Thomas Vincent

thomas vincent - windsurf

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Date de naissance : 17/09/1990

Adresse : J’habite à la Baule en Loire Atlantique

En quelle année es-tu ? Travailles-tu ? Je suis Osteopathe depuis peu et encore en formation, en première année d’un diplôme universitaire en Nutrition et Maladies Métaboliques

 

 

Espace Windsurf (EW): À quel âge as-tu commencé à naviguer ? 

Thomas Vincent (TV) : j’ai commencé à naviguer à l’âge de 10 ans sur un lac en Touraine avec un copain et depuis je navigue au taquet.


EWSur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ? 

TV : Je suis tous les jours sur l’eau, que ce soit en SUP de race, SUP de vague, SUP sailing ou windsurf :).

 

EWComment te déplaces-tu sur ton spot ? 

TV : Je me déplace en voiture, car je n’ai pas le choix !

 

EW: De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ? 

TV : 30 sec … j’habite à 200 m de la mer. 😀 !!

 

EW: Qu’es-tu en train de travailler ? 

TV : Je bosse actuellement tous les moves à contre, Burner, air bob…

 

EW: Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

TV : Oui, il y en a énormément et la baie est remplie de club de voile.

 

EW: Quelle est (était) l’implication de tes parents? 

TV : Quand j’étais plus jeune et que je faisais de la planche à dérive, mes parents m’ont soutenu à 200 %. Ils ont dû faire quelques sacrifices pour qu’on puisse se voir, étant en internat lorsque j’étais en sport étude et tout le temps en déplacements pour les compétitions. 


EW: Tes frères et sœurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ? 

TV : J’ai un frère qui ne fait pas de windsurf et je suis le seul de ma famille à en faire !

 

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EW: Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas? 

TV : Euh je ne sais plus haha…


EW: Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ? 

TV : Oui je navigue avec des gens de mon âge même si la majorité d’entre eux sont plus vieux que moi, le windsurf demande du temps et de l’argent …

 

EW: Penses-tu avoir de la chance? 

TV : Oui, c’est certain, car être tous les jours sur l’eau c’est une chance. Il faut en profiter tant que c’est possible !


EW: As-tu un entraîneur? 

TV : Pas en planche, généralement on se coache entre nous pour réussir à progresser et à se filmer pour voir les erreurs. 

 

EW: Que maîtrises-tu le plus? 

TV : Le spock 540 et le flaka, ce sont les figures de base donc il n’y a pas une sortie ou ces moves n’apparaissent pas.


EW: Comment apprends-tu? 

TV : En regardant les autres naviguer et en regardant les vidéos en boucle. 


EW: En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ? 

TV : La répétition du move en corrigeant ses erreurs quand on arrive à les voir. En vague c’est aérien donc l’engagement et sa visualisation dans l’espace sont importants. En freestyle il n’y a pas de secret il faut répéter répéter répéter.


EW: Quels sont tes meilleurs résultats?

TV : 7e en Championnats du Monde bic, 7e en Championnat d’Europe RSX pour ce qui est des plus grosses compétitions, 12e du Raid La Tranche Ile de Ré, plusieurs fois champion de ligue… 


EW: Quels sont tes objectifs en windsurf? 

TV : Maintenant que j’ai fini mes études je peux me consacrer à 100 % dans le windsurf donc je vise de faire le tour PWA, les AWT pour les plus proches et bien sûr le Tour Français en vague. La plupart font l’inverse ou ne font pas d’études. Pour ma part,  j’ai fait des choix différents le but n’étant pas d’être champion du monde, mais d’évoluer à haut niveau en se faisant plaisir tout en gardant cet esprit de compétition.


EW: Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…) 

TV : Quand j’étais plus jeune je focalisais sur le shaka. C’était mon move préféré, mais maintenant qu’il est acquis je ne sais pas ce serait probablement un move de vague push forward ou air chachoo mais les objectifs sont déjà d’avoir le même niveau des deux amures en saut !


EW: Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ? 

TV : On va dire que j’essaie d’avoir une alimentation équilibrée même si c’est parfois difficile après une grosse session et la fatigue et alors là, une bonne pizza c’est pas mal !!! ahahah généralement dans une journée type, je mange un muesli avec yaourt et fruits le matin, une collation après mon premier entrainement de SUP, viande type poulet avec du riz ou pâte le midi, collation avant le deuxième entrainement ou la session de planche et le soir repas plutôt léger en évitant les glucides donc le plus souvent du poisson avec des féculents. Je fais surtout attention à mon hydratation et c’est pour moi la chose la plus importante pour éviter les petites blessures.

 

EW: Quel est le spot que tu as préféré? 

TV : En France je dirais Quiberon et Sainte-Barbe  par Sud Est qui est vraiment un spot incroyable avec de superbes vagues. A l’étranger je dirais Misty Cliffs en Afrique du Sud un peu au nord du Cap de Bonne-Espérance où la vague est radicale et l’eau est turquoise. C’est un endroit magique.

 

EW: Quel est ton rider préféré? 

TV : En freestyle mon rider préféré est Adrien Bosson. Il est propre dans ses moves, super doué, et c’est un mec vraiment cool dans la vie. En vague Jaeger Stone sans hésitation le « Monsieur Style ». Il est incroyable sur l’eau, tout a l’air facile et super tweacké j’adore !

 

thomas vincent - windsurf


EW: Lis-tu des magazines de windsurf ?

TV : J’avoue que je lis de moins en moins ou alors pour voir les copains dans les magazines 🙂


EW: Comment décrirais-tu le windsurf? 

TV : Je dirais que le windsurf est un sport magique avec des sensations incroyables. Une fois sur l’eau plus rien n’est important sauf le prochain move qu’on va rentrer ! Le windsurf est en train de reprendre de l’ampleur je trouve même si c’est un vrai parcours du combattant pour faire des épreuves dignes de ce nom et faire du spectacle. Le matériel a bien évolué les jeunes peuvent apprendre dans de meilleures conditions et c’est important pour faire perdurer notre sport et leurs donner envie de s’y mettre à fond. C’est un sport de passionnés qui n’est pas facile, mais c’est un beau sport qui nous permet de voyager et de naviguer dans des décors de dingue. Continuons à faire vivre ce sport !
EW: Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ? 

TV : Toute ma vie ce serait un peu optimiste. Disons le plus longtemps possible si mon physique me le permet .


EW: Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ? 

TV : Oui je suis sponsorisé en grande partie pour ce qui est du matériel principal donc voiles et planches.  Je suis ambassadeur pour le foil Rods Man qui ne m’appartient pas, mais c’est en prêt. Pour les accessoires et les combinaisons, je bénéficie d’un pourcentage.

 

EW: Que souhaites-tu rajouter ? 

EW : RAS

Backside Air selon Noah


Photographe : J. Piña




Le Backside Air est un move assez facile à apprendre, car il peut être réalisé avec vagues, sans vagues, vent faible ou vent fort.
Pour apprendre ce move, le mieux est le vent side-on shore, ainsi le vent nous pousse dans la vague en cas d’échec. Pour apprendre cette manœuvre, il vaut mieux être un peu surtoilé.


Point nº 1 :

Au moment de chercher le move, il faut lire la vague. Quand on voit que la lèvre va venir sur nous, on fait un bottom turn en backside, c’est-à-dire, un coup de lof sec, afin d’aller taper la lèvre.


Point nº 2 :

Après avoir tapé la lèvre, il faut coucher la voile, afin de flotter au-dessus de la vague.

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Point nº3 :

Avant d’atterrir, il faut pousser fort avec la main arrière (bien écarter les deux mains) pour que la voile arrête le mouvement du vent.

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Point nº 4 :

La réception est le plus important ; quand on est prêt à atterrir, après avoir poussé sur la main arrière et stoppé le vent dans la voile, il faut se grouper en contractant tout le corps.

backside air


Le backside air donne accès à différents moves en freestyle et en vague comme, par exemple, le backside 360 (aussi nommé Shaka en freestyle) et le Pasko (move permettant de marquer des points en compétition) !!!


Quelques bons spots à Madagascar




Après avoir évoqué mon nouveau spot à Cape Town, un petit pas en arrière pour vous décrire mes ‘home spots’ à Diégo-Suarez (Antsiranana) Madagascar.

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1) La Baie des Français


Officiellement élue la 2e plus belle baie du monde après Rio De Janeiro, la Baie des Français a acquis son nom par rapport au passé colonial de la ville. Dans la Baie des Français se trouve le pain de sucre (îlot au milieu), ce qui rend la baie plus unique et plus belle. La baie est très grande et il y a la Mangrove tout autour. Le pain de sucre est sacré et tous les samedis matin, on peut voir des dizaines de personnes sur la plage et dans l’eau demandant la bénédiction des esprits.
Les statistiques de vents sont stables, mais le vent (Varatraza) est souvent irrégulier. Le vent souffle direction Sud-Est avec une moyenne de 20-25 nœuds. Le spot est bump and jump, donc c’est cool pour le freeride et même le slalom. Il est préférable de rider derrière le pain de sucre, car il y a plus d’espace et plus de vent.

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2) La Baie des Sakalava


Spot mondialement connu, la Baie des Sakalava est le spot où j’ai fait mes premiers sauts et surfs. Facilement accessible depuis chez moi, j’y suis souvent, car j’ai un bungalow sur la plage. J’ai fait mes premiers frontloops et backloops sur ce spot. Du gros crash dû à un surf mal calculé au bonheur de se satelliser à plusieurs mètres pour un high jump au-dessus des autres riders, la Baie des Sakalava est mon vrai ‘home spot’. J’y ai beaucoup de souvenirs avec mes amis sur ce spot, le challenge entre jeunes y est présent dès qu’on ride ensemble, à savoir qui est le plus fort ?! Sans compter des rigolades et de grosses frayeurs au cours des 4 h de sessions par jour. La baie est grande et fait le tiers de la Baie des Français. Le lagon est parfait pour le freestyle, le freeride et le slalom. Ce n’est pas profond et lorsqu’on veut aller dans les vagues, c’est à environ 900 mètres / 1km de la plage. Le reef est divisé en deux par un îlot au milieu du spot. A gauche, les vagues sont dangereuses et il faut être vraiment bon pour bien les surfer. A droite, le reef fait 300 mètres et c’est un parfait terrain de jeu. La majorité des riders restent donc à droite. L’odeur du corail sur le spot est fort, le paysage est pur, tout y est nature et les photos sont toujours belles lorsqu’on ride dans la Baie des Sakalava.

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3) La Mer d’Émeraude


Ce spot est également mondialement connu du fait de sa beauté. En effet, le lagon de 10 km2 environ porte son nom du fait de la lucidité de l’eau, c’est une énorme piscine et la mer y est turquoise d’où son nom ☺.
Pour y avoir accès, il faut prendre le bateau à Ramena, village de pêcheur. Il faut 30 à 45 minutes pour y accéder, en passant par la Petite-Passe, la Grande Passe étant réservée aux navires. Il faut bien ‘checker’ la marée afin d’attendre qu’il y ait assez d’eau pour pouvoir passer.

Le spot est parfait pour tout : le freestyle, les vagues, le slalom et le freeride. Le lagon est géant, donc on a de l’espace. Parfois, on peut même confondre le ciel et la mer tellement c’est beau !
Il y a 2 spots de vague : Toreky et Suarez (2 noms d’îlots).
Toreky est un rocher où les vagues sont assez grosses, environ 2 à 3 mètres (4 mètres quand c’est jour de gros). Celles-ci sont sur un reef qui n’est pas très profond.

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Rider à Toreky requiert du courage et de bonnes qualités en tant que waverider. C’est un bon spot lorsque Suarez est à sec.
Suarez est un îlot très touristique et c’est généralement le lieu où les touristes vont lorsqu’ils sont à la Mer d’Émeraude. Le spot de vagues est à 150 mètres de la plage. Suarez est le meilleur spot lorsqu’il s’agit de vagues. Des magnifiques séries, des vagues puissantes, pas de clapot pendant le bottom turn et le vent y est plus fort que dans la Baie des Sakalava. C’est probablement le seul spot où l’on peut faire des aerials et être sûr de retomber avec la vague et non derrière elle.
Le spot est très bien, cependant, comme à Toreky, il faut savoir bien surfer. Il n’y a aucune sécurité et le courant y est très fort, alors si l’on veut rider à la Mer d’Émeraude, il faut absolument être accompagné. Ne jamais y aller seul sans avoir prévenu.

En ce qui concerne les requins, j’en ai déjà vu sur les deux derniers spots décrits, mais les chances d’être attaqué sont nulles.
Au final, la Mer d’Émeraude est un spot magnifique qui vaut la visite, si vous êtes de passage à Diégo-Suarez !

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4) Ambolobozokely


L’an dernier, j’ai découvert un nouveau spot et j’y ai organisé une compétition de kitesurf. C’est un spot on shore où le vent est vraiment fort. Ce spot est parfait pour le slalom, le freeride et surtout le freestyle et je n’ose même pas imaginer ce que Gollito ferait sur ce spot…
Un peu plus tôt dans l’année, j’y suis allé avec Graham Ezzy et tout le crew pour tourner un film. Les vagues étaient démentes, super dangereuses et incroyablement dévastatrices. Il y avait une dévente pas possible, ce qui empêchait de faire les waterstarts à certains moments. On a eu du 2 mètres sur toutes les vagues et très peu de fond parfois. Ce spot se trouve très loin dans la brousse. Tout le long de la côte, on pouvait voir des vagues déferler sur les rochers.
Dans quelque temps, je me ferai bien un trip en suivant toute la côte Est à la recherche du spot parfait, qui sait, peut-être qu’il existe un Jaws Malagasy ☺.

ambolobozokely


Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions !

 

 Un article d’Alexandre Feutré avec l’aide d’une nutritionniste

 

Les sportifs de haut niveau se préparent de longs mois avant une compétition : entraînement, technique… et régime alimentaire ! Le Windsurf comme toute pratique sportive réclame des menus adaptés.

Continuer la lecture de « Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions ! »

Windy Wellington !

 

ARTICLE : Antoine Albert

 
 

Lyall Bay est le spot sur lequel j’ai le plus navigué durant mon séjour, que ce soit en freestyle ou en vagues, car ma famille d’accueil habitait à 790m de cette plage.

 

Wellington est la capitale de la Nouvelle-Zélande, située dans le détroit de Cook tout au sud de l’île du nord. C’est une ville super ventée qui offre un gros potentiel de navigation. Ce n’est pas une très grande ville, ce qui la rend paisible et tranquille, propre et civilisée. J’y ai passé 2 mois cette année (février-mars) pendant l’été, donc les températures y étaient assez douces et les conditions variées. Le soleil se couchait vers 20h30 permettant des sessions en fin d’après-midi.

 

          Matériel à prévoir

 

Je suis parti avec 2 boards : 2 Starboards 2010 Quad 71 et Flare 88 et 4 voiles : 3.6 / 4.0 Gaastra IQ et 4.8 / 5.2 Gaastra Pure et une combinaison intégrale étanche 3/2 mm.

Voici mes conseils :

 

    1. Un pure waverider

– 2 boards au moins: une toute petite, genre 65-70L et une grosse genre 85-90L

– 3 (ou 4) voiles suivant votre gabarit: 4.0 / 4.5 / 5.0 (tailles utilisées par tous les locaux) et prenez un mouchoir de poche genre 3.5 ou 3.6 car j’ai eu 2 ou 3 sessions avec 45-50 noeuds établis à la rue complet en 3.6 …

    1.  Un pure freestyler

– Si possible 2 boards (80 et 90L ou 90-100L suivant votre gabarit)

– 3 (ou 4) voiles : (4.0) / 4.4 / 4.8 / 5.2

    1.  Un freestyler/waverider (comme moi)

– 2 boards : 1 petite de vague et une de freestyle

– 4 (ou 5) voiles: 3.6 / 4.0 / (4.4) / 4.8 / 5.2

 

Vous pouvez également prévoir :

– Une combinaison intégrale 3/2mm ou, éventuellement, pour les très frileux une 5mm.

– Un surf Fish entre 5.4 et 5.10 ou un longboard (beach break).

– Un skate longboard pour se déplacer (je n’avais pas encore mon permis de conduire ;-)) ou pour faire de la descente (il m’a été vital !).

 

          Conditions

 


    1. Vagues :

Il s’agit de vagues de sable (mais la houle vient du Pacifique) cross on tribord (comme Pozo mais de l’autre côté, c’est-à-dire qu’on surf backside) sur les 2 spots de vagues avec vent fort à très fort (de 25 a 55 nœuds). Avec un peu de chance il peut y avoir du side shore mais c’est extrêmement rare. Des fois, il y a des vagues et du vent léger autour de 15 nœuds mais toujours cross on.

    1. Freestyle :

Les conditions sont assez différentes suivant les spots mais avec quand même un point commun : le vent y est très irrégulier. Il y a de grosses rafales qui arrivent d’un coup suivies de molles avec mer d’huile juste derrière. Trois spots sur quatre son très clapoteux et le dernier est très plat mais obligeant des bords très courts. Il y a aussi un spot de vagues qui est également un bon spot de freestyle par vent modéré, donc possibilité de mixer freestyle/wave, car le plan d’eau est très plat entre les vagues.

 

          Spots

 

    1. Vagues :

 

A Wellington, il y a deux spots de vagues proches de la ville: Plimmerton et Lyall Bay
 

Lyall Bay :

Lyall Bay est le spot sur lequel j’ai le plus navigué durant mon séjour, que ce soit en freestyle ou en vagues, car ma famille d’accueil habitait à 790m de cette plage, me permettant d’aller à pied les quelques fois où je n’avais pas de transport. Cette plage est exposée plein sud avec l’aéroport à l’est et une falaise à l’ouest. La meilleure orientation du vent est le sud ouest ! Par sud est (très rare), le spot est complètement onshore, voire légèrement babord. Et par sud, un peu trop onshore. La houle rentre plein sud, crée des vagues assez courtes et relativement creuses tout en restant un peu molles. Les vagues sont mieux formées à marée basse. Le seul conseil que je peux donner serait d’éviter de se retrouver au point d’impact sans le matos lors d’un gros jour, car la vague est extrêmement puissante et je me suis fait plaquer au fond, alors qu’il y avait presque 3 mètres de profondeur… Flippant !! Les bons jours, on peut avoir du taille de mât aux séries avec un vent très fort autour de 35-40 nœuds. Autrement, il s’agit plus de freestyle en 5.2 avec des petites vagues autour d’un mètre qui peuvent aider dans certains moves.

 

      • Le problème majeur dans ces conditions est le surpeuplement du spot par les kites et les surfers … En effet, c’est un spot de surf mondialement réputé et il s’agit de l’unique grande plage sécurisée pour décoller une aile de kite. Mais rassurez-vous, passé 25 nœuds, seuls les windsurfers sont présents sur le spot !!  Le spot est, toutefois, un spot en ville, ce qui invite beaucoup de gens à la baignade !
      • Un post de lifeguard est présent avec un restaurant parfait pour le ‘ptit-déj’ ou le repas de midi. Je pense, cependant, que ces sauveteurs sont plus dérangeants qu’utiles pour nous ! Ils remplissent le spot avec leurs hors-bords ; par vent fort, ils sont presque absents et quand j’étais en difficulté (j’ai cassé mon mât en milieu de baie), ils s’amusaient à faire des high jump avec leur sécu…
      • En ce qui concerne le surf, le mieux est le vent du nord qui est complètement off shore, avec une houle du sud, créant des bons petits tubes et rendant le spot bien glassi.
      • Un surfshop est présent juste sur le spot avec location de surf et réparation en prime.
      • L’eau et le vent sont souvent froids sur ce spot, car il est orienté plein sud.
      • Nous pouvons gréer sur l’herbe !

 

Plimmerton :

Plimmerton est un super spot pour débuter dans les vagues ou pour satelliser des énormes jumps !! C’est une grande baie située à 20 minutes de voiture au nord de Wellington et qui fonctionne uniquement avec du vent fort de nord est, une houle de nord et avec une marée basse.

Les vagues y sont très molles et souvent longues (sauf quand elles s’arrêtent de dérouler…), sans danger, avec la possibilité de faire 3 a 4 rollers. Les vagues sont très espacées les unes des autres, déroulant sur fond de sable et permettant tout niveau de waveriders !

      • Sur ce spot, on grée dans l’herbe, ce qui est pratique et confortable !
      • Il y aussi des toilettes et une petite douche qui permet de se rincer après la session.
      • Et un MacDo sur la route du retour … parfait pour engloutir un bon goûter après une bonne session de planche !!!
      • Quelques kites sont présents, mais c’est assez rare, étant donné que le vent est souvent fort. Par contre, il n’y a aucun surfer car les vagues, déjà extrêmement molles, sont au milieux de la baie de Plimmerton.
      • Je conseille d’y aller avec un rider local, car la route n’est pas si compliquée mais elle est difficile à trouver la première fois, il faut connaître l’endroit.

 

    1. Freestyle :

Durant mon séjour, j’ai eu l’occasion de naviguer sur les quatre spots majeurs de freestyle à Wellington : Lyall Bay, MCC, Worser Bay et Evans Bay.
 

Evans Bay, « The Ditch » :

Evans Bay est l’immense baie de Wellington avec au nord-ouest la ville et au sud l’aéroport. Ce spot fonctionne aussi bien par vent de nord que par vent de sud. On change juste de côté de la baie suivant la direction.

      • L’avantage de « The Ditch » est son formidable effet Venturi ! Ce qui fait le spot le plus fréquemment venté de Wellington.

 

Shark bay, la côte Est de « The Ditch », est le côté de la baie où l’on va quand le vent est nord. Le plan d’eau y est super clapoteux et très irrégulier, on grée dans l’herbe, mais la mise à l’eau se fait dans les cailloux.
 

      • C’est le spot le plus populaire de Wellington, car aucun danger n’est présent et c’est le seul spot du coin qui marche avec un vent de nord modéré.

 

Kio Bay, la côte Ouest de « The Ditch », est juste en face de Shark Bay et on vient naviguer de ce côté quand le vent est sud et light à modéré (quand Lyall Bay ne marche pas). A l’inverse du vent de nord, le spot est super plat mais le vent y est toujours très irrégulier, ce qui fait qu’en quelques secondes, on passe d’une navigation à la rue à être limite de plus tenir sur la planche tellement c’est mer d’huile…

      • Le bémol de ce spot est que l’on grée sur un trottoir au bord de la route, sur un béton bien rugueux et la mise à l’eau se fait sur une mini « plage » (un tas de gravier/galets) complètement déventée sur 10 mètres et qui disparaît à marée haute.

 

Worser Bay :

Worser  Bay est une grande baie située derrière Evans Bay. C’est un spot qui marche bien par vent du sud est ou par vent du nord. Ce spot est, comme tous les autres, toujours clapoteux avec un vent irrégulier, mais reste bon pour le freestyle et plus particulièrement sous le vent du Steple Rock par vent de nord car les cailloux bloquent le clapot et rendent le spot plat.

      • C’est sur ce spot que les débutants apprennent le windsurf. Un club de voile y est aussi présent.

 

MCC :

MCC est sûrement le meilleur spot de freestyle de Wellington !! En fait, MCC est la marina de Plimmerton, au sud du spot de vagues (dans la même baie) et le spot de freestyle est le chenal qui relie la baie à la Marina. Le fond est de sable. Cependant, il est recommandé d’y naviguer par marée haute car à marée basse le spot se rétrécit et le fond se rapproche… Le vent y est assez irrégulier et le spot fonctionne uniquement par vent du nord assez fort.

    • On grée dans une herbe parfaite, mais la plage est une plage de galets.
    • Le mieux est d’y aller avec un local, car il pourra vous indiquer les cailloux dangereux et vous amener sur le bon spot.

 

          Les locaux

 

Sans doute les plus gentils, accueillants et motivés du monde !!! En effet, la communauté windsurf de Wellington n’est pas très grande, c’est pourquoi ce sont toujours les mêmes mecs qui sont sur les spots. Sur une cinquantaine de windsurfers, moins d’une dizaine pratiquent le freestyle, mais tous sont extrêmement motivés et tendent les bras à n’importe quel windsurfer étranger !! Je me suis tout de suite fait plein d’amis avec qui j’ai partagé mes sessions et qui m’ont très généreusement fait découvrir les spots de Wellington ! Pour cela, je les remercie de tout mon cœur !! Ils sont tous connectés sur le forum d’un site local dans lequel chacun demande qui va naviguer, où et quand, les conditions, des conseils matériels et techniques… forum sur lequel je me suis inscrit et sur lequel je vous conseille de vous inscrire si vous allez faire un séjour la bas.

www.deepfried.tv

Inscrivez-vous au forum et c’est parti pour un séjour réussi !

 

En ce qui concerne les logements, je ne peux pas trop vous aider… J’ai été logé dans une famille d’accueil par l’intermédiaire d’une école d’anglais. Mais il sera toujours intéressant de demander sur le forum de Deepfried …

 

Bon voyage et bon ride !

 

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil sur le site de l’association des windsurfers locaux : www.wwa.org.nz