Il s’agit de toute chose que nous pouvons utiliser pour expliquer la technique sur terre (et non sur l’eau).
Une planche sur le sol sans aileron fera toujours l’affaire, mais je préfère utiliser une vielle planche qui est utilisée uniquement pour le simulateur. Une pour les débutants et une pour les avancés.
Ce simulateur tournant est très simple. Il possède une tige centrale avec des roues pour supporter le poids de la planche et du rider.
La planche d’un débutant a des dessins dessus, afin d’expliquer les premiers éléments que l’on donne aux pratiquants.
Le gréement est représenté par la partie basse d’un mât et un wishbone. Il y a également un élastique attaché là où se trouve le centre vélique de la voile ; celui-ci est relié à un objet fixe.
Le pied de mât se trouve au niveau de la tige du simulateur, afin d’avoir une rotation parfaite.
En bougeant le gréement vers l’arrière ou l’avant, la planche tourne dû à la tension dans l’élastique.
Cela supporte également le poids, afin de pouvoir travailler la suspension et les mouvements de direction.
Il est possible de positionner une petite planche sur le simulateur, afin de montrer différents types de virements et jibes. En général, je n’utilise pas la suspension sur le simulateur, mais préfère avoir la planche au sol où ça ne bouge pas.
Lorsqu’on montre la position dans les straps, il faut placer le strap avant au niveau du centre de la tige du simulateur.
Lorsqu’on montre le virement, il faut placer le pied de mât au niveau du centre de la tige du simulateur. Il faut toujours penser à l’endroit où l’on veut que la rotation se fasse et ainsi placer la planche en conséquence.
Pour les cours plus avancés, j’ai un gréement spécial avec des dessins. Il est fabriqué à base de moustiquaire, afin que le vent et ma voix puissent passer au travers.
Lorsqu’on utilise un simulateur au sol, il faut toujours se rappeler que cela ne fonctionne pas tout à fait de la même manière que sur l’eau, mais qu’il s’agit plutôt d’une façon de faire comprendre à certaines personnes comment ça marche. Il faut donc bien réfléchir à la manière dont on l’utilise pour donner des explications. t
Lors des explications, il est important de bien informer sur la vraie direction du vent. Je vois trop souvent des gens qui donnent de très bonnes explications, mais sans rapport avec le vent.