Et si vous cassez en windsurf? Vous rentrez comment ?

windsurf - casser du matériel

 

La chose la plus importante est de se détendre et réfléchir à ce que vous allez faire.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous devriez empaqueter  votre matériel. La plus évidente est quand vous cassez votre matériel ou lorsque le vent arrête de souffler

Donc, voici la première étape : comment empaqueter son matos ?

 

windsurf - casser du matos

Première chose à faire : préparer votre bout de secours et attachez-le à votre harnais. Cela vous donnera du temps pour réfléchir. Vous avez peut-être été lavé par les vagues et avez nagé un bon bout pour récupérer votre matériel qui vous attend sur le reef… Quelque chose est cassé, donc il est temps d’empaqueter et rentrer à la maison.

 

 

windurf - casser du matériel

Avec ce système, tout est toujours attaché à la planche. Vous pas, car vous devez pouvoir plonger lorsque d’autres vagues arrivent.

Étape numéro 2, défaire le point d’écoute.

J’aime travailler toujours autour de la planche, ainsi il y a moins à nager 😉 Il suffit juste de passer autour.

 

 

windsurf - casser du matériel

Enlevez le wishbone et faites-le tourner pour qu’il soit plat. Passez-le par le bas du mât et placez-le sur la planche.

 

 

windsurf - casser du matériel

Diminuez le wishbone à sa plus petite taille et attachez le bout du wishbone au strap arrière, en serrant bien.

 

 

windsurf - casser du matériel

Défaire le point d’amure et attacher le boute à l’arrière de la voile. Maintenant, sortez le mât de la rallonge, mais attention, ça peut sauter.

 

 

windsurf - casser du matériel

C’est la partie la plus délicate. C’est top si vous arrivez à garder le mât debout au dessus de la planche. Prenez le tire-veille à la base du mât et entourez-le autour de la planche pour le mettre à la fin sur la plaquette.

 

 

windsurf - casser du matériel

Enlevez le mât de la voile. J’essaie de garder les deux moitiés ensemble, ce qui signifie moins de travail. Placez chaque partie dans chaque foodstrap avant, levez l’avant du wishbone et placez-les en dessous. Les mâts sont maintenant en sécurité.

Attention, s’il y a des parties cassées… Jetez-les !!! Les échardes de carbones ne sont pas agréables !

 

 

windsurf - casser du matériel

Maintenant, faites le tour et trouvez la tête de la voile pour la rouler, car comme elle est attachée à la planche, il y a de la tension. C’est bien plus facile de la rouler serrée. Placez-la sur la planche et allez de l’autre côté pour sécuriser la voile sur la planche.

 

 

windsurf - casser du matériel

Enlevez le tire-veille de la plaquette et rouler la voile dedans pour la garder vers le bas. Placez-le sur la voile and tirez l’arrière de la voile vers les mâts ou le centre de la planche.

Attachez l’élastique du tire-veille au niveau de la tête du wishbone. Maintenant l’avant est bien et solidement fixé.

(Il peut maintenant y avoir une complication si vous n’avez pas de bout de sécurité, car vous devrez enlever le pied de mât et/ou la rallonge pour l’utiliser pour la suite).

 

 

windsurf - casser du matos

Maintenant, allez juste à l’arrière des straps avant, attachez votre bout de sécurité au wishbone, enroulez-le autour de la planche et le reste. Attachez-le serré vers le haut (si vous n’avez pas de bout de sécurité, c’est là que vous auriez dû y penser avant, car vous en aurez besoin pour enlever le pied de mât et la rallonge et l’utiliser pour serrer le tout vers le bas au niveau des foot straps avant.

 

 

windsurf - pagayer

Maintenant, tout est sécurisé et vous pouvez pagayer pour rentrer ou avoir quelqu’un qui vous tire ou alors vous attendez le bateau de sécurité. Par contre, n’oubliez pas que vous avez votre harnais ! Tournez-le vers l’arrière ou déclipsez le crochet 😉

Pratiquez le aussi souvent que vous le pouvez, car le jour où vous en aurez besoin ne sera pas le moment où vous devez apprendre.

Ça devrait vous prendre au maximum 3 à 4 minutes

 

 

 

Regardez la vidéo qui vous le démontre sous un autre angle.

 

Bon amusement !

 

 

Tester le matériel en RS:X

 

ARTICLE : Benjamin Longy

 

Il faut gréer les voiles avec différents mâts en regardant comment est la voile. Ce qu’on recherche est un creux avancé et bas. 

 

Suite à mon article sur la RSX, ainsi que sur le Pumping, j’ai eu envie de continuer dans le domaine…

décor
 

Lors de la saison RSX, les entraînements, ainsi que les compétitions, ne sont pas uniquement au programme ! J’ai également toute une partie de mon temps consacrée au test de matériel, ce qui me permet d’avoir de nouvelles sensations et ainsi progresser encore dans ma discipline.

Les sensations sont très présentes en planche à voile et il est important de bien les rechercher, ainsi que de les écouter afin de vraiment progresser !

 

Avec mon ancienne voile, je n’avais plus de sensations, ou alors l’impression d’avoir une voile qui me gênait. Je progressais mais restais limité.

Maintenant, j’ai reçu deux nouvelles voiles. Il a donc fallu que je les teste avec plusieurs de mes mâts : trois au total, sans oublier que la RSX est une monotypie, ce qui veut dire que tous les concurrents ont le même matériel ! Les mâts sont donc identiques à l’œil nu, mais en réalité ne sont pas exactement les mêmes : ils sont différents quand on les grée sur la même voile !

 

 

COMMENT TESTER DU MATERIEL ?

 

 

Il faut gréer les voiles avec différents mâts en regardant comment est la voile. Ce qu’on recherche est un creux avancé et bas. Il faut aussi regarder l’ouverture de la voile (voir article sur la RSX).

 

Ensuite, il y a un test sur l’eau, où on recherche de bonnes sensations (au pumping par exemple) et on regarde la forme de la voile à la vidéo.

 

À la vidéo, on voit bien la voile de l’arrière et on peut observer la chute (l’ouverture de la voile).
 

 

A terre, il est possible de laisser une voile gréée toute une après-midi avec une latte forcée dans le wish, afin que la voile puisse se former.

Il faut insérer la latte 6 dans l’arrière du wish, après peu de temps il est possible de réduire le wish d’un cran et remettre la latte.

 

Par chance, sur les deux voiles reçues, une des deux est plutôt creuse. J’ai donc décidé de la destiner à ma voile de régate et j’ai ainsi choisi un mât lui correspondant.

Pour ce faire, je l’ai testée avec les trois mâts. Il faut sentir que la voile est nerveuse au planning ; au pumping, il faut sentir que la voile est puissante et qu’elle revient bien à chaque coup de pumping. De plus, on peut vraiment voir des différences de creux avec les différents mâts !

 

Personnellement, une voile que j’aime bien est une voile « neutre » ce que je veux dire par là, est que la voile doit être puissante, mais aussi non contraignante et il faut qu’on puisse l’oublier pour pouvoir s’occuper de ce qui se passe autour de nous. Mais il faut aussi que la voile soit agréable au pumping : pas trop molle pour avoir de la puissance, pas trop raide pour ne pas faire mal aux bras.

 


 

 

Et les wishs ? Monotypie ! Il n’y a pas trop de changements. Le wishbone doit être de préférence neuf, car il faut qu’il soit raide pour bien transmettre au pumping. De plus, quand la gaine est neuve, cela tient mieux dans les mains.

 

Les autres tests sont ceux des ailerons.

L’aileron a une grande importance, surtout au planning et on plane de plus en plus tôt ! Un simple exemple (même en vagues), un aileron qui ne convient pas à une planche, ne permet pas de bien surfer ! On tourne moins bien ou on dérape trop.

Quand on est au planning, il n’y a presque que l’aileron qui reste dans l’eau !

Un bon aileron peut aider à aller vite, mais également à caper, c’est essentiel en compétition sur des parcours upwind. Quand on est au contact d’une autre personne, il faut qu’on puisse le tenir ou le faire partir !

Sortie du dévent de celui de devant

 

J’ai testé un aileron pendant une demi-heure et les autres étaient sur le bateau de mon coach, c’était donc facile pour changer rapidement.

 

Pour tester, je navigue avec l’aileron dans toutes les conditions ou positions que je peux faire, mais aussi en pumping et je sens si l’aileron réagit ou non à ce que je lui demande.

Test au pumping

 

Si je teste un aileron et à chaque fois que je pousse sur la jambe arrière je dérape (spin out), c’est que je n’aime pas cet aileron !

Mais il y a beaucoup de sensations et il faut sentir l’aileron ! C’est pour cela qu’il faut en tester beaucoup !!!

 

Mais avant de tester un aileron, je regarde d’abord son profil afin de voir si c’est un profil que j’aime bien (pour cela il faut une certaine expérience, les ailerons que j’aime bien en 60cm, je les ai observés et j’ai retenu leur profil. Je les aime épais mais proportionnellement, c’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’ils soient épais au sabot et super fins au bout, mais plutôt moyens des deux côtés).

Nous pouvons aussi peser les ailerons pour en déduire s’il serait plutôt raide ou souple. Ou encore chercher son centre de gravité.

J’aime plutôt un centre de gravité haut (d’où la forme précisée précédemment) et un poids léger (souvent quand ils sont légers, ils sont plus souples… mais ce n’est pas une chose sûre, seulement des suppositions).

 

Tout le monde a des goûts différents pour les ailerons, mais certains ailerons sont mis de côté très rapidement quand la majorité des testeurs fait des « spin-out ».

En navigation on voit s’il décroche, si la planche foils, si l’aileron est nerveux, etc. …

 

Je suis encore à la recherche d’un aileron qui pourrait me satisfaire, mais je vais encore en tester de nouveaux. C’est la seule chose qui me manque pour pouvoir bien naviguer.

 

Un aileron que j’apprécie est un aileron qui ne décroche pas et qui est très nerveux, quand je pousse sur la jambe arrière, il faut que la planche accélère et saute presque. Quand on met un coup de jambe arrière, on peut grimper en cap et donc si on répète ce geste, cela fait comme un escalier.

 

Evidemment, nous pouvons aussi tester les planches, mais vu le prix que ça coûte, on prend ce qu’on a !

 

 

deal2sport.com ou la passion du sport!



Passionné de glisse sur neige dès mon plus jeune âge, je n’ai découvert le windsurf que vers 25 ans… J’y suis maintenant complètement accro !




Ayant un petit niveau de vagues, je suis souvent sur Saint-Laurent du Var, Cannes, l’Almanarre, Brutal Beach ou la Coudou (sud de la France). Si j’ai un peu plus de temps (et d’argent !), je m’échappe alors à Cabarete ou Jericoacoara (véritable petit coin de paradis !)… Vous me trouverez aussi chaque année au Défi Wind où rien que l’ambiance vaut déjà le détour…





Malheureusement en 2010, je me suis sérieusement blessé en planche et j’ai du rester immobilisé pendant 4 mois ! Incapable de rester à ne rien faire, l’idée m’est venue de créer un site internet pour tous les sports : matos d’occasion, fin de série ou déstoskage .

J’en avais assez de croiser des aspirateurs ou gadgets en tous genres sur les sites généralistes (que je ne citerai pas ici ! ;o) ), mon objectif était donc d’offrir un site entièrement dédié aux sportifs, sans frais, sans intermédiaires et sans publicités : un site pour les passionnés géré par des passionnés !

Deal2sport est né (il y a un mois)
le site commence à se développer et nous sommes fiers de lister du matos pro ou amateur, dans des disciplines aussi variées que le vélo, tennis, sports mécaniques ou les sports de glisse. Mais notre objectif est de continuer à rassembler les sportifs et à les mettre en contact ! Le matériel pour les enfants n est pas oublié avec une catégorie réservée , ainsi que l’handisport.

Le windsurf est en plus particulièrement bien représenté sur notre site avec du matos pour slalom, vague, freestyle ou encore freeride ! Le matos est classé par prix, localisation, année d’achat, état, etc.

Une version anglaise sort aujourd’hui…

Sans budget pour faire de la pub, nous comptons sur le bouche à oreille de nos utilisateurs satisfaits! Viens, toi aussi, y faire une tour : placer une annonce ou en consulter, c’est gratos !