d’après une illustration de Mickaël Gas, Code 300M
Tu es français ou étranger, et tu viens rider sur les spots du littoral français : connais-tu la #réglementation en vigueur ?
Le windsurf au planing : c’est interdit ? c’est dangereux ?
Serais-tu un hors-la-loi ?
Petite mise à l’eau et au clair….
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« Il est tard et demain, WindGuru annonce un max de vent !
Prévu : une big session sur le #spot avec les copains !
On va péter le chrono et envoyer des tricks de ouf !
« Je m’endors. Et là, premier cauchemar :
Arrivés sur la #plage avec tous les potes, c’est super flat, top du top ! Le double-air-kabikucho va passer aujourd’hui c’est sûr !
Photo Fournier / Rider : Nascimo Fournier / PicArt libre
Mais à peine la 4m gréée, un wagon de gendarmes arrive avec leurs nouveaux radars…
Obligé de nav’ à 5 nœuds…
P****, comment voulez-vous qu’on s’entraîne correctement pour le prochain WindMeet #Freestyle ?
Et, c’est pas non plus aujourd’hui que TonioJr va pouvoir craquer le record des kiteux.
« Tant pis, on check RobbyKid : ça rentre bien en #vagues de l’autre côté, ça déroule propre, de quoi faire de beaux bottoms. On remballe. On change de spot. On se met à l’eau.
« Mais à peine quelques mousses passées , débarquent les gardes-côtes qui nous refoulent au-delà des 300 mètres. Et là-bas, c’est plus très marrant…
P****, encore foutu, pas moyen non plus de se taper de bons gros #surfs ! »
« Je me réveille. Situation irréelle ?
Oui, car heureusement, tolérance ! »
Mais, en fait, au regard de la #loi française actuelle : dans la zone côtière des 300 mètres, il faut évoluer avec prudence, et ne pas dépasser les 5 noeuds. (source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Planche-a-voile-et-planche.html) Des variantes similaires existent dans d’autres pays (exemple, 10 nœuds et 500 mètres en Grande-Bretagne).
Du coup, en #windsurf, en #kite : on est tous hors-la-loi… (enfin, dès qu’on est accro au #planing…). Mais on est aussi tous responsable ! Et on sait se comporter correctement sur le spot au milieu des baigneurs.
Certaines communes prévoient des espaces spécifiques, des zones balisées, des chenaux pour démarrer. Les associations locales agissent et informent les maires pour faire valoir les particularités de la #glisse sur leurs spots. Merci à elles.
« Je me rendors. Deuxième cauchemar :
Prévu : cette fois-ci, on part à l’autre bout, où jamais les keufs débarquent ! On sera tranquille !
« Arrivés sur le spot, c’est ok pour une #session #freeride sympatoche.
Photo Fournier / Rideuse : Salomé Fournier / PicArt libres
Mais, à peine quelques bords tirés, tous les glisseurs débarquent, spot saturé.
Et cinq minutes plus tard, un P**** de kite me grille la priorité, obligé d’éviter la collision, et en me retournant je me tape un P**** de #paddle…
M****, la #board est toute cassée ! »
« Je me réveille. Situation irréelle ?
Oui, car heureusement encore, tolérance! »
Mais, au regard des pratiques qu’on rencontre souvent sur les spots, on s’entend s’interroger sur les règles de navigation, on constate parfois de l’irrespect, de l’incompréhension…
Tribord privilégié, dit monsieur RIPAM (Règlement International pour Prévenir des Abordages en Mer)… Priorité au plus proche du peak, dit monsieur Surfeur… En fait, il y a une multitude de règles, une multitude d’usages… Différentes fédérations… Différentes recommandations… Différents points de vue…
Malgré tout, les accidents restent rares, grâce à la vigilance et à l’intelligence de chacun. D’ailleurs : « Tout faire pour éviter le contact » est le premier principe du RIPAM.
« Je finis ma nuit. Un rêve cette fois-ci :
Ma Mer me dit :
« Chacun a le droit d’être avec sa Mer : la petite bêbête, la fleur, l’homme windsurfeur, l’homme glisseur, le baigneur. »
« Je me réveille. Situation réelle ?
Oui, il existerait une solution : le Code 300M ! »
Illustation Mickaël Gas, Code 300M
C’est une réflexion en cours d’un pote à ta Mer :
Mike propose qu’on s’interroge sur nos pratiques par l’intermédiaire d’un petit sondage sur FB :
alors foncez vous tester !
Et il a commencé un gros travail pour établir une proposition : un principe de bonnes conduites afin de conserver l’entente et la sécurité des pratiquants multi-glisse, une sorte de code commun qui servirait de base à tous les riders…
(groupe de discussion FB « Code 300M »)
Moi j’adhère :
histoire de s’impliquer dans la promotion de notre sport, de pérenniser l’esprit du glisseur, et de défendre la liberté, et la responsabilité de naviguer en harmonie dans des conditions en accord avec ma #mer et ses enfants, la tienne et les siens, etc.
Et toi ?
(Merci à Mickaël GAS pour son aide et son engagement.)