Windy Wellington !

 

ARTICLE : Antoine Albert

 
 

Lyall Bay est le spot sur lequel j’ai le plus navigué durant mon séjour, que ce soit en freestyle ou en vagues, car ma famille d’accueil habitait à 790m de cette plage.

 

Wellington est la capitale de la Nouvelle-Zélande, située dans le détroit de Cook tout au sud de l’île du nord. C’est une ville super ventée qui offre un gros potentiel de navigation. Ce n’est pas une très grande ville, ce qui la rend paisible et tranquille, propre et civilisée. J’y ai passé 2 mois cette année (février-mars) pendant l’été, donc les températures y étaient assez douces et les conditions variées. Le soleil se couchait vers 20h30 permettant des sessions en fin d’après-midi.

 

          Matériel à prévoir

 

Je suis parti avec 2 boards : 2 Starboards 2010 Quad 71 et Flare 88 et 4 voiles : 3.6 / 4.0 Gaastra IQ et 4.8 / 5.2 Gaastra Pure et une combinaison intégrale étanche 3/2 mm.

Voici mes conseils :

 

    1. Un pure waverider

– 2 boards au moins: une toute petite, genre 65-70L et une grosse genre 85-90L

– 3 (ou 4) voiles suivant votre gabarit: 4.0 / 4.5 / 5.0 (tailles utilisées par tous les locaux) et prenez un mouchoir de poche genre 3.5 ou 3.6 car j’ai eu 2 ou 3 sessions avec 45-50 noeuds établis à la rue complet en 3.6 …

    1.  Un pure freestyler

– Si possible 2 boards (80 et 90L ou 90-100L suivant votre gabarit)

– 3 (ou 4) voiles : (4.0) / 4.4 / 4.8 / 5.2

    1.  Un freestyler/waverider (comme moi)

– 2 boards : 1 petite de vague et une de freestyle

– 4 (ou 5) voiles: 3.6 / 4.0 / (4.4) / 4.8 / 5.2

 

Vous pouvez également prévoir :

– Une combinaison intégrale 3/2mm ou, éventuellement, pour les très frileux une 5mm.

– Un surf Fish entre 5.4 et 5.10 ou un longboard (beach break).

– Un skate longboard pour se déplacer (je n’avais pas encore mon permis de conduire ;-)) ou pour faire de la descente (il m’a été vital !).

 

          Conditions

 


    1. Vagues :

Il s’agit de vagues de sable (mais la houle vient du Pacifique) cross on tribord (comme Pozo mais de l’autre côté, c’est-à-dire qu’on surf backside) sur les 2 spots de vagues avec vent fort à très fort (de 25 a 55 nœuds). Avec un peu de chance il peut y avoir du side shore mais c’est extrêmement rare. Des fois, il y a des vagues et du vent léger autour de 15 nœuds mais toujours cross on.

    1. Freestyle :

Les conditions sont assez différentes suivant les spots mais avec quand même un point commun : le vent y est très irrégulier. Il y a de grosses rafales qui arrivent d’un coup suivies de molles avec mer d’huile juste derrière. Trois spots sur quatre son très clapoteux et le dernier est très plat mais obligeant des bords très courts. Il y a aussi un spot de vagues qui est également un bon spot de freestyle par vent modéré, donc possibilité de mixer freestyle/wave, car le plan d’eau est très plat entre les vagues.

 

          Spots

 

    1. Vagues :

 

A Wellington, il y a deux spots de vagues proches de la ville: Plimmerton et Lyall Bay
 

Lyall Bay :

Lyall Bay est le spot sur lequel j’ai le plus navigué durant mon séjour, que ce soit en freestyle ou en vagues, car ma famille d’accueil habitait à 790m de cette plage, me permettant d’aller à pied les quelques fois où je n’avais pas de transport. Cette plage est exposée plein sud avec l’aéroport à l’est et une falaise à l’ouest. La meilleure orientation du vent est le sud ouest ! Par sud est (très rare), le spot est complètement onshore, voire légèrement babord. Et par sud, un peu trop onshore. La houle rentre plein sud, crée des vagues assez courtes et relativement creuses tout en restant un peu molles. Les vagues sont mieux formées à marée basse. Le seul conseil que je peux donner serait d’éviter de se retrouver au point d’impact sans le matos lors d’un gros jour, car la vague est extrêmement puissante et je me suis fait plaquer au fond, alors qu’il y avait presque 3 mètres de profondeur… Flippant !! Les bons jours, on peut avoir du taille de mât aux séries avec un vent très fort autour de 35-40 nœuds. Autrement, il s’agit plus de freestyle en 5.2 avec des petites vagues autour d’un mètre qui peuvent aider dans certains moves.

 

      • Le problème majeur dans ces conditions est le surpeuplement du spot par les kites et les surfers … En effet, c’est un spot de surf mondialement réputé et il s’agit de l’unique grande plage sécurisée pour décoller une aile de kite. Mais rassurez-vous, passé 25 nœuds, seuls les windsurfers sont présents sur le spot !!  Le spot est, toutefois, un spot en ville, ce qui invite beaucoup de gens à la baignade !
      • Un post de lifeguard est présent avec un restaurant parfait pour le ‘ptit-déj’ ou le repas de midi. Je pense, cependant, que ces sauveteurs sont plus dérangeants qu’utiles pour nous ! Ils remplissent le spot avec leurs hors-bords ; par vent fort, ils sont presque absents et quand j’étais en difficulté (j’ai cassé mon mât en milieu de baie), ils s’amusaient à faire des high jump avec leur sécu…
      • En ce qui concerne le surf, le mieux est le vent du nord qui est complètement off shore, avec une houle du sud, créant des bons petits tubes et rendant le spot bien glassi.
      • Un surfshop est présent juste sur le spot avec location de surf et réparation en prime.
      • L’eau et le vent sont souvent froids sur ce spot, car il est orienté plein sud.
      • Nous pouvons gréer sur l’herbe !

 

Plimmerton :

Plimmerton est un super spot pour débuter dans les vagues ou pour satelliser des énormes jumps !! C’est une grande baie située à 20 minutes de voiture au nord de Wellington et qui fonctionne uniquement avec du vent fort de nord est, une houle de nord et avec une marée basse.

Les vagues y sont très molles et souvent longues (sauf quand elles s’arrêtent de dérouler…), sans danger, avec la possibilité de faire 3 a 4 rollers. Les vagues sont très espacées les unes des autres, déroulant sur fond de sable et permettant tout niveau de waveriders !

      • Sur ce spot, on grée dans l’herbe, ce qui est pratique et confortable !
      • Il y aussi des toilettes et une petite douche qui permet de se rincer après la session.
      • Et un MacDo sur la route du retour … parfait pour engloutir un bon goûter après une bonne session de planche !!!
      • Quelques kites sont présents, mais c’est assez rare, étant donné que le vent est souvent fort. Par contre, il n’y a aucun surfer car les vagues, déjà extrêmement molles, sont au milieux de la baie de Plimmerton.
      • Je conseille d’y aller avec un rider local, car la route n’est pas si compliquée mais elle est difficile à trouver la première fois, il faut connaître l’endroit.

 

    1. Freestyle :

Durant mon séjour, j’ai eu l’occasion de naviguer sur les quatre spots majeurs de freestyle à Wellington : Lyall Bay, MCC, Worser Bay et Evans Bay.
 

Evans Bay, « The Ditch » :

Evans Bay est l’immense baie de Wellington avec au nord-ouest la ville et au sud l’aéroport. Ce spot fonctionne aussi bien par vent de nord que par vent de sud. On change juste de côté de la baie suivant la direction.

      • L’avantage de « The Ditch » est son formidable effet Venturi ! Ce qui fait le spot le plus fréquemment venté de Wellington.

 

Shark bay, la côte Est de « The Ditch », est le côté de la baie où l’on va quand le vent est nord. Le plan d’eau y est super clapoteux et très irrégulier, on grée dans l’herbe, mais la mise à l’eau se fait dans les cailloux.
 

      • C’est le spot le plus populaire de Wellington, car aucun danger n’est présent et c’est le seul spot du coin qui marche avec un vent de nord modéré.

 

Kio Bay, la côte Ouest de « The Ditch », est juste en face de Shark Bay et on vient naviguer de ce côté quand le vent est sud et light à modéré (quand Lyall Bay ne marche pas). A l’inverse du vent de nord, le spot est super plat mais le vent y est toujours très irrégulier, ce qui fait qu’en quelques secondes, on passe d’une navigation à la rue à être limite de plus tenir sur la planche tellement c’est mer d’huile…

      • Le bémol de ce spot est que l’on grée sur un trottoir au bord de la route, sur un béton bien rugueux et la mise à l’eau se fait sur une mini « plage » (un tas de gravier/galets) complètement déventée sur 10 mètres et qui disparaît à marée haute.

 

Worser Bay :

Worser  Bay est une grande baie située derrière Evans Bay. C’est un spot qui marche bien par vent du sud est ou par vent du nord. Ce spot est, comme tous les autres, toujours clapoteux avec un vent irrégulier, mais reste bon pour le freestyle et plus particulièrement sous le vent du Steple Rock par vent de nord car les cailloux bloquent le clapot et rendent le spot plat.

      • C’est sur ce spot que les débutants apprennent le windsurf. Un club de voile y est aussi présent.

 

MCC :

MCC est sûrement le meilleur spot de freestyle de Wellington !! En fait, MCC est la marina de Plimmerton, au sud du spot de vagues (dans la même baie) et le spot de freestyle est le chenal qui relie la baie à la Marina. Le fond est de sable. Cependant, il est recommandé d’y naviguer par marée haute car à marée basse le spot se rétrécit et le fond se rapproche… Le vent y est assez irrégulier et le spot fonctionne uniquement par vent du nord assez fort.

    • On grée dans une herbe parfaite, mais la plage est une plage de galets.
    • Le mieux est d’y aller avec un local, car il pourra vous indiquer les cailloux dangereux et vous amener sur le bon spot.

 

          Les locaux

 

Sans doute les plus gentils, accueillants et motivés du monde !!! En effet, la communauté windsurf de Wellington n’est pas très grande, c’est pourquoi ce sont toujours les mêmes mecs qui sont sur les spots. Sur une cinquantaine de windsurfers, moins d’une dizaine pratiquent le freestyle, mais tous sont extrêmement motivés et tendent les bras à n’importe quel windsurfer étranger !! Je me suis tout de suite fait plein d’amis avec qui j’ai partagé mes sessions et qui m’ont très généreusement fait découvrir les spots de Wellington ! Pour cela, je les remercie de tout mon cœur !! Ils sont tous connectés sur le forum d’un site local dans lequel chacun demande qui va naviguer, où et quand, les conditions, des conseils matériels et techniques… forum sur lequel je me suis inscrit et sur lequel je vous conseille de vous inscrire si vous allez faire un séjour la bas.

www.deepfried.tv

Inscrivez-vous au forum et c’est parti pour un séjour réussi !

 

En ce qui concerne les logements, je ne peux pas trop vous aider… J’ai été logé dans une famille d’accueil par l’intermédiaire d’une école d’anglais. Mais il sera toujours intéressant de demander sur le forum de Deepfried …

 

Bon voyage et bon ride !

 

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil sur le site de l’association des windsurfers locaux : www.wwa.org.nz

 

Des nouvelles du Team EW : février-mars-avril 2012

 

ARICLE : Florian Kiriluk

 

Mais qu’ont-ils donc fait début 2012 nos jeunes recrues, membres du team EW ?

De Coussoules à l’Île de Ré, de Lanzarote à Wellington, de la Moule Wave Classic à la Kiler Woche, de la Guadeloupe à Lorient, du Killer au Flaka, du matos test au Shaka, du Goiter au pumping, du pied dans le plâtre au permis de conduire, voici un aperçu de leurs derniers destins d’hiver et de printemps naissant…

 
 

Noah Vocker (Lanzarote)

 

Il a eu la chance de croiser le cap de Tonky Frans, freestyler de longue date et prestigieux membre du cercle très fermé des hautes sphères du World Tour. Très impressionnant en navigation il venait de passer deux mois à Lanzarote.

Noah a pas mal navigué avec lui et a pu profiter de ses nombreux conseils, en moves de freestyle (Flakas…).


 

Ces derniers temps, il a surtout navigué en vagues, s’est entraîné aux Late front loop et autres Backloops. Ces derniers commencent à monter vers les cieux. Les Late, eux, s’enroulent de plus en plus rapidement, frayeurs à l’appui, et doivent encore gagner en hauteur.
 

Enfin, le double loop commence à poindre dans son esprit…

 
 

Gauthier Bourgeois (France)

 


 

Il s’est offert en février-mars 4 sessions aux Coussoules qui lui ont permis d’améliorer ses performances en Vmax, au 500m et enfin au 5*10 sec (lien gps speed surfing). De nombreuses sessions à Fos-sur-mer par mistral ont également émaillé cette froide saison. Une session « entraînement défi wind » à Port la Nouvelle s’est aussi invitée à son programme.

Le mois d’avril aura été pour lui le mondial du vent puis plusieurs sessions familiales avec son frangin, histoire de bien affiner ses réglages.

 
 

Victor Rosette (France)

 

Il a pu bénéficier d’excellentes conditions ces derniers mois avec de nombreuses navigations en vagues et quelques-unes en slalom. Il a couru trois manches de slalom pour le championnat de Basse-Normandie – 18 ans où il a décroché par deux fois la palme d’or et une fois l’aileron d’argent, autant dire que c’est prometteur !!!

Dans l’excitant tumulte des vagues salées il pose à présent le Killerloop. Ses Backloops se sont améliorés et il s’essaie aux Goiter.

 
 

Pierrick Contal (France)

 

Il s’est entraîné avec ses nouvelles voiles Gun Sails pour l’aff de loctudy.

Pendant les vacances, il est rentré chez lui sur l’île de Ré pour naviguer en vagues dans de très belles conditions. Là, une session à Diamond head dans des creux de 3-4 mètres au cœur de 30 nœuds side-offshore lui restera particulièrement en mémoire…

 
 

Jonas Handekyn (Belgique)

 


Retour d’Afrique du sud le 21 février pour constater…l’absence de conditions près de chez lui.
 

Planche en stand by à Pâques au profit d’un voyage à l’étranger. Après ce repos pascal il s’envole pour Ténérife l’espace d’une semaine. La frustration supposée des semaines précédentes trouvera là un apaisement certain au travers de sessions quotidiennes…en 3.7 !!!

 
 

Lucie Hervoche (France)

 

Un début de février pauvre en navigations du fait des conditions météo trop froides. La pratique remplacée donc par la théorie… Un stage initialement prévu du 13 au 19 février fut reporté d’une semaine, histoire d’espérer avoir des conditions plus clémentes. Malheureusement le vent brilla par son absence : 5 nœuds quotidiens…

Préparation physique tous les matins suivie de navigation l’après midi. Un stage qui lui aura donc permis de perfectionner sa technique de pumping.

La mi-mars marque le début des régates (inter-ligue au moulin blanc à Brest) et des entraînements plus intensifs. Les conditions s’améliorent : soleil et vent…
 

Avril fut très venteux. Enfin ! Un stage avec du 20-25 noeuds et de la houle pendant la première semaine des vacances lui a permis de bien progresser dans des conditions pas forcément évidentes en 7.8. Les régates, elles, se multiplient : Nantes, Mayenne, Lorient…

En bref ces trois derniers mois lui auront été très bénéfiques. Les conditions très variées lui ont permis de perfectionner de nombreux points différents.

 
 

Mathis Mulciba (Gwadeloupe)

 

Les mois de février et de mars sont rythmés par la pleine période des alizés et la suite du championnat de Guadeloupe !

Cette année la chance ne leur a pas souri, les reports s’enchaînent voire même les annulations pures et simples de compétitions… (la Moule Wave Classic, le Slalom de Viard, ou encore le Slalom de Sainte Anne). Le GPE Windsurf Tour s’est donc retrouvé amputé de nombreuses d’étapes. Il est resté néanmoins Sainte Anne et son mythique spot de la Communale ! La désormais fameuse Sainte Anne Wave Classic a donc pu se courir le dimanche 26 février.

Après sa débâcle à Batri, la chance lui a enfin souri sur son home spot lui offrant une place en demi-finale, pour ensuite une 5ème place au général. Mathis accéda donc à la 8ème place au général, option vagues !

La vidéo de la compétition par sa prod :

Mars a ensuite vu s’éteindrent les conditions réduisant à une maigre poignée de doigts les sessions intéressantes. La compétition du Vieux Fort (le spot le plus venté de Guadeloupe) fut même reportée au 1er avril. La chance s’étiole parfois vite et Mathis en vacances à cette période ne pu y participer. Il ne restait plus que la finale de Saint François pour tenter de récupérer quelques miettes inespérées ! Elle fut reportée elle aussi pour se dérouler in fine le dimanche 29 avril dans de solides conditions idéales pour un slalom digne de ce nom. Mathis s’y est placé dans la première moitié des 37 participants, lui confortant ainsi une bonne place au général. La remise des prix du GPE windsurf tour est à présent attendue pour le 26 mai.
 

 
 

Antoine Albert (Nouvelle Calédonie)

 

Il s’est envolé le 4 février de Nouméa pour Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, dans le but premier de parfaire son anglais pour enfin y passer un examen à la fin de son séjour. Il y est resté 2 mois exactement et a eu l’occasion de beaucoup naviguer.

Wellington est répertoriée comme l’une des villes les plus ventées au monde. Antoine est donc parti avec un quiver équipé de quatre voiles ( 3.6 / 4.0 / 4.8 / 5.2 ) et de 2 planches ( Flare 88l et Quad 71l ). Il y a navigué presque tous les jours dans des conditions très variées.

Rentré le 1er avril en Nouvelle-Calédonie, il a depuis bénéficié de nombreuses sessions de freestyle en 4.8 et 5.2 à Nouméa mais aussi de quelques sessions de surf au récif les jours houleux et sans vent. Il prépare actuellement le concours de marine marchande, son permis et sa future saison en Europe, ce qui ne lui laisse pas le temps de s’ennuyer.

 
 

Benjamin Longy (France)

 

Il s’est surtout entraîné en RSX. Dans l’attente de ses nouvelles voiles et faute de sensations Benjamin en a profité pour remettre en état sa planche (changement des lèvres de dérive). Cela prend beaucoup de temps pour tout préparer afin que la planche accepte bien les nouvelles lèvres. Neilpryde ne lui facilite pas la tâche et ces dernières ne s’adaptent pas parfaitement à sa planche d’un ancien modèle. A en perdre le sourire…

Après 3 mois d’attente il reçoit enfin ses voiles neuves.

coupe france la rochelle

A la coupe de France à la Rochelle (sélection pour la semaine olympique française) le vent, faible, lui est défavorable. Il finira néanmoins 7ème sur 12 mais ne sera pas sélectionné.

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Il en profite pour rattraper son retard sur les tests des voiles. Ainsi, il laisse sa deuxième voile neuve gréée toute une après-midi pour qu’elle se forme bien. Le résultat est assez satisfaisant et sa navigation du lendemain le conforte dans son choix de destiner cette voile à ses compétitions.

A la recherche d’un aileron il s’adonne aux tests de plusieurs ailerons prêtés. Son entraîneur en zodiac lui facilite grandement la tâche : inutile de rentrer à chaque fois au bord.

 
 

Jules Cachat (Tunisie)

 

Durant ces trois mois la Tunisie a bénéficié de très bonnes conditions de vague et de vent, il a donc vécu plusieurs sessions en or aux spots de Ras Djebel et de la Marsa.

Après deux mois de plâtre il est arrivé surexcité sur le spot bercé alors par des creux d’1,5m à 2m. Il a beaucoup progressé en surf et en saut, passant ainsi presque le Front des deux côtés. Il a également eu l’occasion d’éprouver du 30-35 nœuds et donc de s’entraîner à tenir dans de la cartouche. Un de ses amis, Xavier Horset, est venu le filmer et le mitrailler dans le but de réaliser des vidéos sur différents spots afin d’égayer le concept des spots de Tunisie. De nouveaux projets donc pour ces prochains mois…

 
 

Emile Bachelier (France)

 

Bonnes progressions pendant ces 3 mois suite à de très bonnes conditions en slalom et vague. Mars fut la reprise des régates régionales. Il a pu en valider 3. En avril Emile était donc provisoirement 2ème régional avec seulement un point d’écart entre Victor Rosette et lui.

Pendant les vacances c’était un entraînement avec son club (l’ASSUN Voile) à Carnac où se dérouleront cet été les championnats de France extrême glisse. Il a pu là s’entraîner en slalom et s’habituer à sa nouvelle voile.


Côté vague ses dernières sessions lui ont permis de tourner quelques Backloops et de s’entraîner aux Forwards, qui ne tournent pas encore…

 
 

Michiel De Cooman (Belgique)

 

Malgré un début d’année très prometteur (vacances de Noël très ventées) il n’a pu naviguer beaucoup durant les mois suivants faute de températures raisonnables. Fini donc les navs pour un bon bout de temps au profit de nouvelles sessions de windskate.

Les vacances de Pâques c’était Leucate avec son papa et 5 jours de vent sur une semaine.

Quelques essais au Shaka pendant les jours de Tramontane. Ce n’est pas encore gagné mais il y a du progrès.

Fin avril c’est la 1ère manche du championnat de Belgique freestyle à Grevelingendam. Il finira 1er dans la catégorie Kids.

La deuxième manche BK et la première NK (championnat Hollandais) ont été annulées faute de vent suffisant.

Michiels a également participé à un championnat scolaire « Bic Techno », gagnant l’épreuve pour les moins de 15 ans dans les présélections. La finale aura lieu le 23 mai à Ostende. Comme l’année précédente il espère terminer dans les trois premiers.