Deux foils pour les débuts et la performance

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ARTICLESacha Fortuné

 

Bonjour, je m’appelle Sacha Fortuné, j’ai 13 ans et  je vais, aujourd’hui, comparer 2 foils de chez Neilpryde , le RS FLIGHT AL et le RS FLIGHT F4 .

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Le RS FLIGHT AL est un foil rose sympathique visuellement, mais avec quelques imperfections au niveau du fuselage et des ailes où on aurait aimé une meilleure finition plus aérodynamique .

Contrairement au RS FLIGHT AL le F4 est en carbone avec des ailes plus affinées, voire coupantes, au niveau du bord de fuite .

Le foil en aluminium de chez Neilpryde est stable, mais offre des gites non justifiées au travers. Il offre de bonnes sensations bien que ses remontées au vent ne soient pas aussi bonnes que l’on imagine. Les changements de trajectoire sont violents et ne sont pas souples. Cela est dû certainement aux matériaux utilisés. 

Le foil en carbone de chez Neilpryde est plus souple sur les changements de trajectoire, il remonte mieux au vent, décolle dans moins de vent que le RS FLIGHT AL mais n’offre pas plus de sensations de vitesse bien qu’il aille plus vite (cela est certainement dû à sa stabilité et au fait qu’il sature moins vite RS FLIGHT AL au niveau de la vitesse). Sur le F4 les gîtes injustifiées ont disparu. 

En conclusion, le RS FLIGHT AL est un bon foil débutant qui sera utilisé plus pour le plaisir si vous recherchez de la performance tout en alliant plaisir et compétition le RS FLIGHT F4 est fait pour cela.

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Merci pour cette lecture! N’hésite pas à me laisser un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé et me suivre sur Instagram.

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Test foil AHD AFS-2 700

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Un article de Benjamin Longy

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Foil : AHD AFS-2 800

Flotteur : Planche convertible 80 cm de large

Conditions de vent : 8-18 knt clapoteux

Spot : La Baule

Voile : 7.8 m² slalom 4 cambers

Rider : Benjamin LONGY

A première vue le foil est très beau, le mat et le fuselage monobloc semblent fins et solides. De même pour les ailes, astucieusement fixées par des vis torx. J’aurais cependant apprécié une meilleure finition d’assemblage aile/fuselage, qui manquait à mon sens d’hydrodynamisme.

Le décollage est relativement rapide, mais il nécessite tout de même d’être bien lancé et d’avoir acquis une bonne vitesse avant l’appui sur le pied arrière pour l’envol.

En navigation, le foil est très sain et stable. Il permet une douce descente en contre gîte lorsque l’on attaque une remontée au vent. Les départs à la gîte injustifiés sont rares, de plus le cap est très bon.

L’AFS-2 est bien équilibré sur l’axe longitudinal, mais n’est pas très nerveux. Il nécessite d’être correctement réglé pour ne pas avoir à pousser sur le pied avant ou arrière durant toute la durée de la navigation.  Contrairement à certains autres foils, il n’est pas possible de donner un bref appui sur l’un des pieds afin d’ajuster le trim, qui sur ce modèle nécessite un appui long et fort.

Au final l’AFS-2 est un foil très accessible et facile d’utilisation. Il excuse les erreurs d’équilibre et permet une adaptation facile de par sa stabilité. La glisse est bonne mais l’impression d’en avoir encore sous la pédale est grande. Peut-être qu’une aile plus typée race corrigerait cette sensation…

Petit bémol à noter, un sifflement continu apparaît une foi en vol (mais ne perturbe en rien la navigation).

Le plaisir est de la partie et le foil vole longtemps sans fatiguer les jambes. Il dévore les kilomètres au près facilement une fois réglé. Il conviendrait très bien aux personnes désirant un foil performant sans pour autant rechercher un très haut niveau.

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Allez voir ce foil chez RideAll La Baule et louez-le dès maintenant ! Pas de doute, vous aurez envie d’en faire l’acquisition au plus vite !!!

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Voyager avec son matériel de windsurf : les 10 trucs à savoir

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Retour de Corée, photo : Enes Yilmazer

 

Tout d’abord, vous devriez regarder s’il n’est pas plus simple et moins cher de louer du matériel. Certains centres offrent du matos de dernière génération dans toutes les disciplines possibles. Néanmoins, si vous voulez absolument prendre votre matériel, vous devriez lire la suite.

 

1. Prendre le billet d’avion le moins cher n’est pas forcément idéal, car les frais de bag varient d’une compagnie à l’autre et cela influence totalement le prix final. Dans l’ensemble, un prix inférieur à 100 USD par bag est considéré comme un bon prix. Il faut également tenir compte du poids et des dimensions limites. Certaines compagnies n’acceptent même pas les planches.

 

2. Il vous faut de bons Les employés de l’aéroport ne sont pas réputés pour leur délicatesse et brisent souvent, trop souvent du matos ! Un bag plus lourd prendra en général moins d’équipement (sur une base de 32 kg max), mais sera plus sécuritaire car mieux protégé. N’hésitez pas à rajouter des vêtements et des protections en tout genre pour protéger votre planche.

 

Petit Tips : pensez à enlever vos straps pour faire paraître le bag plus petit et ne pas les abîmer.

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Pas toujours évident de préparer et peser le matos dans un petit appartement.

 

3. Apprenez à négocier et ne lâchez pas le morceau, sinon vous payerez deux à trois fois le prix normal. Renseignez-vous sur les sites web et montrez-leur la preuve. Pour être sûr que les petits avions puissent prendre vos bags, appelez avant de partir pour les prévenir que vous aurez du matériel. Si vous voulez enregistrer d’avance, il y a 9 chances sur 10 qu’ils refusent (ou chargent plus) et le notent sur votre dossier et donc visible par les agents à l’enregistrement. Néanmoins, si vous êtes seul dans l’avion avec du matériel, il n’y a aucun problème à avoir 2-3 bags.

 

4. Le visu joue beaucoup, donc ayez des bags propres et montrez que vous vous y connaissez. Faites paraître les sacs le plus léger possible.

 

5. Voyager avec du matos demande un effort physique et mental, car on vous fera courir partout dans l’aéroport (Orly Sud deux aller retours, c’est pas fun) avec vos sacs super lourds et qu’on risque de vous faire ouvrir, décrire tout et devoir négocier longtemps, etc… N’hésitez pas à vous mettre à l’aise. Un costume ne serait probablement pas une bonne idée.

 

Tips 2 : certaines compagnies autorisent jusqu’à 3 bagages de 32 kg en Business Class. Faites donc le calcul, car c’est souvent plus rentable et agréable 😉

 

6. Ne soyez pas étonné si vos bags sont en retard, cela fait partie du package. Évitez donc de changer de vols avec des compagnies différentes et un délai trop Si c’est la même compagnie, les bags suivront jusqu’au bout sans soucis.

 

7. À la réception des bags, pensez à checker vite fait s’il n’y a pas de casse, car une fois l’aéroport quitté, vous ne pourrez plus vous plaindre d’avoir une planche détruite.

 

8. Prévoyez suffisamment de temps (plus ou moins 3h avant le décollage selon la destination ou l’heure), le budget au cas où ils vous abusent et même après 30 min de négociation, vous devez payer plus (Haha! mon amie carte de crédit !) sinon vous restez à terre. Vous pourrez toujours déposer une plainte et demander remboursement en montrant les preuves. Toutefois, cela peut prendre du temps et ils ont généralement raison.

 

9. Demandez conseils à des pros voyageant avec parfois 5-6 bags, car ils ont l’expérience et sauront vous aider.

 

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Ne prendre que le nécessaire : photo : boardseekermag

 

10. Pour finir, comment préparer son bag ? je pourrais faire un article entier à ce sujet, mais le sujet a déjà été traité plusieurs fois sur le net… alors en gros, essayez de rouler vos voiles ensemble (du genre 4,6 et 4,8 ensemble) pour protéger les lattes et faux plis, placez vos mats entre les voiles. Personnellement, mes wishs sont au-dessus de mes planches avec du papier bulle sur les parties dures. J’utilise mes straps, harnais et autres pour protéger un peu partout. Je mets mes combinaisons au fond du bag pour que ça amortisse un peu plus la planche. Mes ailerons de slaloms sont généralement roulés dans mes vêtements de ma propre valise ou dans mon petit sac Unifiber couvrant bien les différentes petites pièces.

 

Tips 3 : S’ils sont un peu hésitants sur vos bags et que vous partez en compétition, demandez à l’organisation de vous donner un document officiel prouvant votre participation et n’hésitez pas à jouer le grand jeu en disant que la course est vitale pour votre saison, que tout peut se jouer là, etc…

 

Voilà les 10 points les plus marquants selon moi pour voyager avec son matériel de planche. À chaque nouveau voyage, on en apprend un peu plus pour passer facilement son matériel, on en voit des vertes et des pas mures mais on prend également beaucoup de plaisir à utiliser son propre matos ! C’est comme sa brosse à dents, après tout, ça ne se prête pas ! Tous ces conseils retracent diverses expériences que j’ai eues et que je ne vous souhaite pas, mais en espérant que cela vous servira.

 

Comment éviter les galères sur l’eau

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L’une des pires choses qui peut arriver lors d’une session est la casse du matos au large.
Voici quelques conseils pour éviter la catastrophe

 

SÉCURITÉ

Ne jamais abandonner sa planche !
C’est le seul moyen d’être repéré et, de plus, une planche qui flotte permet de se reposer.

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— 1616 est le numéro du CROSS (Centre Régional Opération de Surveillance et de Sauvetage) à appeler depuis un portable si l’on voit un planchiste en difficulté.

— En cas de blessure, il faut monter sur sa planche afin d’être visible et placer les bras en Y sans les agiter jusqu’à ce que les secours arrivent.

— Il faut toujours se tenir informé des conditions météo (marée, augmentation ou baisse du vent, taille et fréquence des vagues, courant).

— Il est important de repérer les différents dangers d’un spot (fonds rocheux, etc.).

— Si la température de l’eau est inférieure à 21 C °, il est conseillé de porter une combinaison isothermique.

— Il est conseillé de porter des protections corporelles (casque , chaussons , gilet d’impact…).

— Il est déconseillé de naviguer seul.

— Le gréement doit toujours être attaché par un lien élastique ou non à la planche, afin que le gréement ne coule pas si le pied de mât casse.

 

RÈGLES DE PRIORITÉ

Le respect des règles de priorité est impératif pour éviter les accidents :

— priorité au tribord amûres sur un bâbord amûre.

— En vague, la priorité est au saut par rapport au surf.

— priorité au surfer le plus près du peak.

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LA RÉGLEMENTATION DES SPORTS NAUTIQUES

En planche à voile, nous avons le droit de naviguer à 2 milles nautiques (3,6 km) d’un abri avec un équipement spécial (gilet ou vêtement néoprène et un moyen de signalisation lumineux) ou jusqu’à 300 mètres du bord sans équipement spécial.

 
 

CONSEILS POUR LE MATOS

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— Vérifier le matériel régulièrement, car une petite négligence peut vite se transformer en grosse galère.

— Éviter de laisser les voiles et les flotteurs en plein soleil en été quand ils ne servent pas, le monofilm vieillissant mal sous l’action des UV.

— Le sable est très abrasif, il faut donc éviter de rouler les voiles dans le sable. Il est préférable de les rouler dans l’eau, même salée.

— Si possible, rincer le matos après chaque session à l’eau douce et laisser sécher, afin d’éviter la corrosion et que la voile ne pourrisse (surtout sur du long terme).

— Lors de voyages, mettre les planches, mâts, ailerons dans des housses, car ils sont très fragiles.

 
 

RÉPARATION À TERRE

— Si la planche est cassée en profondeur, il ne faut jamais utiliser de la résine ni du mastic polyester pour reboucher un trou sur une planche dont l’intérieur est en polystyrène, car cela pourrait faire fondre le polystyrène. Par contre on peut utiliser de la résine époxy.

— En cas de grosse casse, il est préférable d’aller voire un shaper.

 
 

RÉPARATION SUR L’EAU

— Si l’aileron casse, il est possible d’accrocher le harnais au strap arrière, ce qui permettra de garder la planche à peu près droite. Avec cette méthode, il est possible de rentrer doucement, mais sûrement.

— Si un côté du tube wishbone casse et que le vent est faible, il est possible de rentrer à contre ou en fausse panne. Mais si le vent est fort, il vaut mieux démonter le wishbone et le changer de côté, de façon à pouvoir rentrer.

— Si le mât casse, il faut dégréer en attachant la voile et le mât au wishbone, le tout posé sur la planche et attaché entre eux par le harnais et puis nager jusqu’à l’endroit visé (en espérant qu’il ne soit pas trop loin…)

 
 

TROUSSE À OUTILS POUR LES LONGUES DISTANCES

— une clé de 13
— deux tournevis (un plat et un cruciforme)
— du scotch
— pâte époxy à séchage rapide
— bout de remorquage de 5 à 7 mètres
— un bout de harnais en plus
— fusée de détresse.

 

Surtout, ne jamais se surestimer, la mer sera toujours gagnante !

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Photos : © SM: Sebastian Marko/ Red Bull Content Pool, © SC: Simon Crowther/Red Bull Content Pool et © Bryan Gauvan
Sources : « Wave sailing » de Philippe Cachat et Yann Sorlut , Nageur Sauveteur et un (très) vieux Planchemag

Interview – Pierre Mortefon

 

Originaire du Languedoc Roussillon, plus exactement de Port-La-Nouvelle, Pierre Mortefon représente la génération montante du slalom français, notamment en jouant sur le tour AFF et PWA depuis maintenant quelques années. J’ai donc choisi d’interviewer Pierre afin de découvrir ses objectifs pour la saison 2014 ainsi que le matériel de slalom North Sails/Fanatic, qu’il aide à développer en allant au moins une fois par an à Hawaii.

Année de naissance 1989
Numéro de voile F14
Taille 1m87
Poids 92 kg
Première année en PWA 2007
Première victoire de manche 2011
Sponsors North Sails, Fanatic, ION, 71percent, Waxx

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Tu finis cette saison de 2013 en 12e position en slalom, avec notamment deux belles étapes, 8e en Corée et 6e en Turquie. Que penses-tu de ta saison ?

Je suis satisfait de ma saison 2013, même si une petite pointe d’amertume ressort après analyse des résultats avec 2 beaux tops10 et 2 épreuves où je passe un peu à côté… Néanmoins, j’ai encore bien progressé sur de nombreux points et je sais sur quel point il faut encore travailler pour progresser en 2014 !

 

En Turquie, alors que tu étais 1er avant le dernier jour, tu finis 6e, que s’est-il passé ?

Je ne sais pas vraiment, certainement le changement de statut que je ne n’ai pas vraiment su gérer. En effet, la course au podium ne se régate pas de la même façon, j’ai super bien navigué et j’ai peut être commencé à « trop réfléchir » le dernier jour… J’ai reçu des tonnes de messages d’encouragement et  j’étais au bord d’un rêve de gosse. Malheureusement, j’ai laissé passé ma chance, la faute peut être à la pression, mais ce n’est que partie remise et je sais que maintenant, je peux jouer devant !

 

Quels sont tes objectifs pour 2014 ?

Pour 2014, je souhaite continuer à progresser ! Le titre de Champion de France AFF et le TOP 10 mondial PWA sont mes objectifs prioritaires… Mais cela va être une saison très chargée avec de nombreux évènements au programme.

 

Suis-tu une préparation particulière, que ce soit mental ou physique ?

Oui, je suis une préparation physique particulière avec un coach physique qui me coache tout au long de l’année (Romaric Linares de LR préparation) et c’est un véritable plus. En effet, j’ai commencé à travailler sérieusement avec lui à la fin 2012 après avoir réellement compris qu’une prépa physique spécifique était indispensable pour tenir une saison en slalom. Après avoir enchaîné 2 années où malheureusement je m’étais blessé, j’ai pris conscience que j’avais certainement besoin de quelque chose de supplémentaire. J’ai ressenti les effets dès le début de la préparation et la fin de saison a d’ailleurs été plus facile à gérer que les années précédentes. De plus, j’ai évité toute blessure et ça n’est vraiment pas négligeable. J’ai entre 3 et 5 séances par semaine en fonction de la période et des choix de travail discuté avec mon préparateur. Concernant le mental,  je n’ai pas vraiment de préparation. J’essaie de discuter beaucoup avec mon entourage, ainsi qu’avec d’autres sportifs évoluant dans différents sports. J’ai aussi lu pas mal de livres l’an dernier et petit à petit je progresse là dessus. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut toujours croire en soi !

 

Qu’est-ce qui constitue un bon entraînement pour toi ?

Pour moi un bon entraînement est un entraînement où l’on apprend quelque chose, que ce soit sur sa planche, sur sa voile ou sur soi-même… Il peut être long, court, difficile ou facile, mais le but est d’avancer sur une interrogation qui reste en suspens …

pierre mortefon 

 

Que fait un Pierre Mortefon les jours de pétole ?

Il peut faire pas mal de choses ! Il y a déjà les séances de prépa physique qui sont là pour occuper les journées vent ou pas vent ! Je fais aussi pas mal de SUP quand il y a des vagues et c’est un super complément tout comme le VTT qui permet de bonnes sorties dans la nature. Mais, en dehors du sportif,  il y a aussi pas mal de choses à gérer comme organiser sa saison, chercher des sponsors et des partenaires pour pouvoir mieux organiser son année. Il faut aussi réserver les logements, billets d’avion, excédents… Je vis à 100 à l’heure, même quand il n’y a pas de vent, mais cela fait quand même du bien de parfois ne rien faire !

 

Lors de la saison, j’imagine que tu es presque tous les jours sur l’eau, mais combien de fois navigues-tu par semaine en hiver ?

C’est à peu près pareil que cela soit l’été ou l’hiver ! Tant que les conditions le permettent, je suis sur l’eau… En revanche, j’adapte ma navigation en fonction des conditions et je cherche à travailler en conséquence. Par exemple, je ne vais pas bosser les jibes et l’agressivité sur les manœuvres un jour où il fait 5°, mais je privilégierais plus les longs bords de speed test pour régler le matériel.

 

Tu es désormais un membre très actif dans la production du matériel 2014 de slalom chez North/Fanatic, cela t’aide-t-il à mieux connaître ton matos pour les courses ?

Pour le moment, je découvre et j’apprends beaucoup à chaque phase de développement auquel je participe et c’est super. Pour le moment, ce n’est pas encore un véritable plus pour les courses, mais je commence à connaître pas mal de chose sur la manière dont fonctionne le matériel et cela me permet surtout de réagir plus vite lorsque cela ne va pas. Ça c’est déjà un avancement important qui me permet de ne pas stagner lorsque cela coince un peu…

 

Quelles sont les améliorations apportées au le matériel de slalom 2014, par rapport à 2013 ?

Le matos a bien progressé pour 2014, nous avons commencé à travailler sur les planches et les voiles assez tôt et surtout sur de nombreux spots différents et ça c’est très important ! Pour les planches, elles étaient déjà très rapides et nous avons beaucoup travaillé sur la facilité et le contrôle en plage haute d’utilisation pour les petites-moyennes planches et le départ au planing ainsi que les jibes ont énormément progressé sur les plus grosses !

En ce qui concerne les voiles, le développement s’est fait en deux parties pour les petites surfaces avec une évolution de la plage d’utilisation haute et une meilleure tenue.

Pour les grandes tailles, il est prévu une meilleure accélération, ainsi qu’un meilleur départ au planing.

Mais le mieux reste de les essayer vous-mêmes !!!

pierre mortefon

Tester le matériel en RS:X

 

ARTICLE : Benjamin Longy

 

Il faut gréer les voiles avec différents mâts en regardant comment est la voile. Ce qu’on recherche est un creux avancé et bas. 

 

Suite à mon article sur la RSX, ainsi que sur le Pumping, j’ai eu envie de continuer dans le domaine…

décor
 

Lors de la saison RSX, les entraînements, ainsi que les compétitions, ne sont pas uniquement au programme ! J’ai également toute une partie de mon temps consacrée au test de matériel, ce qui me permet d’avoir de nouvelles sensations et ainsi progresser encore dans ma discipline.

Les sensations sont très présentes en planche à voile et il est important de bien les rechercher, ainsi que de les écouter afin de vraiment progresser !

 

Avec mon ancienne voile, je n’avais plus de sensations, ou alors l’impression d’avoir une voile qui me gênait. Je progressais mais restais limité.

Maintenant, j’ai reçu deux nouvelles voiles. Il a donc fallu que je les teste avec plusieurs de mes mâts : trois au total, sans oublier que la RSX est une monotypie, ce qui veut dire que tous les concurrents ont le même matériel ! Les mâts sont donc identiques à l’œil nu, mais en réalité ne sont pas exactement les mêmes : ils sont différents quand on les grée sur la même voile !

 

 

COMMENT TESTER DU MATERIEL ?

 

 

Il faut gréer les voiles avec différents mâts en regardant comment est la voile. Ce qu’on recherche est un creux avancé et bas. Il faut aussi regarder l’ouverture de la voile (voir article sur la RSX).

 

Ensuite, il y a un test sur l’eau, où on recherche de bonnes sensations (au pumping par exemple) et on regarde la forme de la voile à la vidéo.

 

À la vidéo, on voit bien la voile de l’arrière et on peut observer la chute (l’ouverture de la voile).
 

 

A terre, il est possible de laisser une voile gréée toute une après-midi avec une latte forcée dans le wish, afin que la voile puisse se former.

Il faut insérer la latte 6 dans l’arrière du wish, après peu de temps il est possible de réduire le wish d’un cran et remettre la latte.

 

Par chance, sur les deux voiles reçues, une des deux est plutôt creuse. J’ai donc décidé de la destiner à ma voile de régate et j’ai ainsi choisi un mât lui correspondant.

Pour ce faire, je l’ai testée avec les trois mâts. Il faut sentir que la voile est nerveuse au planning ; au pumping, il faut sentir que la voile est puissante et qu’elle revient bien à chaque coup de pumping. De plus, on peut vraiment voir des différences de creux avec les différents mâts !

 

Personnellement, une voile que j’aime bien est une voile « neutre » ce que je veux dire par là, est que la voile doit être puissante, mais aussi non contraignante et il faut qu’on puisse l’oublier pour pouvoir s’occuper de ce qui se passe autour de nous. Mais il faut aussi que la voile soit agréable au pumping : pas trop molle pour avoir de la puissance, pas trop raide pour ne pas faire mal aux bras.

 


 

 

Et les wishs ? Monotypie ! Il n’y a pas trop de changements. Le wishbone doit être de préférence neuf, car il faut qu’il soit raide pour bien transmettre au pumping. De plus, quand la gaine est neuve, cela tient mieux dans les mains.

 

Les autres tests sont ceux des ailerons.

L’aileron a une grande importance, surtout au planning et on plane de plus en plus tôt ! Un simple exemple (même en vagues), un aileron qui ne convient pas à une planche, ne permet pas de bien surfer ! On tourne moins bien ou on dérape trop.

Quand on est au planning, il n’y a presque que l’aileron qui reste dans l’eau !

Un bon aileron peut aider à aller vite, mais également à caper, c’est essentiel en compétition sur des parcours upwind. Quand on est au contact d’une autre personne, il faut qu’on puisse le tenir ou le faire partir !

Sortie du dévent de celui de devant

 

J’ai testé un aileron pendant une demi-heure et les autres étaient sur le bateau de mon coach, c’était donc facile pour changer rapidement.

 

Pour tester, je navigue avec l’aileron dans toutes les conditions ou positions que je peux faire, mais aussi en pumping et je sens si l’aileron réagit ou non à ce que je lui demande.

Test au pumping

 

Si je teste un aileron et à chaque fois que je pousse sur la jambe arrière je dérape (spin out), c’est que je n’aime pas cet aileron !

Mais il y a beaucoup de sensations et il faut sentir l’aileron ! C’est pour cela qu’il faut en tester beaucoup !!!

 

Mais avant de tester un aileron, je regarde d’abord son profil afin de voir si c’est un profil que j’aime bien (pour cela il faut une certaine expérience, les ailerons que j’aime bien en 60cm, je les ai observés et j’ai retenu leur profil. Je les aime épais mais proportionnellement, c’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’ils soient épais au sabot et super fins au bout, mais plutôt moyens des deux côtés).

Nous pouvons aussi peser les ailerons pour en déduire s’il serait plutôt raide ou souple. Ou encore chercher son centre de gravité.

J’aime plutôt un centre de gravité haut (d’où la forme précisée précédemment) et un poids léger (souvent quand ils sont légers, ils sont plus souples… mais ce n’est pas une chose sûre, seulement des suppositions).

 

Tout le monde a des goûts différents pour les ailerons, mais certains ailerons sont mis de côté très rapidement quand la majorité des testeurs fait des « spin-out ».

En navigation on voit s’il décroche, si la planche foils, si l’aileron est nerveux, etc. …

 

Je suis encore à la recherche d’un aileron qui pourrait me satisfaire, mais je vais encore en tester de nouveaux. C’est la seule chose qui me manque pour pouvoir bien naviguer.

 

Un aileron que j’apprécie est un aileron qui ne décroche pas et qui est très nerveux, quand je pousse sur la jambe arrière, il faut que la planche accélère et saute presque. Quand on met un coup de jambe arrière, on peut grimper en cap et donc si on répète ce geste, cela fait comme un escalier.

 

Evidemment, nous pouvons aussi tester les planches, mais vu le prix que ça coûte, on prend ce qu’on a !

 

 

deal2sport.com ou la passion du sport!



Passionné de glisse sur neige dès mon plus jeune âge, je n’ai découvert le windsurf que vers 25 ans… J’y suis maintenant complètement accro !




Ayant un petit niveau de vagues, je suis souvent sur Saint-Laurent du Var, Cannes, l’Almanarre, Brutal Beach ou la Coudou (sud de la France). Si j’ai un peu plus de temps (et d’argent !), je m’échappe alors à Cabarete ou Jericoacoara (véritable petit coin de paradis !)… Vous me trouverez aussi chaque année au Défi Wind où rien que l’ambiance vaut déjà le détour…





Malheureusement en 2010, je me suis sérieusement blessé en planche et j’ai du rester immobilisé pendant 4 mois ! Incapable de rester à ne rien faire, l’idée m’est venue de créer un site internet pour tous les sports : matos d’occasion, fin de série ou déstoskage .

J’en avais assez de croiser des aspirateurs ou gadgets en tous genres sur les sites généralistes (que je ne citerai pas ici ! ;o) ), mon objectif était donc d’offrir un site entièrement dédié aux sportifs, sans frais, sans intermédiaires et sans publicités : un site pour les passionnés géré par des passionnés !

Deal2sport est né (il y a un mois)
le site commence à se développer et nous sommes fiers de lister du matos pro ou amateur, dans des disciplines aussi variées que le vélo, tennis, sports mécaniques ou les sports de glisse. Mais notre objectif est de continuer à rassembler les sportifs et à les mettre en contact ! Le matériel pour les enfants n est pas oublié avec une catégorie réservée , ainsi que l’handisport.

Le windsurf est en plus particulièrement bien représenté sur notre site avec du matos pour slalom, vague, freestyle ou encore freeride ! Le matos est classé par prix, localisation, année d’achat, état, etc.

Une version anglaise sort aujourd’hui…

Sans budget pour faire de la pub, nous comptons sur le bouche à oreille de nos utilisateurs satisfaits! Viens, toi aussi, y faire une tour : placer une annonce ou en consulter, c’est gratos !