Photos: Tom Brendt
Photos: Tom Brendt
ARTICLE : Mathis Mulciba
La Guadeloupe est un archipel de plusieurs îles situé au milieu des Caraïbes. Région tropicale, elle reçoit chaque année des milliers de touristes mais surtout de bonnes conditions dans les très nombreux spots de l’île. Directement desservie par la France Métropolitaine via avion, c’est une destination phare du windsurf pendant la période de vent, qui reste, cependant, trop peu connue, mais de plus en plus fréquentée.
Un lagon bleu turquoise, une eau chaude, des vagues plus loin. La Guadeloupe donne envie non ?
De juillet à décembre : C’est la saison cyclonique en Guadeloupe, les touristes sont absents, et les dépressions s’enchaînent chacune à leur tour. Puisqu’on est en dehors de la période des alizés, le vent est rare. Néanmoins, la houle est, quant à elle, très présente et massivement alimentée par les tempêtes. Les sessions en planche se font rares, on se redirige vers le surf ou le wakeboard.
Cependant, qui dit saison cyclonique dit cyclones, ou ondes tropicales, dit donc houle cyclonique et vent fort. Ainsi, même si le nombre de sessions reste très en retrait par rapport à la saison des alizés, elles sont, généralement, plus impressionnantes et plus « hardcore ».
Session Offshore à Sainte Anne avant l’onde tropicale Maria.
Pour ma part, mes meilleures sessions en Guadeloupe ont eu lieu lors d’ondes tropicales. Car les dépressions amènent généralement de la grosse houle nord ou nord-est qui reste là jusqu’à plus d’une semaine, ainsi que du vent fort sur quelques jours. Le meilleur moment pour naviguer est juste avant la tempête car le vent y vient du nord (qui est la direction parfaite pour les spots de la côte sud avec un puissant vent offshore et des vagues lisses) et y est généralement puissant, tout ceci combiné à la houle massive, on obtient des sessions dantesques.
Ainsi, pour résumer cette période, les sessions en windsurf y sont plus rares mais plus fortes qu’en période des alizés. Reste le surf sur lequel beaucoup de gens se rattrapent avec les grosses houles cycloniques qui viennent frapper les spots relativement souvent.
A noter que cette période représente aussi la mise en veille du milieu du windsurf, le championnat de Guadeloupe ne commençant qu’en décembre, et l’absence des touristes n’entraînant pas grand monde sur les spots hormis les irréductibles locaux !
Antoine Martin en Backloop.
De décembre à juin : c’est la période active du Windsurf, les alizés arrivent généralement en début du mois de décembre, ou à la fin quand ils sont en retard, et viennent souffler sur les spots par période jusqu’au mois de mai/juin avec l’arrivée de la saison cyclonique.
Les alizés, ce sont les vents dominants en Guadeloupe, ils sont réguliers mais jamais très puissants (25 nœuds maximum en Grande Terre, et 30 nœuds maxi en Basse Terre sauf à l’exception de Vieux-Fort, grand spot de slalom en pleine mer où se forme un effet venturi et où le vent peut monter jusqu’à plus de 35 nœuds), ils viennent généralement de l’est ou du nord-est et amènent avec eux des vagues de secteur est dont la taille varie entre 1m80 et 3m.
C’est la période durant laquelle on navigue sous le soleil, avec un vent établi, et où on peut naviguer 7 jours sur 7 !
Le spot super venté de Vieux-Fort vu du Phare.
Avec la saison des vents arrive le championnat de Guadeloupe, qui débute généralement en décembre pour se terminer en avril, il ne compte pas moins de 8 étapes pour la saison 2012 ! 3 de vagues, sur des spots variés, et 5 de slaloms qui passent du plan d’eau plat et calme de Saint François en passant par la baston pure et dure de Vieux Fort.
La vague de la Communale lors de la fameuse Sainte-Anne Wave Classic.
Cependant, cette saison communément appelée carême ici, est synonyme aussi de saison touristique. Ainsi, les billets d’avion et les logements sont plus chers et il y a plus de monde sur les plages et les spots !
Les endroits pour naviguer en Guadeloupe ne manquent pas ! Il y a des spots pour tous types de conditions. De plus, nous avons la chance d’avoir quelques écoles dédiées à la planche à voile ! A commencer par la « Freestyle School » de Sainte Anne, puis d’autres comme le « C’Fun » à Vieux Fort, la « Fun Kite Academy », le club de Cataraibes à Viard ou encore l’UCPA de Saint François.
Pour finir, il est à noter que vous pouvez faire, tout au long de l’année, la rencontre de différentes personnes du milieu du windsurf sur l’île.
A commencer par Eric Windy Martin, qui tient l’unique shop de l’île, son fils Antoine Titoun Martin, toujours à l’eau et super cool. Olivier Lafleur, bon local de Vieux Fort et Batri. José Bahadour, ancien world cuper qui tient son club à Saint François. Camille Juban, qui revient chez lui entre deux trips généralement en début de périodes d’alizés. Ou alors des gens de passage, tel que Robin Goffinet et bien d’autres!
Tout ça pour dire que la Guadeloupe est une superbe destination windsurf, qui mérite d’être connue! Alors j’espère vous voir bientôt sur la mythique vague de la Communale à Sainte Anne !
ET Attention, la Guadeloupe est à goûter avec modération si vous ne voulez pas y poser vos boardbags pour de bon 😉
ARTICLE : Michiel De Cooman
Dans ce rapport, je vais vous présenter deux spots de Freestyle en Hollande, plus précisément: Brouwersdam et Grevelingendam. Ce sont mes spots favoris et j’essaie d’y aller dès qu’il y a assez de vent.
L’avantage de ces spots, qui se trouvent d’ailleurs dans le même lac (11.000ha), c’est que ça marche presque toujours, quelle que soit la direction du vent.
De plus, ces endroits, où beaucoup de freestylers Belge et Hollandais pratiquent leur discipline, sont peu profonds, ce qui est très agréable pour les freestylers, et pas seulement qu’en hiver…
Les coins freestyle (pool) sont séparés du lac par des petits murs en cailloux. Ce qui veut dire qu’on profite de la force du vent, mais sans devoir surmonter le clapot par vent on shore.
A l’intérieur, derrière les murs, on trouve un plan d’eau parfaitement plat, idéal pour le freestyle.
Un couloir entre le “pool” et le lac permet de sortir vers le lac et inversement. Une combinaison parfaite pour s’entraîner d’abord en eau plate pour sortir ensuite et tenter quelques Speedloops ou autres moves comme le Shaka.
Le “pool” à Brouwersdam
Comme le lac se situe juste derrière la digue, la force du vent est comparable avec celle au bord de mer.
Selon les top freestylers (Steven Van Broekhoven, Dieter Vandereycken,…) ces spots peuvent être comptés parmi les meilleurs au monde pour le Freestyle. Effectivement, si nous jetons un coup d’oeil sur le PWA ranking 2011, dans le top 10, pas moins de 3 riders ont débuté là-bas.
Nous y rencontrons un vaste groupe de jeunes, tous mordus par le freestyle. Tout le monde
se connait, l’ambiance est super! A chaque fois les jeunes tentent de pousser leur niveau, de progresser,….
Pour les non windsurfers, le spectacle est assuré.
Petit point négatif: Pendant les vacances scolaires et en été, les spots (surtout celui à Brouwersdam) risquent d’être surpeuplés. Les bons coins freestyle sont également souvent appréciés des débutants en planche et beaucoup de cours d’initiation y prennent place.
Mais hors saison, ou quand ça souffle vraiment fort, difficile de trouver mieux!
Et on ne se trouve jamais seul sur ce plan d’eau : même en hiver, par la qualité du spot, la motivation pour s’entraîner est toujours présente chez les jeunes.
Comme les spots sont assez éloignés de chez moi, j’y reste souvent 2 jours le weekend.
A Brouwersdam, on peut trouver un logement très complet :
Pas moins de 12 chambres (56 lits) bien équipées sont mises à disposition des windsurfers.
Les repas et petits déjeuners sont proposés dans le restaurant juste à côté, avec vue sur le plan d’eau.
Plus besoin de se (dés)habiller derrière la voiture, des vestiaires sont prévus avec des douches bien chaudes.
Si on reste la nuit, les combinaisons peuvent être séchées dans un endroit bien chauffé, c’est très agréable le lendemain!
Et ce n’est pas tout, en cas de problèmes avec son matériel, il y a toujours le windsurfshop, au même endroit, où vous trouverez tout ce qu’il vous faut.
Pour ceux qui préfèrent louer, il y a une très belle gamme de matos mise à disposition.
A Grevelingendam, il y a moins de possibilités de logement : la nuitée n’y est pas possible. Par contre, il y a un restaurant bien équipé au bord de l’eau et un petit surfshop.
Question hygiène, des blocs sanitaires sont installés un peu partout, aussi bien à Grevelingendam qu’à Brouwersdam.
Garer sa voiture se fait au bord de l’eau.
En saison (mai-octobre), je vous conseille de prendre un ticket de stationnement (4 euro).
Je conseille à tout le monde de porter des chaussures pendant la nav. Les fonds sont remplis d’huitres. Le contact direct à pieds nus peut faire très mal. Les semelles en kevlar ne sont pas du luxe.
En plein été, il y a l’événement « The Mission ». Plusieurs jours de démonstrations, tester les nouveautés, initiation, rencontrer les pros, concours,… Ca vaut la peine d’y faire un tour!
Dans les pools, environ 1m de profondeur. A l’extérieur, un peu plus.
Sur l’herbe, au bord de l’eau
A Brouwerdam: le waterjump, voile, kitesurf (côté mer), bungalowparc à Port Zeelande avec aquaparc pour la famille, camping pour les jeunes
Très beau bar-restaurant, terrasse
A bientôt peut-être ????
Je m’appelle Alexandre Grand-Guillot, j’ai 14 ans, j’habite à Cherbourg dans la Manche (50). Je suis dans ma 5ème année de Windsurf et j’ai commencé au Super club le l’ASSUN VOILE à Urville-Nacqueville.
Je navigue en slalom à Urville Nacqueville, c’est un peu mon « homespot » car c’est ici que je suis monté pour la première fois sur une planche à voile. Et je navigue en vague sur toute la côte ouest, et nord de la région quand j’ai la chance de me faire amener sur les spots par mon entraîneur ou d’autres membres de mon club.
Voici ma petite sélection des spots de la région:
VAUVILLE :
Il s’agit, pour moi, d’un des meilleurs spots de la région !
Quand le vent est Est / Nord-Est, ce spot devient le « Gruissan Normand », il se transforme en spot de slalom/speed et permet de faire de longs bords parallèles à la plage. Ce spot est situé dans un des plus beaux décors de la région.
Vauville fonctionne aussi par Sud / Sud ouest où on peut retrouver des conditions de vague avec, quelquefois, de la bonne grosse houle qui se forme et, parfois, un vent très soutenu (mais cela dépend toujours des conditions).
Situé au nord de la côte Ouest, Vauville se trouve à l’extrême Nord de la plage qui va de Siouville à Vauville en passant par Biville.
Voici un lien qui pourra vous permettre de regarder le spot en direct (grâce à une webcam installée par l’office de tourisme de la Hague) avant d’aller taper la vague de Vauville.
SIOUVILLE :
Siouville est un des spots les plus connus de France de par ses conditions, parfois apocalyptiques.
Le spot fonctionne par Sud (side-shore) à Sud-Ouest (side-onshore).
Siouville est un spot qui n’est pas conseillé aux débutants car les vagues peuvent y être très grosses et parfois dépassent la taille de mât, les vagues peuvent être très puissantes (surtout à marée basse). à marée haute, il faut noter qu’il y a un gros shorbreak. Mais aussi une cage métallique dans l’eau en face du centre de rééducation (repérée par une bouée).
Le spot se situe au sud de la baie de Vauville, c’est une très belle plage de sable qui fait face à la houle d’Ouest et offre sûrement les plus belles vagues de la région.
Vous avez peut-être entendu parler de la Neilpryde/JP Wind wave ?
Voici une vidéo de la NP/JP Wind wave 2009 qui pourra vous donner un petit avant-goût des spots de Vauville et Siouville où s’est déroulée la compétition.
SCIOTOT :
Pas aussi connu que Siouville, Sciotot n’en reste pas moins un superbe spot de vagues pour la planche et le surf. Le spot fonctionne par vent de Sud (side-shore) mais le mieux est le vent de Sud /Sud Est (Side-off), les vagues sont alors bien creusées. Sciotot n’est pas non plus un spot très facile, il faut tout de même faire attention à son matos car les vagues n’en feront qu’une bouchée :D. A noter, un gros shorebreak à marée haute et du courant du coté du Rozel (sud du spot). L’Office du tourisme de la Hague a également posé une webcam.
Urville Nacqueville :
Urville est très connu de par sa variation des conditions et du club de l’ASSUN VOILE situé à l’extrême Est de la plage (vous ne la louperez pas, c’est une grande et magnifique « base » qui est au-dessus de la cale).
L’Assun (Association sportive d’urville Nacqueville) propose différentes activités comme le catamaran, trimaran, la Goélette, location de SUP ou de skimboard … mais le sport favori et l’objectif de ce club reste bien évidemment le windsurf. Le club propose l’apprentissage des bases de la planche à voile en une semaine en participant à des stages l’été.
Conditions du Spot :
Urville peut fonctionner de secteur Est/Nord Est avec quelquefois de très belles vagues. Les conditions que je préfère sur ce spot sont Nord/Nord Ouest en marée descendante où le vent est bâbord avec, parfois, quand le vent est vraiment fort, de très belles vagues (jusqu’à 1m50, 2m).
Mais Urville peut fonctionner en vent de Sud/Sud Ouest, pour les amateurs de slalom, où le plan d’eau est plat avec un vent un peu irrégulier mais tout de même très agréable à naviguer, avec un peu de soleil.
Situé à l’Ouest de Cherbourg sur la côte Nord, le spot d’Urville est facilement accessible. Pour la mise à l’eau, vous aurez le choix entre la base de l’assun voile ou la cale SNSM située un peu plus loin.
Le moteur économique de la région:
Le “moteur” commercial de la région est Cherbourg, un centre-ville avec un port de plaisance, des rues commerçantes, il y a un shop qui vend beaucoup de matos de planche c’est “Nausicaa” et un Super surf shop, toujours dans le centre-ville, ce shop s’appelle DKdense vous pouvez avoir accès au magasin par internet, il vend plein de fringues de surf ou de skate avec des marques connues comme Volcom, Nike 6.0, Dakine … mais il vend aussi des combinaisons, chaussons ….
Cherbourg est une ville très agréable avec pas mal de sites touristiques à visiter. Il y a tout ce qu’il faut, la mer, le vent, les vagues, la ville, les magasins … etc.
Une semaine de disponible, pas de billet d’avion mais un van près à partir dans la direction du vent …
C’est le nord de la Hollande qui sera l’objet de notre choix ! Plus précisément Texel !
Le départ est fixé de Liège vers 10h00 car la journée ne s’annonce pas remplie de vent donc autant dormir et rouler la journée !
Nous prenons, avec Simon, le ferry à Den Helder et en moins de 20min nous sommes sur l’île de Texel ! L’endroit est très joli, les vagues sont du côté de la côte ouest et le plat à l’est.
Tout est très bien organisé par PAAL avec une réglementation bien précise pour les riders (on ne navigue pas n’importe où)
Le premier jour, nous testons PAAL 9 qui, on le découvrira par la suite, ne fonctionne qu’à marée descendante. Cependant, il faut faire très attention aux brise-lames qui ne sont pas visibles mais très présents et très agressifs !
J’ai pu tester paal 15 le lendemain… Mais 40 nœuds de vent en 3.1 et mes 52 kg nous ont fait réfléchir…
Les 40 nœuds étant prévus pour deux jours, nous avons décidé de quitter l’île pour trouver un spot de repli à l’intérieur des terres…
Amstelmeer, pas loin de Den Helder, fera l’objet de notre choix !
L’eau y est douce, sable dans le fond et beaucoup de possibilités de navigation… Un joli spot pour les freestylers avec un club « mickey » sans clapot sur le côté babord.
Le vent monte encore au fur et à mesure de la journée, Simon est complètement surtoilé en 3.7 et moi en 3.1. Les regards des riders sur l’eau traduisent la nervosité et l’étonnement : le vent prend une telle puissance! Nous décidons d’attendre la fin de la journée afin de naviguer dans des conditions un peu plus gérables.
Le soir, Jean-Philippe et Geoffray, qui avaient passé la journée à Brouwersdam, se joignent à nous pour 2 jours de nav.
Vu les prévisions annoncées, nous décidons de rester à Amstelmeer, ce sera une session extrêmement agréable en 3.7 pour moi et 4.3 pour Simon. Jean-Philippe travaille ses air jibes qu’il passe de plus en plus et Geof commence à passer des speed loop ! Pendant que Simon passe tous ses jibes et je commence l’impulsion pour l’air jibe.
Le lendemain, nous cherchons un spot de vague qui fonctionne par ouest dans le nord (Marsdiep) mais pas de vague à surfer…
Nous décidons donc de descendre vers le spot de T’Herkje (Ouddorp). Nous arrivons trop tard, le spot ne fonctionne qu’en fin de marée descendante et début de montante…
Nous finirons à Brouwersdam à tenter les airjibes…
Le trip s’écourte car les jours qui suivent, le vent est annoncé nord-ouest et nord sans réelle force…
Nous prenons la route du retour le mercredi avec déjà beaucoup de progression et d’images dans la tête ! Les prochaines sessions se programment déjà …
ARTICLE : Pierre Chauvin
Je m’appelle Pierre Chauvin, j’ai 17 ans, j’habite à Wimereux dans le nord pas de Calais.
Je fais du windsurf depuis 5 ans et j’ai commencé la vague il y a un an.
Je navigue principalement en vague mais je pratique aussi le slalom et le SUP. Mon premier objectif reste la vague.
J’ai la chance d’être sponsorisé par Utopeak (un surfshop centré sur le windsurf et le kitesurf en Belgique) qui m’aide à pratiquer ma passion.
Mes homespots sont Wimereux et Wissant où je navigue beaucoup avec mes potes Arthur Arutkin, Justin Denel et mon frère Benoit.
Wissant : La côte est nord-est/sud-ouest
Ce spot est excellent car il amuse les débutants comme les confirmés !
En général, je navigue à droite du poste de CRS (Compagnie républicaine de sécurité) pour les petites vagues ou le slalom et à marée haute (car la mer monte jusque la digue donc il n’y a plus moyen de naviguer ailleurs).
Sinon je navigue à gauche de la digue où les vagues sont plus grosses et mieux formées.
Le vent dominant est le sud ouest (sideshore) et le mieux est d’y aller à marée descendante (courant inverse au vent). En général, je regarde windguru pour voir les prévisions ; mais il y a toujours un peu plus que ce qu’il prévoit avec l’effet des deux caps qui accélère le vent.
Le spot où je navigue le plus est Wimereux (juste au sud de Wissant). La côte est Nord-Sud.
Évidemment, le vent dominant est également sud ouest (side onshore), on peut naviguer partout sur le spot à marée basse.
Le fort sort de l’eau à marée basse juste en face du club, ce qui permet d’avoir 100 mètres tout plat et arriver sur les vagues avec un maximum de vitesse.
Wimereux ne marche pas à marée haute par gros coefficient car il y a un ressac avec la digue. Quand le vent est ouest (onshore), les vagues peuvent être très grosses et le plan d’eau devient alors un vrai chantier !
Quand ces conditions arrivent, il est possible de naviguer dans la rade de Boulogne.
La plage est orientée a peu près comme celle de Wissant ce qui permet d’avoir un vent plus side shore quand il est onshore à Wimereux et grâce à la rade, les vagues sont moins grosses mais beaucoup plus belles.
A marée haute, on peut naviguer à droite de la plage (là où c’est le plus gros). A marée basse, les vagues sont plus au large, proche du caisson ; ce qui permet d’avoir une bonne vitesse en arrivant sur les rampes.
Je navigue plus à Wimereux car j’y habite et car mes entraînements en slalom se font au club de voile de Wimereux.
En générale, quand les conditions sont biens, il peut y avoir pas mal de monde sur l’eau beaucoup de belges et parisiens viennent dans le nord, surtout l’été !
Avec les kites, on essaye de naviguer chacun de son côté ; souvent les kites restent sous le vent.
La mise a l’eau sur les trois spots est vraiment très facile : ce sont de longues plages sans rocher donc tranquille 😉 !
Au sujet des surfshops, je connais « surfing area » qui se trouve sur la mise à l’eau à Wimereux. Je peux également vendre mon matos à un malheureux qui casserait quoi que ce soit 😉
Et du SUP, c’est possible !!!
A droite de la digue de Wimereux il y a moyen de faire du SUP sur une grande dalle rocheuse (la Rochette) qui ramène pratiquement tout le temps des vagues.
Encore un peu plus au nord de la Rochette (possibilité d’y aller en paddle), il y a le spot de la pointe aux oies avec des vagues encore plus grosses et très puissantes.
Il y a beaucoup de spots encore à découvrir pour le paddle.
ARTICLE : Pierre Chauvin
Après avoir passé quelques temps sur l’île de Grande Canarie (Gran Canaria) et tout particulièrement à Pozo Izquierdo chez mon amie Amelie, j’ai eu envie de partager … Continuer la lecture de « Pozo Izquierdo – the windsurf village »
PHOTOS : Céline Grosjean – Simon Haim
La passion pour le windsurf m’a pris il y a quelques années… Et depuis, plus je navigue, plus la passion m’envahit…
Afin de parler et faire parler de ce sport, j’ai créé Espace Windsurf. Afin de naviguer plus et faire naviguer plus, j’ai aussi lancé différentes formules de camps windsurf.
Après une excellente expérience à Leucate, j’ai confirmé mon idée d’organiser différents types de camps.
Ronald Richoux étant une référence dans le domaine, je l’ai contacté afin de lui proposer mon projet… Et c’est comme ça que tout a commencé ! ☺
7 super motivés de 18 à 23 ans sont partis de Mons le samedi 27 août : direction Quiberon, ou plus exactement l’isthme de Penthièvre… Voici la fine équipe :
Simon : 22 ans, dernière année d’ingénieur architecte
Sophie : 20 ans, première année de design
Camille : 18 ans, première année de kiné
Antoine : 20 ans, deuxième année de kiné
Caroline : 18 ans, première année de droit
Tiphaine : 21 ans, cinquième année de médecine
Espérance : 19 ans, ne fait pas de windsurf mais nous a permis d’avoir quelques photos
Céline : The boss 😉
Tous assoiffés de windsurf et animés d’une vraie envie de progresser, un vrai plaisir !
Dimanche (le premier jour) était assez calme, nous avons testé le dirt sur une mer encore à marée trop haute… Cela a donné de jolies photos. Nous avons terminé par un repas accompagné d’un magnifique couché de soleil !
Lundi l’équipe a rencontré Ronald. Une petite présentation en attendant le thermique et hop la leçon est lancée… Quelques précisions sur le gréement et nous voilà à l’eau dans une dizaine de nœud de vent… De quoi parler position et repères pour encore améliorer les aulofées et abatées. Résultat : une journée constructive pour chacun d’entre eux, quel que soit le niveau !
Mardi, la pétole annoncée et une légère brise d’Est nous confirment qu’il n’y aura pas de thermique et qu’il faudra laisser place au SUP. Personne n’avait encore essayé, nous avons donc du tout apprendre : comment aller droit en ne ramant que d’un côté, comment tourner rapidement, comment prendre ses premières vagues … Les retours de l’équipe ont été très positifs !
Mercredi, réveil programmé à 7h00 car un vent d’Est entre 14 et 16 nœuds est annoncé pour le matin. Le rendez-vous est fixé à 8h00 et à 9h00, il fallait être sur l’eau ! Ce fut une très chouette session : un coach très présent avec des consignes tout à fait personnalisées qui font bien avancer, un planning, certes, léger mais bien là !
Le smile ressortait chez chacun malgré une sortie de l’eau à marée basse plutôt pénible : l’eau à la cheville et les coquillages ou crabes dans les pieds…
Manque de chance encore jeudi et vendredi au niveau du vent mais, contre mauvaise fortune bon cœur, cela nous a permis de découvrir plus en profondeur le SUP dans les vagues. Quelques SUPers sont nés !!!
La semaine s’est terminée avec beaucoup de nouvelles choses dans la tête et l’envie de naviguer encore plus ! Et finalement, le trajet de retour nous a permis de programmer les sessions à venir ☺
Mon objectif personnel est atteint : l’envie grandissante de naviguer des 6 participants était bien là !!! D’autres camps seront prévus en 2012 ☺
Merci l’équipe
ARTICLE : Jonas Handekyn
Envie de windsurf ?
Rien de mieux qu’un minitrip entre potes !
C’est ce que nous avons fait il y a quelques jours en partant vers le nord de la France, direction : Sangatte !
Sangatte propose généralement un des meilleurs et plus puissant vent de la région, et une fois arrivés sur place, nous n’avons pas été déçus ! J’ai directement grée ma voile de 4.2 (même si c’était finalement un peu trop grand) pour ne pas perdre de temps pour ma première session !
Malheureusement : du clapot, peu de vagues et un vent en rafales… Avec la marée montante, le courant a forci et nous avons préféré arrêter la session…
Nous avons alors du prendre une décision : rentrer à la maison ou essayer un autre spot ? Nous n’avons pas résisté, direction Wissant ! Je suis alors ressorti toujours en 4.2…Vent faible et un peu en rafales, mais avec des vagues !
Mes potes Nick et Joshua n’étant pas convaincus sont restés à terre… Finalement, ils ont eu un peu raison vu que j’ai cassé mon wishbone… :o(
Merci Joshua pour ces quelques photos de ma session à Wissant ! ;o
ARTICLE : Jonas Handekyn
ARTICLE : David Walther
L’hiver dernier, j’ai eu l’occasion de tester réellement mon snowboard aménagé pour le windsurf. Continuer la lecture de « Du windsnow pour faire du windsurf en hiver »