Un an après..Bel_250

Il y a plus d’ un an, j’avais répondu à l’interview de Espace Windsurf et je vous expliquais que je naviguais 2 fois par mois d’avril à septembre, surtout à Bergen op Zoom ou à Leucate et que je ne connaissais pas d’autres personnes qui aimaient autant la planche à voile que moi.

Maintenant, cela me fait rire, car ça a bien changé. J’ai rencontré Ben qui est patron du surfshop et son magasin me sponsorise.

C’est bien pour moi quand j’ai besoin d’acheter du nouveau matos. Mais surtout, on va naviguer ensemble dès que je suis en congé et qu’il y a du vent(1 à 2 fois par semaine) surtout aux lacs de l’eau d’Heure, parfois en Zeelande et en mer où j’ai découvert de nouveaux spots

Du coup, j’ai bien progressé en slalom et dans mes jibes .

Je m’entraîne beaucoup aussi avec Denis, Victoria et Audric qui font partie, comme moi, de la Wind’n’Surf Team et c’est Ben qui est notre coach.

J’aime beaucoup cela, car tout le monde se motive et c’est cool d’être avec d’autres qui font de la planche à voile.

Même au lac, je suis sur l’eau très souvent avec les mêmes planchistes. On se connaît tous, on parle matos, rafale, prévisions… j’ adore y aller.

Les compétitions ont démarré : Avec Denis et Audric, nous avons participé à la première journée du Championnat de Belgique Slalom. C’était un vent difficile, mais nous avons eu un bon classement. Je me réjouis d’être au mois de septembre pour la suite du championnat.

 

Et comme, j’ai maintenant 13 ans, je me suis inscrit au Défi Wind. Je n’ai pas peur d’y aller, même si je sais qu’il y a 1400 riders inscrits. Je suis impatient d’y être et je vous raconterai…

 

Au mois d’ octobre, je serai avec la team au DamX . J’espère le podium cette fois. Je suis aussi très content, car cette année je suis inscrit aux deux camps organisés par le club Sud Ouest( un en juillet et l’autre en août). L’année passée, je m’y étais super bien plu avec d’autres jeunes de mon âge,et ça,c’était super chouette.

Ce qui était cool aussi, c’est le 1er mai : Dieter, le champion du monde de freestyle en 2015 , est venu passer la journée avec nous lors des portes ouvertes du surfshop. Il nous a fait le show et j’ai pu naviguer avec lui . Trop top !!

C’était chouette de l’entendre donner des conseils à ceux qui testaient le foil lors du Test Starboard, le même jour.J’ai essayé…. Devinez quoi.. C’est génial…. J’en veux un !!!

 

 

Espace Fun Surfshop By Wind’n’Surf, super grand merci pour le soutien.

Ben, merci ..tu es top !

Espace Windsurf, Club Sud Ouest et tous les autres….merci pour le soutien.

 

Cyril Evrard( Bel 250)

 

 

 

 

 

 

Expérience au Dam-X event 2016

damx funrace

 

Première compétition à Brouwersdam pour Cyril Evrard (BEL-250)

et  Ben (Espacefun Surfshop by Wind’n’Surf : espacefunsurfshop.be) coach.

 
 

Pour Cyril, cela était enfin le week-end  tant attendu:

Inscrit  à cette course, je voulais me mesurer à d’autres garçons de mon âge, rencontrer d’autres jeunes windsurfeurs, et connaître l’ambiance d’une course. Mais, j’ai compris  rapidement que je participais à une vraie compétition internationale avec des départs avec pavillons au bateau, avec 9 manches sur 2 jours, des concurrents expérimentés…

compétition brouwersdam

J’y ai fait la connaissance de NASCIMO qui, comme moi, fait partie du team Espace Windsurf.

Avec  les  conseils et sous le regard de Ben,  j’ai enchaîné les départs sur la STARBOARD ISONIC  2016 et mes voiles SEVERNE OVERDRIVE R7 6.2 et SEVERNE TURBO GT 7.0. J’ai eu le plaisir de terminer premier dans une des manches. GENIAL! Vous ne me croirez peut-être pas, je ne suis pas tombé une seule fois et je n’ai pas stressé… moi !!!

J’ai terminé cette fun race à la 4ème place sous les encouragements des membres du club Sud-Ouest présent sur le spot.

Avec Ben comme coach, je vais m’entraîner de mon mieux afin de m’améliorer et comme je dis : Tu ES TOP, BEN (Espacefun Surfshop ). Et au Dam-X 2017, je monte sur le podium !!!!

 

 

Pour Ben (Boss d’Espacefun Surfshop by Wind’n’surf), cette course qu’il pensait style défi Wind (Gruissan) s’est transformée aussi en vraie compétition et donc, coaching de Cyril (Bel_250). Première expérience pour tous les deux. C’est du sérieux!

compétition brouwersdam

Première départ, Cyril dans son élément, rien à dire point de vue concentration.

Deuxième Run, je modifie légèrement la puissance de sa voile, lui donne quelques conseils de placements sur la ligne de départ… « place-toi le plus haut possible et colle-toi au bateau du comité de course » Nous étions plus stressés que lui sur le bord (j’étais même très stressé ^_^ )

Action – réaction : Il se place dans le tas. Cela se bouscule un peu mais, les passages aux bouées sont correctes, il assure tous ses passages.

Pour moi, les entraînements des dernières semaines deviennent utiles. Les sessions à travailler autour d’une bouée au Lac de l’Eau d’Heure dans un bon clapot, les navigations en surpuissance, les positions du corps, le pumping, tout ce travail est devenu bien utile.

Le dimanche, changement de repères, le vent a tourné, le parcours est complètement inversé. Les conseils de la veille sont là, placement parfait avant départ, vent un peu plus fort… Départ trop rapide… il brûle la ligne de départ, repasse derrière le bateau du comité et fait sa course avec une belle remontée pour terminer 6ème de cette manche.

compétition brouwersdam

La suite est bien meilleure malgré quelques petites erreurs, mais on ne peut pas être parfait à tous les coups. Surtout pour une première fois.

Il finit 4ème, à un strap du podium. Une superbe place en comparaison des autres jeunes qui n’en étaient pas à leur première course !

 

En tant que Coach, j’ai appris pas mal de choses durant ce week-end et j’en apprendrai encore d’avantage dans les prochaines. Car, oui il y aura bien des prochaines !

 

Nous avons encore du travail, les départs, les jibes, les relances… L’objectif est de travailler en mer et d’apprendre à gérer la houle avec une planche de slalom et, bien sûr, de finir sur un podium !

Enfin, Cyril a la compétition dans le sang. Il est concentré, dans sa bulle, il écoute, agit directement, il ne prend pas de risque inutile, d’un calme dingue (pas comme nous sur le sol. Rire) et je pense qu’il ne faudra pas attendre longtemps pour le voir sur un podium !

compétition brouwersdam

Interview Benoît Le Tallec

benoit le tallec - windsurf

 

benoit-le-tallec-1

Date de naissance : 19 août 1999
Adresse : Marseille, France
En quelle année scolaire es-tu ? Je passe en terminale science technique de l’ingénieur
Travailles-tu ? Oui, malgré le temps que me prend le sport, Je tiens vraiment à avoir un bon parcours scolaire.

 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?
Benoît Le Tallec (BL) : J’ai commencé à l’âge de 13 ans.

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?
BL : Sur un mois, lorsque j’ai cours, soit 5 fois par semaine, je navigue 4 fois par semaine s’il y a plus de 10 noeuds.

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?
BL : Soit à l’aide des transports en commun, soit avec la voiture de mon père, soit en skate.

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?
BL : Je mets 15 min en voiture, et 20 min en skate 🙂

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?
BL : En slalom je travaille le racing et duke jibe.
En vague j’attends la prochaine session de carton pour envoyer le frontloop!

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?
BL : Oui dans certains lycées il y a le ‘sport étude’, mais je préfère largement naviguer libre et avec mon matos

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?
BL : Oui, cela m’arrive de parler avec les personnes que cela intéresse ou à qui je veux donner envie

EW : Quelle est l’implication de tes parents ?
BL : Mes parents me soutiennent, car ils jugent le windsurf comme un bon sport pour moi.

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?
BL : Je suis fils unique, mais mon père pratique encore un peu le windsurf avec son matos de l’époque.

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?
BL : Oui ce n’est pas rare du tout.

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?
BL : Oui quelques-uns.

benoit le tallec - windsurf

EW : Penses-tu avoir de la chance ?
BL : Oui, réellement car ce sport est vraiment fabuleux et j’en suis amoureux.

EW : As-tu un entraîneur ?
BL : J’avais des profs du temps où je prenais des cours, maintenant je navigue avec mon matos qui est stocké dans mon casier, dans mon club.

EW : Comment apprends-tu ?
BL : J’apprends en suivant les conseils des windsurfers de haut niveau de mon club et en regardant des vidéos sur internet.


EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?
BL : Je répète dans ma tête parfaitement le move et une fois sur l’eau, je teste et je me rends compte souvent seul de mes erreurs.

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?
BL : Maitriser les moves que j’apprends jusqu’à ce que ça en ait l’air facile.

EW : Quel est ton spot préféré ?
BL : Pour l’instant, je n’ai pas trop bougé, mais l’année prochaine je compte essayer plusieurs spots (Carro, Six Fours, etc..)

EW : Quel est ton rider préféré ?
Robby Naish qui reste, je pense, l’idole de tous les planchistes.

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?
BL : Oui, Wind Mag.

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?
BL : Comme une drogue !

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?
BL : Je ne le pense pas, j’en suis certain!

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?
BL : Pour l’instant, je n’ai pas de sponsor qui me paye une partie du matos mais je compte chercher un contrat à la rentrée.

EW : Pratiques-tu d’autres sports ?
BL : Oui je pratique le skate et le longboard et occasionnellement le surf et le snowboard.

benoit le tallec - windsurf

 

Thomas Vincent

thomas vincent - windsurf

thomas vincent - windsurf

Date de naissance : 17/09/1990

Adresse : J’habite à la Baule en Loire Atlantique

En quelle année es-tu ? Travailles-tu ? Je suis Osteopathe depuis peu et encore en formation, en première année d’un diplôme universitaire en Nutrition et Maladies Métaboliques

 

 

Espace Windsurf (EW): À quel âge as-tu commencé à naviguer ? 

Thomas Vincent (TV) : j’ai commencé à naviguer à l’âge de 10 ans sur un lac en Touraine avec un copain et depuis je navigue au taquet.


EWSur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ? 

TV : Je suis tous les jours sur l’eau, que ce soit en SUP de race, SUP de vague, SUP sailing ou windsurf :).

 

EWComment te déplaces-tu sur ton spot ? 

TV : Je me déplace en voiture, car je n’ai pas le choix !

 

EW: De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ? 

TV : 30 sec … j’habite à 200 m de la mer. 😀 !!

 

EW: Qu’es-tu en train de travailler ? 

TV : Je bosse actuellement tous les moves à contre, Burner, air bob…

 

EW: Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

TV : Oui, il y en a énormément et la baie est remplie de club de voile.

 

EW: Quelle est (était) l’implication de tes parents? 

TV : Quand j’étais plus jeune et que je faisais de la planche à dérive, mes parents m’ont soutenu à 200 %. Ils ont dû faire quelques sacrifices pour qu’on puisse se voir, étant en internat lorsque j’étais en sport étude et tout le temps en déplacements pour les compétitions. 


EW: Tes frères et sœurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ? 

TV : J’ai un frère qui ne fait pas de windsurf et je suis le seul de ma famille à en faire !

 

thomas vincent - windsurf


EW: Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas? 

TV : Euh je ne sais plus haha…


EW: Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ? 

TV : Oui je navigue avec des gens de mon âge même si la majorité d’entre eux sont plus vieux que moi, le windsurf demande du temps et de l’argent …

 

EW: Penses-tu avoir de la chance? 

TV : Oui, c’est certain, car être tous les jours sur l’eau c’est une chance. Il faut en profiter tant que c’est possible !


EW: As-tu un entraîneur? 

TV : Pas en planche, généralement on se coache entre nous pour réussir à progresser et à se filmer pour voir les erreurs. 

 

EW: Que maîtrises-tu le plus? 

TV : Le spock 540 et le flaka, ce sont les figures de base donc il n’y a pas une sortie ou ces moves n’apparaissent pas.


EW: Comment apprends-tu? 

TV : En regardant les autres naviguer et en regardant les vidéos en boucle. 


EW: En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ? 

TV : La répétition du move en corrigeant ses erreurs quand on arrive à les voir. En vague c’est aérien donc l’engagement et sa visualisation dans l’espace sont importants. En freestyle il n’y a pas de secret il faut répéter répéter répéter.


EW: Quels sont tes meilleurs résultats?

TV : 7e en Championnats du Monde bic, 7e en Championnat d’Europe RSX pour ce qui est des plus grosses compétitions, 12e du Raid La Tranche Ile de Ré, plusieurs fois champion de ligue… 


EW: Quels sont tes objectifs en windsurf? 

TV : Maintenant que j’ai fini mes études je peux me consacrer à 100 % dans le windsurf donc je vise de faire le tour PWA, les AWT pour les plus proches et bien sûr le Tour Français en vague. La plupart font l’inverse ou ne font pas d’études. Pour ma part,  j’ai fait des choix différents le but n’étant pas d’être champion du monde, mais d’évoluer à haut niveau en se faisant plaisir tout en gardant cet esprit de compétition.


EW: Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…) 

TV : Quand j’étais plus jeune je focalisais sur le shaka. C’était mon move préféré, mais maintenant qu’il est acquis je ne sais pas ce serait probablement un move de vague push forward ou air chachoo mais les objectifs sont déjà d’avoir le même niveau des deux amures en saut !


EW: Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ? 

TV : On va dire que j’essaie d’avoir une alimentation équilibrée même si c’est parfois difficile après une grosse session et la fatigue et alors là, une bonne pizza c’est pas mal !!! ahahah généralement dans une journée type, je mange un muesli avec yaourt et fruits le matin, une collation après mon premier entrainement de SUP, viande type poulet avec du riz ou pâte le midi, collation avant le deuxième entrainement ou la session de planche et le soir repas plutôt léger en évitant les glucides donc le plus souvent du poisson avec des féculents. Je fais surtout attention à mon hydratation et c’est pour moi la chose la plus importante pour éviter les petites blessures.

 

EW: Quel est le spot que tu as préféré? 

TV : En France je dirais Quiberon et Sainte-Barbe  par Sud Est qui est vraiment un spot incroyable avec de superbes vagues. A l’étranger je dirais Misty Cliffs en Afrique du Sud un peu au nord du Cap de Bonne-Espérance où la vague est radicale et l’eau est turquoise. C’est un endroit magique.

 

EW: Quel est ton rider préféré? 

TV : En freestyle mon rider préféré est Adrien Bosson. Il est propre dans ses moves, super doué, et c’est un mec vraiment cool dans la vie. En vague Jaeger Stone sans hésitation le « Monsieur Style ». Il est incroyable sur l’eau, tout a l’air facile et super tweacké j’adore !

 

thomas vincent - windsurf


EW: Lis-tu des magazines de windsurf ?

TV : J’avoue que je lis de moins en moins ou alors pour voir les copains dans les magazines 🙂


EW: Comment décrirais-tu le windsurf? 

TV : Je dirais que le windsurf est un sport magique avec des sensations incroyables. Une fois sur l’eau plus rien n’est important sauf le prochain move qu’on va rentrer ! Le windsurf est en train de reprendre de l’ampleur je trouve même si c’est un vrai parcours du combattant pour faire des épreuves dignes de ce nom et faire du spectacle. Le matériel a bien évolué les jeunes peuvent apprendre dans de meilleures conditions et c’est important pour faire perdurer notre sport et leurs donner envie de s’y mettre à fond. C’est un sport de passionnés qui n’est pas facile, mais c’est un beau sport qui nous permet de voyager et de naviguer dans des décors de dingue. Continuons à faire vivre ce sport !
EW: Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ? 

TV : Toute ma vie ce serait un peu optimiste. Disons le plus longtemps possible si mon physique me le permet .


EW: Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ? 

TV : Oui je suis sponsorisé en grande partie pour ce qui est du matériel principal donc voiles et planches.  Je suis ambassadeur pour le foil Rods Man qui ne m’appartient pas, mais c’est en prêt. Pour les accessoires et les combinaisons, je bénéficie d’un pourcentage.

 

EW: Que souhaites-tu rajouter ? 

EW : RAS

Du windsurf en janvier !

windsurf-hiver

 

Ça navigue en janvier? Pendant l’hiver, beaucoup de gens partent en trip, car par chez nous c’est un peu frais à cette période. Enfin, Etienne Timan reste chez lui à Wimereux et profite, quasi tout seul, de toutes les vagues que son spot lui offre.

Sinon, voici quelques idées de nos riders d’Espace Windsurf pour vos sessions du mois de janvier.

 

TARIFA

 

hiver-windsurf

 

Rider : Fabrice Devos (Belgique)

Pays : Espagne

Spot : Tarifa

Conditions :

Par vent d’Est, il s’agit du Levante, vent offshore sur beaucoup d’endroits et il peut être très fort.

C’est un bonheur avec une houle d’Ouest ! Dans ce cas, il est possible d’avoir des journées inoubliables sur des spots comme Bolonia ou Canos de Mecca.

 

Par vent d’Ouest, il s’agit du Poniente, vent de 4 à 6 beauforts qui donne souvent des vagues et quand c’est fort en hiver, ça navigue bien!

Meilleur endroit, Arte Vida, très sympa aussi pour passer la journée et manger avec vue sur mer.

hiver-windsurf

Par vent de Nord-Ouest, on peut marcher à Los Lances, mais ma meilleure session était à Sancti Petri, une heure de route où c’est excellent dans la baie pour le freestyle. A marée haute sur une dalle de moules, on peut naviguer avec de grosses vagues, mais attention quand la mer descend il faut quitter à temps.

 

En dépression, c’est Sud-Ouest, il faut bouger autour de Cadiz, les spots Chipions, Val de la grana, Sanlucar et Rota donnent d’excellentes conditions de vagues!

 

Tarifa commence à donner des vagues en octobre et jusqu’en mars. L’été est plat en général, sauf exception, avec beaucoup de monde et de kitesurfeurs. Par contre, pendant les mois d’hiver, il y a souvent d’excellentes sessions de windsurf à trouver, mais il faut beaucoup rouler.

 

hiver-windsurf

 

Température :

En décembre / janvier, il fait autour des 10-12°C la nuit et entre 14-22° le jour.

C’est vraiment trop cool sans vent de se promener en t-shirt un 31 décembre dans l’après-midi. Il faut aussi penser à prendre une veste d’hiver, car le vent Poniente donne un air frais quand il souffle, même avec le soleil.
Type de navigation :

Freestyle / Vague

Sans vague, on fait un peu de vague dans le port en ville ou freestyle à Los Lances ou Las Dunas. Parfois sans vent, une houle rentre pour le surf ou le sup, c’est très sympa dans toute la baie.
Expérience sur le spot :

Fabrice passe régulièrement ses vacances de Noël (2 semaines) sur ce beau terrain de jeu.
hiver-windsurf

Les photos sont prises à Bolonia par Levante et vagues de l’Ouest et celle avec vent de droite par gros Poniente à Arte Vida.

 

 

UTUROA

hiver-windsurf

 

Rider : Mathilde Zampieri (Polynésie Française)

Pays : Polynésie Française

Spot : Raiatea

Conditions : 15 noeuds, flat, soleil

Température : Eau à 28 degrés

Type de navigation : Freeride, slalom et freestyle

Expérience sur le spot : Mathilde habite sur le spot

 

hiver-windsurf

 

 

WINDSKATE

 

Rider : Nascimo Fournier (France)

Pays : France

Spot : Dans sa rue ou sur le parking du supermarché le plus proche, sur un terrain de foot en sable…

Conditions : toutes les conditions peuvent convenir, même avec zéro vent ! Une rue en pente douce peut suffire pour s’exercer. Avec la pente, on peut avec une petite vitesse commencer à avancer et même envoyer des moves …

Pour les plus aventureux, on peut installer des modules, par exemple un tremplin.

Avec plus de vent, ça peut vite devenir dangereux. Il faut donc prévoir protections, coudières et genouillères.

On peut pratiquer même la nuit : les lumières des villes ou les phares des voitures procurent des ambiances particulières…

 

Température : Toutes (surtout quand il fait trop froid pour naviguer !)
Type de navigation : Freeride et freestyle en windskate
Avec un skate simplement percé pour accueillir la plaquette du mât ou avec un « mountainboard » spécifique, tout est possible !

(Voir les vidéos de Guy Trudeau au Canada).

Variante avec un snowboard ou même des skis …

Ne pas hésiter à utiliser de petites voiles. Le « vieux » matériel du fond du garage est préférable, si on ne veut pas voir sa dernière voile déchirée. Le wishbone reçoit cher en général : grip + macadam = alu !!
Expérience en windskate : Nascimo fait du windskate depuis deux ans dès qu’il fait trop froid ou que le vent est trop faible.

Le windskate peut servir de révisions et d’entretien des moves appris, comme d’entraînement pour les nouveaux moves : répétition des gestes, manipulations de la voile …

(Vous trouverez plus de détails dans un futur article spécial « Windskate »).

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LES GRENADINES

 

windsurf-hiver

Rider : Martin Plissonneau (Martinique)

Pays : Caraïbes

Spot : Grenadines (groupe d’îles anglaises indépendantes). Le départ en catamaran depuis une île française est préférable.

Conditions : Vent plutôt régulier

Température : Eau chaude

Type de navigation : Slalom, vague, freestyle

Expérience sur le spot : quelques (trop courtes) sessions dans de magnifiques spots.

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Infos supplémentaires :

Il s’agit d’un trip à faire en groupe pour au moins 10 jours. Ce n’est vraiment pas un trip normal, car on est tout le temps au bord de l’eau !

La vie nocturne est assez calme, tout se passe plutôt autour du cata. Certaines îles sont également intéressantes à visiter.

 

 

En conclusion, chacun trouve son bonheur un peu partout en janvier, le plus important étant de continuer à rider ou en tout cas de bouger ! Alors faites-vous plaisir 🙂

Et n’oubliez pas de partager avec nous votre expérience en laissant un commentaire !

 

S’entraîner quand la température est négative


Photographie : John Carter, Martin Plissonneau, Mauisails & Ifju fins

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Vivant désormais au Canada pour mes études, je souffre de rudes hivers et donc il m’a fallu trouver une solution pour naviguer. Premièrement, je navigue déjà moins car la charge de travail augmente mais aussi le froid nous empêche d’être vraiment efficients. Il est possible de naviguer en négatif (record -17˚ C), mais cela est physique et limite dangereux. Je ne l’ai pas encore essayé mais cela est sûr, par rapport à la Martinique j’ai dû réviser ma préparation.




La navigation


Nous perdons notre motivation quand nous voyons le froid et encore plus quand il neige. En outre, nous naviguons moins, peut-être par crainte du froid, ou alors il y a des facteurs qui ne dépendent pas de nous comme la charge de travail, la distance des spots quand nous n’avons pas de voitures, une maladie etc… Tous ces facteurs jouent énormément.

En effet, je navigue bien moins qu’en Martinique. Tous ces facteurs en sont la cause, c’est pourquoi il faut faire autre chose pour ne pas perdre son niveau et même s’améliorer. Je ne parle pas de regarder des vidéos et essayer d’apprendre par la théorie, mais plutôt de se diversifier. Si vous ne pouvez plus naviguer, faites un autre sport, si possible proche du windsurf. Utilisez au mieux les éléments de la nature. Je pense ici au patinage de course, au vélo, demi-fond, natation. Ces sports développent d’autres atouts qui vous seront utiles lors de la prochaine session. Après les avoir tous testés et écouté les conseils d’autres personnes, le patinage est sûrement la meilleure solution pour la sensation de glisse mais aussi de musculature sur la partie inférieure du corps. Il y a aussi des sports comme le ski ou le snowboard qui redonnent de bonnes sensations. Tourner en snowboard ressemble beaucoup au jibe, tandis que le ski apporte les sensations de glisse et de liberté des jambes. Les deux sont bons, il faut utiliser au maximum les éléments naturels qui s’offrent à nous… ici, on parle de la glace et de la neige.

Faire au moins une ou deux sessions par mois permet de contrôler l’évolution de votre apprentissage. Le froid est également très bon pour le corps en termes de récupération et d’endurance.

En étant bien protégé, seul les bienfaits du froid apparaîtront, vous êtes plus frais, mais aussi votre masse musculaire grossit plus rapidement, le muscle est en effet moins stressé et se reconstitue plus vite.

Pour conclure, il faut essayer de varier ses entraînements sportifs, tout en gardant quelques heures pour les navigations. La diversification est source de motivation et vous le serez d’autant plus lorsque vous irez à l’eau et constaterez votre évolution sans avoir passé des heures entières à souffrir du froid. Certes, bosser sur un move toute la journée en comprenant ses erreurs est plus efficace, mais nous parlons ici de cas extrêmes où il est difficile de naviguer. Ici, nous arrivons au même résultat, mais en prenant un chemin différent.

glace-windsurf

Néanmoins, si votre activité sportive baisse, vos capacités et votre endurance feront de même, c’est pourquoi la diversification se fait aussi par une préparation physique.




La préparation physique


Une préparation physique ne nécessite pas forcément d’aller au fitness. Personnellement je n’aime pas trop y aller, je préfère tout faire en extérieur.
Plus il fait froid, plus nous mangeons et donc il faut assurer un effort physique constant pour garder la forme.

Martin-plissonneau

 

Je m’entraîne donc physiquement quatre ou cinq fois par semaine en plus des exercices vus précédemment, parfois moins selon la charge de travail. Avant d’aller en salle, pensez à :
• Courir pour l’endurance
• Ramer pour la coordination et la force
• Pédaler pour les jambes.

Il existe de nombreuses préparations pour le haut du corps, selon moi, mais elles sont personnelles, car chaque personne a un objectif différent. Pensez juste à cibler les muscles les plus utilisés en windsurf en priorité. C’est à vous de voir quelles parties travaillent le plus selon votre position sur l’eau, disciplines etc…

Comme je l’ai dit précédemment, le froid est bien plus bénéfique et plus positif sur le corps.
• Il augmente votre endurance
• Il vous donne de magnifiques paysages
• Il vous donne des terrains difficiles comme courir un sprint dans de la poudreuse….
• Il tient le corps à une température ambiante

Je privilégie donc la préparation à l’extérieur. Ajoutez à cela le fitness qui complètera vos précédents efforts.

Enfin, mais non des moindres, l’alimentation est extrêmement importante quand nous faisons du sport intensif.

(A voir aussi l’article d’Alexandre Feutré : Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions !)




L’alimentation


En hiver, nous avons tendance à manger plus, afin de mieux se réchauffer, cela peut être bénéfique, surtout pour les slalomeurs, si et seulement notre alimentation est correcte. Nous naviguons moins, mais l’effort physique est toujours présent et il faut donc apporter au corps les ressources nécessaires pour se développer. Il y a différents genres d’alimentation.

Ceux souhaitant avoir de l’énergie et une bonne endurance doivent privilégier les protéines, les sucres lents et les produits frais. Je conseille également de manger peu le soir, afin de ne pas donner un surplus d’énergie à votre corps.

Ceux recherchant une prise de masse musculaire pour devenir un Ben Van Der Steen ou un Finian Maynard doivent manger régulièrement à intervalle précis. Ici, on parle plus de protéines animales, féculents et quelques (pas trop) sucres rapides. Je ne suis pas adepte des suppléments comme les gels, les poudres etc… On trouve toute l’énergie suffisante dans un bon steak. Ce programme demande beaucoup d’investissement financier pour la nourriture et demande aussi du temps (à passer aux fourneaux). Un bon équilibre consiste environ en un repas pris tous les 3-4 heures, soit en moyenne 5 par jour.

Ceux voulant se maintenir en forme pour ne pas avoir une reprise trop difficile peuvent se contenter de manger normalement, de façon saine avec des fruits et légumes, des viandes, poissons etc.

abdos

 

Ces programmes ne s’appliquent pas uniquement à l’hiver, il faut bien manger toute l’année. Pensez également à diversifier votre nourriture régulièrement pour ne pas être repus.




Pour conclure


Naviguer en hiver est moins motivant, plus difficile voire même parfois impossible. Même si les hivers de France et de certains pays d’Europe sont moins rudes que ceux d’Amérique du Nord, la façon de naviguer change. Que ce soit en termes de navigation ou de préparation hors de l’eau. Pour certains, notre alimentation est elle-même aussi différente.

Voici donc comment je me prépare quand il n’y a plus d’eau à l’état liquide dehors… J’ai essayé de recouvrir le plus de cas possible, j’espère que cela vous aidera et je vous souhaite un bon hiver.

N.B : Si vous avez la possibilité de faire un petit break dans des eaux chaudes, n’hésitez pas, cela rebooste n’importe qui 😉

 

 

 

Vous souhaitez lire plus d’articles de Martin ? https://www.espacewindsurf.com/martinplissonneau/

Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 6/6

 

Photographes : Gaël Contal & Nine Ink
 

Voir l’épisode 1

Voir l’épisode 2

Voir l’épisode 3

Voir l’épisode 4

Voir l’épisode 5

 
Voici le sixième épisode de ma rencontre avec quelques freestyleurs français. Voir le cinquième épisode ici.
Voici la question que je leur avais posée :

« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel, …) »

 
 

6ème épisode : Romain Pinocheau, Manu Canepa

 

Romain Pinocheau

Romain Pinocheau (Photo Gaêl Contal)
 

« Pour commencer le freestyle, il faut tout d’abord bien s’équiper. Pour les jeunes, le mieux serait une 80 litres avec aileron de 16 cm pour bien glisser. (young 80l / 55-70kg 90l / +72kg 100l).

Un pied de mât avec un diabolo boogy pourra pour rigidifier la jonction entre la planche et le gréement, afin de mieux rester au-dessus de son flotteur pendant les premières manœuvres.

Une voile à 4 lattes sera plus maniable et légère, mais les 5 lattes fonctionnent très bien aussi. Un mât RDM obligé et un wishbone en aluminium fera l’affaire (le mieux étant un wish carbone plus robuste, rigide, mais plus cher)…

Pour les réglages, le pied de mât doit être reculé dans le vent fort et au milieu le reste du temps (les réglages PDM dépendent aussi des planches). Les straps ouverts permettent de mieux enlever son pied lors des chutes, et d’insérer plus facilement son pied lors des passages en switch. Cela permet aussi d’avoir des appuis sur le centre de la planche et non sur les bords. Le wishbone au niveau des épaules : en-dessous, moins d’amplitude, au-dessus : moins de contrôle.
Au niveau de la voile : bien étarquer au wishbone et faire dégueuler un minimum le haut de la voile. Il faut savoir qu’en général, les voiles de freestyle n’ont pas une très grande plage d’utilisation, contrairement aux voiles de vagues. Quand on est à la rue, il vaut mieux changer de voile que trop l’étarquer.
Les boots de harnais du freestyler sont assez longs (28-30) : ce qui permet un meilleur contrôle dans le vent faible et le vent fort et d’avoir ainsi une position plus confortable pour passer les molles ou les rafales sans tomber en arrière ou se faire catapulter.

Les premiers moves à envoyer sont, dans l’ordre : air jibe, (willy skipper), grubby, spock, flaka. Ce sont les basiques qui ne nécessitent aucun changement de stance ou de passage à contre.
Evidemment, vous pouvez commencer à passer en switch, tout en gardant le planning. Les premiers moves en switch seront l’eslider et le switch chachoo. »
 

 

Manu Canepa

Manu Canepa (Photo Nine Ink)
 

« Très bonne idée que cet article ! Et félicitations aux kids pour le mondial, car commencer tôt est souvent bénéfique…

Je suis aussi BE voile, je travaille au Bonifacio Windsurf, une école spécialisée Windsurf et j’enseigne justement le freestyle aux jeunes !

Tout d’abord le matos : choisir une voile la plus légère possible. De nombreuses marques proposent des gréements adaptés aux jeunes jusqu’à 3.5 ou 4.0m, c’est mieux (à mes yeux) qu’une voile de vague petite, mais plus lourde. C’est un avantage sur mes débuts, le matos étant bien plus adapté !
Pour ce qui est de la planche, jusqu’à un bon 55kg, une planche de vague d’une quinzaine de litres de plus que le poids du jeune suffira pour les bases du freestyle : comme l’air jibe, le switch ou les speedloops ! Ensuite, une freestyle de 80 litres permettra les moves glissés plus facilement.

Les moves : l’air jibe est incontournable ! Il permet d’assimiler la dissociation haut du corps/ bas du corps… Puis il permet les spocks, les grubby, les doubles spocks les spocks-kono, etc !!
Le Switch-Stance (sw): c’est inconfortable mais indispensable !!
Le flaka : le déclic vient souvent plus tard, car c’est un peu plus engagé physiquement.
Le Duck tack : c’est peut-être ce qui est le plus important en freestyle en ce moment. Il permet d’accéder aux culo, burner, kono, funnel, bob, etc…

L’entraînement, quand on est jeune, c’est surtout de passer le plus de temps possible sur l’eau et si possible avec des gens meilleurs ! C’est bien de s’entraîner sur grosse planche dans le vent léger.

A bientôt sur l’eau j’espère ! »
 

Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 5/6

 

Photographes : PhotoDingo & Wind and Sea Asso

 

Voir l’épisode 1

Voir l’épisode 2

Voir l’épisode 3

Voir l’épisode 4

 
Voici le cinquième épisode de ma rencontre avec quelques freestyleurs français. Voir le quatrième épisode ici.
Voici la question que je leur avais posée :

« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel, …) »

 
 

5ème épisode : Felipe Minier, Romain Le Gouez

 

Felipe Minier

Filpe Minier (PhotoDingo)
 

« Dans un premier temps, je voudrais vraiment féliciter tous les jeunes qui ont participé au Mondial du Vent, c’était vraiment bien pour motiver les nouveaux pratiquants. Et dans ces conditions, vous avez vraiment assuré!!

Je vais essayer de donner deux ou trois conseils, mais il faut savoir que la vraie réponse à la question n’existe pas. Nous ne sommes pas des robots et la progression pour chacun est vraiment différente d’une personne à l’autre.

« Premier conseil : il faut se fabriquer un répertoire de moves et si possible autant tribord que bâbord, car selon les spots il faut savoir s’adapter ! Et le top pour commencer, c’est d’arriver à réussir deux moves de chaque côté au moins 5 fois sur 10.

Je ne vais pas te donner un ordre comme : airjibe, spock, speed loop, flaka,….

Perso, j’ai commencé par le front. C’était pour moi le plus facile ! Pour toi, il y en aura, peut-etre, un autre et pour tes potes, encore un autre…

« Ce qu’il faut quand tu tentes un nouveau move, c’est y aller à chaque fois avec :

– un engagement à 100%, sinon tu risques une mauvaise chute et du coup te faire mal,

– un mental d’acier (quand tu y vas, tu penses que tu as déjà réussi !),

– il ne faut pas avoir peur de s’acharner !

– et un peu de chance (le premier coup, c’est toujours comme ça !).

Les nouveaux moves sont à la mode, mais il ne faut pas oublier de bosser ses gammes : un beau Chachoo ou un willi skyper 540, c’est du solide. Et quand c’est bien fait, tu marques beaucoup de points, plus qu’un culo cul dans l’eau ou autre…

La vidéo pendant les navs, peut apporter des solutions au niveau de la gestuelle, ainsi que pour tes positions lors de tes moves.

« Au niveau du matériel, il faut vraiment investir dans une planche de freestyle dans un état correct et adapté à ta morphologie. Il y en a pour tous les budgets : c’est vraiment accessible maintenant et très important pour la progression. Au niveau des voiles, quartier libre : tout est bon !!

« Une dernière chose : dans le windsurf, les pros sont très accessibles ! Au niveau des conseils, ils peuvent vraiment apporter des solutions en les consultant directement quand tu les vois sur le spot. Moi perso, je demande souvent des petits conseils et ça leur fait toujours plaisir s’ils peuvent t’aider.

A bientôt sur l’eau ! »

 

 

Romain Le Gouez

Romain Le Gouez (Photo WindAndSea Asso)

 

« 1 : Bien bosser à l’école : du moins suffisamment pour ne jamais avoir à redoubler (perte de temps) et de manière à avoir un bon boulot. Car même pour un pro du genre Antony Ruenes, le matos lui est offert, mais les voyages sont à sa charge en général. Bref, ce n’est le windsurf qui va te nourrir…

« 2 : Pour progresser : s’entraîner avec ses potes ! Et se motiver ensemble : par exemple, lancer un concours de spock. A celui qui en mettra un planning. Ou à celui qui arrivera à envoyer un double spock. Si tu as pas de potes qui ont ton niveau, décide, un jour où il y a du vent, d’un move à poser. Et tu t’y mets ! Tu te trouves un coin bien flat, sans trop de clapot et tu envoies et tu fais des petits bords. Cela ne sert à rien de traverser le spot, à part te fatiguer. Regarder les vidéos, ça aide aussi.

« 3 : Pour les moves: l’Air jibe est le passage obligatoire, puis après spock, et lolyspock.

Le lolyspock planning, il faut envoyer au travers ou très légèrement abattu, sans faire de courbe, en restant proche de la voile.

Puis le flaka en bâbord : il faut faire une courbe large, puis envoyer la voile sur le côté, ainsi que son corps, en regardant vers la gauche, histoire d’orienter les épaules et d’entraîner le reste du corps. Bras avant tendu à fond vers le vent, bras arrière plié à fond, comme ça la puissance de la voile est neutralisée quand tu vas te retrouver face au vent.

En aire jibe, tu vas te tuer les chevilles mais c’est normal… Aussi tu peux t’entraîner en pieds inversés : le plus facile sera le puneta clew (pieds inversés, fausse panne).

« 4 : Matos : une board de 90 litres, c’est le plus polyvalent. Tabou freestyle, F2 , Patrick (un peu cher)… Je pense que les Tabou pardonnent plus les erreurs : c’est ce que j’ai et c’est top !

Il est important d’avoir un bon aileron : ça change la vie ! Les Mb Fins sont très bien, les Maui Ultra Fins sont top aussi ! Ceux de série sont bof en général, et tirent de l’eau… En changeant, tu gagnes en vitesse.

La voile : le choix est large. Les 4 lattes sont bien. J’ai ma Pure de chez Gaastra : très bien. Le mât, extrêmement important, rend une voile pourrie en une voile correcte, donc une bonne voile en voile top. Le wish, un carbone évidement, mais c’est plus cher… En alu, tu as les North qui sont bien. Attention, en front, un wish alu peut se plier et se tordre.

« 5 : L’entraînement : penser à faire des étirements. Quand t’es jeune, tu t’en moques un peu. Là, j’ai 26 ans et mes genoux ont mal, je dois étirer ! Jambes, épaules… »

 

La Gopro et le windsurf


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Cette caméra permet d’avoir des photos ou vidéos encore plus proches de nos actions sur l’eau. Cependant, lorsqu’on n’utilise uniquement cette caméra, il faut penser aux angles et images qui seront utilisés pour le montage vidéo. Ce n’est pas une bonne idée de prendre des prises trop longues sans action particulière ou depuis le même angle.

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Les supports sont chers, mais avec un peu de réflexion, il est possible de trouver des moyens pour découvrir plusieurs angles différents.

MOUNTS


1/ Le support accroché sur le dos a deux tailles différentes. J’utilise principalement celui qui a le bras le plus long, mais il bouge un peu. En mouvement, il n’y a pas de problème.
En waterstart c’est un peu compliqué, du coup je lève au tire veille. Il faut faire attention lorsqu’on porte la voile, car on peut vite abîmer quelque chose.


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2/ Il s’agit d’un support qui permet de placer la caméra n’importe où.

3/ Les pièces supplémentaires sont très utiles pour avoir différents angles de vue à partir d’un support ou pour corriger un angle. J’ai également quelques supports en forme de bâtons.

4/ Les extensions en forme de tube ont différentes longueurs. Le plus long mesure 1m et peut se rallonger jusqu’à 2 mètres. Le plus court a une bonne prise en main avec un leash (pour éviter de le perdre dans l’eau).
Le dernier est un bâton directionnel qui comporte des flotteurs. Je peux ajuster la flottabilité en changeant le nombre de flotteurs jusqu’à avoir le bâton juste au niveau de l’eau.
Le poids se trouvant au bout du bâton garde la caméra stable. La ligne de flottaison m’indique où se trouve la caméra.


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La caméra Gopro a un support pouvant se fixer sur le wishbone et le mât (avec têtière). Je ne l’utilise pas tant, car ce n’est pas super solide. J’ai plutôt tendance à l’utiliser sur des bâtons quand il n’y a pas de risque de choc.

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Le support que j’utilise le plus est le « Fly » et il est génial ! Il s’attache n’importe où, il est super solide et s’adapte facilement.

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Sur ma planche de windsurf, je n’utilise pas de support pour planche, car la caméra se trouve exactement là ou le mât frappe lors d’une catapulte. C’est un peu cher pour risquer d’abîmer ou de perdre la caméra.

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Je l’utilise sur un surf ou un SUP.




Lorsqu’on utilise régulièrement le support, on a une meilleure idée de ce qu’on peut en faire.
Ainsi, la première chose que je fais est de regarder les conditions et réfléchir à la meilleure prise de vue ou manœuvre en vue d’un bon résultat.

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Ensuite, il faut regarder la direction du soleil, car filmer en direction du soleil ne donne rien ! Est-ce qu’il est sur l’aller ou le retour ? En fonction de cela, il faut placer la caméra dans le bon angle de vue.
Parfois, on n’a pas le choix concernant l’angle du soleil et il faut faire avec le résultat.

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Lorsque vous faites des séquences, il faut voir quels sont les autres angles qui se prêteraient pour les montages vidéos et donc il ne faut pas hésiter et faire d’autres sessions.

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Il ne faut pas oublier d’être créatifs et de faire un maximum de prises de vue. Cela donnera un très beau montage vidéo.

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Ces caméras sont des caméras d’actions, et ces actions sont ce dont vous avez besoin pour votre montage vidéo. Il faut faire de courtes prises de vue, afin de rendre le travail de montage plus facile.
Si vous allez sur l’eau, la lentille sèchera rapidement et le sel fera des dépôts. Il est donc il est important de la garder mouillée pour qu’elle reste propre.
Lorsque la caméra fonctionne pendant longtemps, il peut y avoir de la buée. Il faut donc l’éteindre régulièrement et la laisser reposer.
La mise au point se fait jusqu’à 1m50, donc il faut trouver quelque chose à cette distance pour que cela soit intéressant, sinon il faut se rapprocher du sujet.
Afin d’avoir le meilleur d’une session, il faut changer d’angle régulièrement et prendre différentes prises de vue.




Backside Air selon Noah


Photographe : J. Piña




Le Backside Air est un move assez facile à apprendre, car il peut être réalisé avec vagues, sans vagues, vent faible ou vent fort.
Pour apprendre ce move, le mieux est le vent side-on shore, ainsi le vent nous pousse dans la vague en cas d’échec. Pour apprendre cette manœuvre, il vaut mieux être un peu surtoilé.


Point nº 1 :

Au moment de chercher le move, il faut lire la vague. Quand on voit que la lèvre va venir sur nous, on fait un bottom turn en backside, c’est-à-dire, un coup de lof sec, afin d’aller taper la lèvre.


Point nº 2 :

Après avoir tapé la lèvre, il faut coucher la voile, afin de flotter au-dessus de la vague.

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Point nº3 :

Avant d’atterrir, il faut pousser fort avec la main arrière (bien écarter les deux mains) pour que la voile arrête le mouvement du vent.

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Point nº 4 :

La réception est le plus important ; quand on est prêt à atterrir, après avoir poussé sur la main arrière et stoppé le vent dans la voile, il faut se grouper en contractant tout le corps.

backside air


Le backside air donne accès à différents moves en freestyle et en vague comme, par exemple, le backside 360 (aussi nommé Shaka en freestyle) et le Pasko (move permettant de marquer des points en compétition) !!!