rookie ! Super expérience, à renouveler l’année prochaine, peut-être avec d’autres dates. C’est super de pouvoir naviguer avec les pros et dans la même série, ça motive !! Apprentissage des heats, et expérience nickel !
Rencontre de Cyril Evrard de la team EW !
Un peu de Tow-in par-ci, par-là…
Du windskate aussi.
— SLALOM AFF : J’ai aussi participé pour la première fois à une étape de l’AFF en Slalom à Ouistreham, j’ai fait une encourageante 33e place sur 48 parmi les pros et les meilleurs français, ça motive aussi !
Sur l’épreuve AFF de Leucate, j’ai fait 41 sur 65. Pas mal aussi pour mes (pas encore) 15 ans…
Au classement général AFF sur le tour (en ayant participé à seulement 2 épreuves sur 4 !), je termine donc à la 40e place sur plus de 120 coureurs français. Et à une bonne 11e place sur l’extrait des -18.
J’ai également été sélectionné pour le Stage national de préparation slalom en Bretagne cet automne, bon bilan, bonne préparation à terre avec l’élite jeune de la FFV, rencontre des pros à la Torche, malheureusement pas de vent pour concrétiser sur l’eau…
Rencontre de Coraline et Matthis Foveau de la team EW !
DéfiWind : une première inscription, une bonne ambiance, malheureusement pas de courses validées…
Championnats de France ExtremeGlisse : Marseillan, pas de courses validées
— PARTENAIRES : merci à tous ceux qui m’ont soutenu cette année : notamment à EW, Sailloft, Patrik, Enemii, SolaWetsuits, MauiUltraFins.
Merci à mes parents et à mes grands-parents qui assurent bien pour les déplacements et tout le reste…
Objectifs 2017
— ENTRAINEMENT et TRIPS : j’espère pouvoir retourner dans les îles grecques cet été (juillet, août) en famille et avec ma sœur Salomé. Et, autre projet, : j’aimerais bien si possible partir un peu plus tôt au mois de juin “tout seul” pour m’entraîner avec Julien Mas, en Crète, ou à Karpathos et éventuellement donner des cours dans un club là-bas…
— FREESTYLE : j’espère pouvoir participer à nouveau à l’épreuve de Brouwersdam sur l’EFPT à l’automne, une autre épreuve peut-être au Brusc et je devrais pouvoir la faire aussi. Je suis conscient du gros niveau sur le tour, mais ça fait progresser !!
Si d’autres events se profilent sur la saison, j’en ferai un max. On est en train de prendre contact et de se renseigner sur le tour proposé en Belgique.
Au niveau des moves (aériens et glissés), j’espère progresser encore plus et plus rapidement cet été, : finaliser les Flaka, Funnel et passer peut-être le Shaka, le Skopu …
Du windskate toujours, un peu de tow-in éventuellement…
— SLALOM : je ferai le tour AFF en entier (les 4 étapes) : objectif un top 30 au général et un top 5 en -18.
Participation également au Championnat du Monde IFCA jeune à Hyères au mois d’avril (ce sera une première).
Championnat de France Extrême-Glisse à la fin août : objectif top 10.
DéfiWind.
Stage national à l’automne (espoirs FFV).
— et plein de rencontres, j’espère !! En gardant à l’esprit un objectif primordial, : celui de se faire plaisir sur l’eau avec plein de copains !
Bilan de 2016 (année de la b…e et ça s’est vérifié)
Une année fort instructive que celle-là, rythmée par des blessures et des casses diverses et variées.
— Deux tendinites aux épaules m’auront poursuivies toute l’année et auront eu le mérite de m’imposer un minimum de rigueur avant d’aller à l’eau — s’échauffer obligatoirement et boire le plus possible avant, pendant (boire la tasse ne compte pas) et après, et s’étirer bien sûr. Je ne me serai quasiment pas entraînée hors compétition, rendant vaine toute velléité de progression.
J’aurai réussi à maintenir le même niveau qu’en 2015 avec de bonnes perf l’été quand les compèt’ étaient plus rapprochées, mais sinon rien de particulier…
— En vague, l’objectif était de s’attaquer au forward et c’est en voie de progression 🙂
Si pour le slalom en 2016 le bilan est relativement moyen avec toujours un problème de concentration et des résultats de manches en dents de scie, j’ai en revanche la sensation de m’être améliorée en vague et d’ailleurs je finis la saison avec mon premier podium sur l’YCO Wave Contest. Bon, on était 4, ce n’était pas une coupe du monde, mais entre ma première compèt de vague sur Oléron et celle-là, la progression était visible ^^ La faute aux bonnes conditions en Manche :p
Objectifs 2017
— Sur le plan compèt, on est chauds et c’est parti pour deux PWA en slalom (Marseille et 2eme à choisir) et deux PWA en vague (El Medano et Sylt ou Maui) + l’IFCA de la Tranche sur Mer, dans la joie et la bonne humeur!
— Pour la vague, l’objectif est, comme à chaque fois, de ne pas finir dernière et de tout donner,
— en slalom d’atteindre les finales perdantes le plus souvent possible et garder un niveau de concentration plus égale en ne relâchant pas la pression trop vite.
— Je participerai également au Défi Wind mais sans prétention à quoi que ce soit sinon me marrer un peu sur l’eau, pour une fois!
— J’espère pouvoir naviguer plus cette année, sans partir en petits morceaux cette fois-ci, mais je crois qu’il faut faire le deuil de ma jeunesse ^^
— Trouver des ailerons plus compétitifs, passer plus de temps sur les réglages
Autre objectif, arriver à gérer mon premier trip en avion sans mourir de stress. Parce que oui, je pars à Ténérife rejoindre environ 99.9% des autres worldcuppeurs m’entraîner chez TWS. Il ne me reste que les boardbags à faire, l’occasion de mettre en application mon merveilleux talent de tétrisation (laswl). À la suite de ce brin de fantaisie, place à la vague en clinic avec Nicolas Akgazciyan (ouf je ne me suis presque pas trompée ^^) pour bosser les sauts et les surfs, puis rentrer me faire massacrer par mes heures de boulot décalées. Bon, pour naviguer je vais peut-être devoir attendre le mois de juin finalement !!!
— Aller chercher d’autres sponsors pour étoffer mon budget et mieux organiser ma com’
— Arriver à mettre une préparation physique régulière et suivie sur l’année!
Dernier objectif, ne pas perdre de vue ce(ux) que j’aime!
MATTHIS FOVEAU
L’année 2016 été une année de découverte c’était mes premiers championnats de France FFV et AFF.
Avec une 30e, place au Championnat de France bic293 et une belle place de 7e jeune et 25es au général pour 3 épreuves sur 4 courues au Championnat AFF.
Je démarre donc cette année 2017 avec beaucoup de détermination pour remonter dans le top 15 au Championnat de France FFV bic293, pour un top 10 au Championnat de France FFV extrême glisse et un top 15 au Championnat AFF avec espoir de me rapprocher encore plus du podium jeune.
Sans oublier le RipCurl Pro Tour si le calendrier le permet.
CORALINE FOVEAU
À la suite d’une année 2016 bien remplie, il est temps de penser aux objectifs pour cette nouvelle année…
Tout d’abord niveau FFV, je souhaite participer aux compétitions de la ligue Haut de France en Bic 293 et Extrême Glisse, afin d’être qualifiée aux Championnats de France de cet été. J’ai pour objectif pour chacun d’eux, d’être dans un top 15 en Glisse (Bic 293) et top 10 en Extrême Glisse.
De plus, je suis plus que déterminée pour effectuer la totalité du circuit AFF ! L’année 2016 fut extrêmement motivante, puisque j’ai franchi la 3e place au Podium jeune avec une très belle 8e place au général ! De ce fait, j’ai la ferme intention d’atteindre le top 7 et une marche supérieure sur le podium jeune !
Niveau vague, j’aimerais commencer des compétitions régionales et puis, pourquoi pas, me lancer dans le RipCurl Pro Tour…
Pour finir, participer à d’autres Championnats qui se passeront en France font partie de mes objectifs ! C’est pourquoi le Défi Wind, le Championnat du Monde IFCA et bien d’autres sont aussi au programme !
Et tout ça avec un BAC S en préparation que j’ai pour intention d’obtenir avec mention pour être prise dans l’école supérieure de mon choix.
Le coaching avec un brevet d’État spécialisé dans l’entraînement, l’utilisation de matériel spécialisé (bateau, bouées), l’utilisation de vidéo, la prise de photos ainsi qu’une assurance.
Qu’est-ce qui n’est pas compris dans le prix ?
Le reste 😀 (le transport, le logement, le matériel et la nourriture…)
Que se passe-t-il s’il n’y a pas de conditions ?
Si nous le savons assez tôt, nous annulons l’événement et remboursons les inscrits.
Jusqu’à quand peut-on s’inscrire ?
1 mois avant l’événement
Avez-vous des solutions pour le logement ?
Vous pouvez profiter, pour 10€, d’une salle avec 8 matelas et d’une douche à Oostduinkerke (club de planche à voile). Si vous avez de l’intérêt, contactez-nous.
Quel public attendez-vous sur vos événements ?
Des personnes de tout âge super motivés par le slalom.
Proposez-vous du matériel ?
Non, vous devez avoir votre propre matériel de slalom.
Si on ne fait pas de compétition, peut-on quand même venir à l’entraînement ?
Oui, sans problème, mais il faut avoir son propre matériel de slalom.
Peut-on faire uniquement le suivi AFF à Brest ?
Oui, sans problème
Pour le transport, proposez-vous du co-voiturage ?
Non, nous ne proposons pas de co-voiturage. Par contre, nous pouvons vous communiquer, lors de votre inscription, la liste des inscrits afin de vous organiser.