La Nouvelle-Calédonie

 

PHOTOGRAPHE : Bryan Gauvan et Patrice Morin

 

24 000 km2, c’est la superficie du plus grand lagon du monde entouré d’une barrière de corail longue de 1600 km, celui de la Nouvelle-Calédonie.
La population est composée de 245’580 habitants qui profitent quotidiennement de ce merveilleux lagon dont 15’ 743 km2 sont reconnus par l’UNESCO au titre du patrimoine mondial, soit 66 % du lagon total. Plus de 350 espèces de coraux et quelque 1600 espèces de poissons ont été recensés, ce qui fait de ce lagon, un lagon riche en faune et flore. La température de l’eau varie entre 22 et 30 °C en fonction des saisons.

La Nouvelle-Calédonie, collectivité française, est située dans l’Océan Pacifique Sud à 1’700 km de Sydney en Australie et à 1’500 km au nord de la Nouvelle-Zélande.

La Grande Terre, l’île principale de la Nouvelle-Calédonie, est longue de 400km et entourée par les Iles Loyautés à l’Est, Maré, Lifou et Ouvéa, les Iles Belep à l’extrême Nord du « caillou » et la fameuse Ile des Pins avec sa prestigieuse piscine naturelle.

Lifou - Baie-de-Chateaubriand Ouvéa

Ile-des-Pins

windsurf nouvelle Calédonie

 

Le territoire insulaire Néo-Calédonien jouit d’un climat tropical profitant des fortes alizées orientées sud-est avec une moyenne de vent d’été égale à 20 nœuds. La Nouvelle-Calédonie possède deux saisons uniquement : la saison chaude et humide et la saison fraîche. La saison chaude, ou saison des cyclones, débute mi-novembre et se termine mi-avril. Elle est caractérisée par des hautes températures comprises entre 28° et 32° et ressentie aux environs des 40°C dus au taux d’humidité important mesuré à plus ou moins 87%. Durant cette période, de nombreux cyclones ou dépressions tropicales (plus faible que le précédent) peuvent être enregistrés. Ainsi, le cyclone Erica (13 et 14 mars 2003) a permis d’enregistrer des vents les plus puissants qu’a connus le territoire à 234 km/h !
La saison fraîche est une saison relativement douce pour le thermomètre et le pluviomètre. Des températures moyennes varient entre 15° et 20°C. La température la plus basse a été enregistrée à 2,3 °C à Bourail en 1965.

Anse-vata

 

Les vents dominants et humides permettent à la côte Est d’avoir un paysage de forêts tropicales denses, comprenant des palmiers, cocotiers, etc. En revanche, la côte Ouest qui est protégée des vents dominants par la longue chaîne de montagnes est donc plus sèche et permet d’avoir un paysage de longues et larges plaines herbeuses et de savane. Le littoral, lui, est dominé par la mangrove. (cf : le cœur de Voh.).

Mangrove

 

La biodiversité calédonienne est riche. Elle recense plus de 15’000 espèces endémiques à la Nouvelle-Calédonie avec notamment le cagou (emblème du territoire), le niaouli, etc.

La Nouvelle-Calédonie est un paradis pour le windsurf. Elle présente de très nombreux spots pour les différentes pratiques du sport. En partant du spot de la Côte blanche et « Bercy » pour le freestyle, ensuite par l’Anse Vata pour le slalom et les îlots, notamment l’Ilot Maitre, l’Ilot Goéland, Mb Coin ou Ténia pour les spots de vague, etc. À noter que ces spots ne sont qu’une infime partie des spots les plus proches de la capitale, Nouméa. De nombreux autres spots sont également atteignables par bateau.

Bercy

 

Les photos sont soumises aux droits d’auteur.
SOURCE : Wikipedia, Météo NC

Jérémy Barralis

 

A la rencontre d’un windsurfer du Var …

 

Jeremy barralis

 

Prénom : Jérémy
Nom : Barralis
Age : 21 ans
Taille / Poids : 173/70 kg
Localisation géographique : Fréjus mais originaire de la Valette (83)

 
Sites Webs :

1. http://www.windsurf83.fr
2. http://www.varactionphoto.fr
3. http://www.teamrallyefarledois.com
4. http://www.freeride-attitude.com
5. http://www.freeride-attitude.tv

 

L’interview :

 

Espace Windsurf (EW) : Quand et comment es-tu atterri dans le milieu du windsurf ?

Jérémy Barralis (JB) : J’ai commencé le windsurf tout à fait par hasard : quand j’étais jeune, à l’occasion d’un séjour à Crozon, en Bretagne. J’ai découvert la voile (le catamaran, puis rapidement la planche à voile) avec des copains de classe. 7 ans ont passé et la passion a pris le dessus !!!

 

EW : Quel est ton emploi du temps ?

JB : Mon emploi du temps… assez chargé à vrai dire. Du lundi au samedi dans un surfshop; mais pas comme tout le monde l’imagine. Je suis dans un petit bureau, les yeux rivés sur mes deux écrans, entre les lignes de code et les calques sous photoshop.
Je suis intégrateur/infographiste pour le site www.freeride-attitude.com

 

EW : Quelle place prend le windsurf dans ta vie actuelle ?

JB : Le windsurf c’est un peu, donc, mon quotidien. Tous les jours je baigne dans le monde de la glisse. Ces derniers temps, le windsurf a été revu à la baisse. Fréjus est une zone plus propice au kite qu’à la planche… Enfin comme je l’entends : c’est-à-dire avec du vent et surtout des vagues !!! De plus, un gros projet, qui dure depuis 6 mois maintenant, me contraint à mettre de côté quelques sessions.

 

EW : A quel point aimes-tu ce sport ?

JB : Ce sport, c’est un peu ma philosophie… ma façon de vivre. Le windsurf me permet de faire des rencontres, de m’exprimer aussi bien sur l’eau que sur mon site internet, mais aussi à travers mes photos que j’adore prendre.
L’amour pour ce sport est donc un concentré de sentiments, de passion et d’expressions.

 

EW : Sur quel spot navigues-tu principalement ?

JB : Je naviguais, jusqu’à juillet dernier, surtout sur les spots de l’Almanarre, la Bergerie, la Coudou, le Brusc… Bref les spots qui marchaient en priorité entre l’est et l’ouest de Toulon.
Aujourd’hui, obligations professionnelles obligent, je suis plus contraint à naviguer sur des spots de «freeride» sur Fréjus et ses alentours. Il y a bien le spot de Beauvallon qui fonctionne de temps en temps en vague, mais les spots les plus accessibles sont souvent plats et peu ventés. Le mistral a du mal à arriver jusqu’à la Baie de St Tropez et, quand il arrive, c’est souvent rafaleux et plat !

 

EW : Quel est ton trip préféré ?

JB : Mon trip préféré… Je n’en n’ai pas fait énormément, mais, celui qui me reste le plus en mémoire, c’est la Corse. Aussi étrange que cela puise être, j’ai adoré naviguer sur ces spots, la liberté de prendre la voiture et de s’arrêter là où les conditions semblent bonnes. Ce qui me reste surtout en mémoire, c’est le paysage, la couleur de l’eau et l’ivresse réunie de tous ces éléments.

 

EW : Quel est ton matos ?

JB : Pour être précis dans ma réponse, j’ai deux quivers : le mien perso, comme diraient les jeunes, mais aussi celui du surfshop.
Mon quiver est très typé vague et vent fort : de 3 .7 à 4.7 en voiles de vague (Zone); et en planches de vague : une 60 litres complétée d’une Acid 74 litres.
Mais comme ce quiver était surtout destiné à des conditions pour l’Almanarre et la Coudou, et qu’aujourd’hui je n’ai plus l’occasion de naviguer dans les vagues, j’utilise du matos de l’année moins typé et plus polyvalent.
J’ai une fanatic Freewave TE 75, une planche de slalom JP Carbon et des voiles Combat, Fly. C’est pas le matos que je préfère, pour être franc, mais c’est le matériel qui passe le mieux dans les conditions dans lesquelles je navigue.

 

EW : Quel est ton petit plus (hobby autre que le windsurf) ?

JB : Mon petit plus ? Ça tourne toujours de près ou de loin au windsurf, en fait. J’adore la photographie et l’internet. J’ai mon site windsurf83, qui est aujourd’hui la plateforme de la communauté des windsurfers du Var.
La photographie, j’ai commencé à la pratiquer peu après avoir mis les pieds dans les straps. Alors que les conditions étaient trop violentes pour mon gabarit et mon niveau, j’ai sorti le petit bridge pour immortaliser les sessions. Je me suis pris au jeu et la passion m’a piqué. J’ai investi dans du matériel, j’ai eu plus de disponibilité et mon travail a commencé à être reconnu.

 

EW : Quelle est ta plus grande qualité et/ou ton plus grand défaut ?

JB : Ma qualité, je dirais que je suis un battant et que j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même.
Mon défaut serait que, des fois, j’en fais trop sans penser un peu à moi.

 

EW : As-tu envie de rajouter quelque chose à ton interview ?

Je te remercie pour cette petite interview et je te souhaite une bonne continuation pour ton site !!!

 

Jeremy barralis