Un article de Jules Cachat
Photographes : Xavier Orset et Fred Meunier
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Un article de Jules Cachat
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Beaucoup de gens pratiquent le skateboard et d’autres la planche à voile mais pourtant peu de personnes remarquent les points communs entre ces deux sports. Aujourd’hui je vous propose donc de mettre en évidence les points communs entre ces 2 figures:
L’Air Jibe en windsurf et le 180 frontside en skate, tout en essayant de vous expliquer comment passer l’Air Jibe.
Il y aurait 3 points communs entre ces deux figures qui au final, se ressemblent, selon moi, beaucoup.
1er point : l’impulsion.
2ème point: l’orientation du regard à l’impulsion pour engager la rotation.
3ème point: le ciseau avec les jambes pour réaliser la rotation.
Avant d’engager la rotation il faut être au planning. Pour commencer vous pouvez vous aider avec un clapot. Une fois le clapot repéré il faut d’abord chercher à décoller avant de tourner sinon la rotation va être stoppée. Pour donner une bonne impulsion il faudra effectuer une flexion – extension et tirer sur sa jambe avant puis décoller la planche de l’eau.
Pour l’Air Jibe, il ne faut pas ramener le talon de la jambe arrière sous ses fesses sinon vous ne pourrez pas engager le ciseau avec vos jambes. Il faut donc garder la jambe arrière plus ou moins tendue.
Pour faire pivoter le flotteur il faut faire l’action de ciseau avec vos jambes, ce qui consiste à pousser avec la jambe avant et tirer avec la jambe arrière, le ciseau est plus visible en skate. Dans le même temps il faut commencer à passer la main arrière de l’autre coté du wishbone.
Une fois que la main avant est passée de l’autre coté du wish il faut ensuite essayer de passer la main arrière tout en continuant la rotation.
Cependant, j’ai aussi relevé quelques points divergeants
Sur les photos proposées ci-dessous, l’action des bras est très différente ; en skate les bras sont écartés pour garder le maximum d’équilibre en l’air alors qu’en planche il faut rester compact et garder le corps très près du mât pour pouvoir passer ses mains.
En ce moment, c‘est ce qui me pose problème j’arrive à tourner le floteur mais pas à passer mes mains. Les transferts du skate vers la planche ont donc leurs limites !
La réception se fait en switch. Il est donc préférable de savoir naviguer en pieds inversés avant de faire l’Air Jibe mais ça vient tout seul. Pour la réception il faut tenter de conserver le poids du corps sur l’avant, car en situation inverse (en arrière) c’est l’éjection assurée du floteur. De plus, si vous êtes en avant, la réception se fera sur le « nose » et pas à plat et par conséquent, vous vous poserez plus doucement et ne vous blesserez pas.
En effet, comme vous posez les 2 roues et non le nose, un engagement trop prononcé risquerait de vous faire subir l’effet « peau de banane », les boards (flotteur & skate) ne réagissant pas de la même manière au contact de l’eau ou du béton !
Pour finir, il faut abattre pour récupérer du vent et repartir en switch puis remettre ses pieds dans le bon sens.
Voilà, n’hésitez pas à réagir à cette vision des moves. La partagez-vous ?
Riders Team EW : Noah & Jules
Copyright : Eric Bellande / Jules Cachat
Textes et Montages : Jules Cachat
ARICLE : Florian Kiriluk
Mais qu’ont-ils donc fait début 2012 nos jeunes recrues, membres du team EW ?
De Coussoules à l’Île de Ré, de Lanzarote à Wellington, de la Moule Wave Classic à la Kiler Woche, de la Guadeloupe à Lorient, du Killer au Flaka, du matos test au Shaka, du Goiter au pumping, du pied dans le plâtre au permis de conduire, voici un aperçu de leurs derniers destins d’hiver et de printemps naissant…
Il a eu la chance de croiser le cap de Tonky Frans, freestyler de longue date et prestigieux membre du cercle très fermé des hautes sphères du World Tour. Très impressionnant en navigation il venait de passer deux mois à Lanzarote.
Noah a pas mal navigué avec lui et a pu profiter de ses nombreux conseils, en moves de freestyle (Flakas…).
Ces derniers temps, il a surtout navigué en vagues, s’est entraîné aux Late front loop et autres Backloops. Ces derniers commencent à monter vers les cieux. Les Late, eux, s’enroulent de plus en plus rapidement, frayeurs à l’appui, et doivent encore gagner en hauteur.
Enfin, le double loop commence à poindre dans son esprit…
Il s’est offert en février-mars 4 sessions aux Coussoules qui lui ont permis d’améliorer ses performances en Vmax, au 500m et enfin au 5*10 sec (lien gps speed surfing). De nombreuses sessions à Fos-sur-mer par mistral ont également émaillé cette froide saison. Une session « entraînement défi wind » à Port la Nouvelle s’est aussi invitée à son programme.
Le mois d’avril aura été pour lui le mondial du vent puis plusieurs sessions familiales avec son frangin, histoire de bien affiner ses réglages.
Il a pu bénéficier d’excellentes conditions ces derniers mois avec de nombreuses navigations en vagues et quelques-unes en slalom. Il a couru trois manches de slalom pour le championnat de Basse-Normandie – 18 ans où il a décroché par deux fois la palme d’or et une fois l’aileron d’argent, autant dire que c’est prometteur !!!
Dans l’excitant tumulte des vagues salées il pose à présent le Killerloop. Ses Backloops se sont améliorés et il s’essaie aux Goiter.
Il s’est entraîné avec ses nouvelles voiles Gun Sails pour l’aff de loctudy.
Pendant les vacances, il est rentré chez lui sur l’île de Ré pour naviguer en vagues dans de très belles conditions. Là, une session à Diamond head dans des creux de 3-4 mètres au cœur de 30 nœuds side-offshore lui restera particulièrement en mémoire…
Retour d’Afrique du sud le 21 février pour constater…l’absence de conditions près de chez lui.
Planche en stand by à Pâques au profit d’un voyage à l’étranger. Après ce repos pascal il s’envole pour Ténérife l’espace d’une semaine. La frustration supposée des semaines précédentes trouvera là un apaisement certain au travers de sessions quotidiennes…en 3.7 !!!
Un début de février pauvre en navigations du fait des conditions météo trop froides. La pratique remplacée donc par la théorie… Un stage initialement prévu du 13 au 19 février fut reporté d’une semaine, histoire d’espérer avoir des conditions plus clémentes. Malheureusement le vent brilla par son absence : 5 nœuds quotidiens…
Préparation physique tous les matins suivie de navigation l’après midi. Un stage qui lui aura donc permis de perfectionner sa technique de pumping.
La mi-mars marque le début des régates (inter-ligue au moulin blanc à Brest) et des entraînements plus intensifs. Les conditions s’améliorent : soleil et vent…
Avril fut très venteux. Enfin ! Un stage avec du 20-25 noeuds et de la houle pendant la première semaine des vacances lui a permis de bien progresser dans des conditions pas forcément évidentes en 7.8. Les régates, elles, se multiplient : Nantes, Mayenne, Lorient…
En bref ces trois derniers mois lui auront été très bénéfiques. Les conditions très variées lui ont permis de perfectionner de nombreux points différents.
Les mois de février et de mars sont rythmés par la pleine période des alizés et la suite du championnat de Guadeloupe !
Cette année la chance ne leur a pas souri, les reports s’enchaînent voire même les annulations pures et simples de compétitions… (la Moule Wave Classic, le Slalom de Viard, ou encore le Slalom de Sainte Anne). Le GPE Windsurf Tour s’est donc retrouvé amputé de nombreuses d’étapes. Il est resté néanmoins Sainte Anne et son mythique spot de la Communale ! La désormais fameuse Sainte Anne Wave Classic a donc pu se courir le dimanche 26 février.
Après sa débâcle à Batri, la chance lui a enfin souri sur son home spot lui offrant une place en demi-finale, pour ensuite une 5ème place au général. Mathis accéda donc à la 8ème place au général, option vagues !
La vidéo de la compétition par sa prod :
Mars a ensuite vu s’éteindrent les conditions réduisant à une maigre poignée de doigts les sessions intéressantes. La compétition du Vieux Fort (le spot le plus venté de Guadeloupe) fut même reportée au 1er avril. La chance s’étiole parfois vite et Mathis en vacances à cette période ne pu y participer. Il ne restait plus que la finale de Saint François pour tenter de récupérer quelques miettes inespérées ! Elle fut reportée elle aussi pour se dérouler in fine le dimanche 29 avril dans de solides conditions idéales pour un slalom digne de ce nom. Mathis s’y est placé dans la première moitié des 37 participants, lui confortant ainsi une bonne place au général. La remise des prix du GPE windsurf tour est à présent attendue pour le 26 mai.
Il s’est envolé le 4 février de Nouméa pour Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, dans le but premier de parfaire son anglais pour enfin y passer un examen à la fin de son séjour. Il y est resté 2 mois exactement et a eu l’occasion de beaucoup naviguer.
Wellington est répertoriée comme l’une des villes les plus ventées au monde. Antoine est donc parti avec un quiver équipé de quatre voiles ( 3.6 / 4.0 / 4.8 / 5.2 ) et de 2 planches ( Flare 88l et Quad 71l ). Il y a navigué presque tous les jours dans des conditions très variées.
Rentré le 1er avril en Nouvelle-Calédonie, il a depuis bénéficié de nombreuses sessions de freestyle en 4.8 et 5.2 à Nouméa mais aussi de quelques sessions de surf au récif les jours houleux et sans vent. Il prépare actuellement le concours de marine marchande, son permis et sa future saison en Europe, ce qui ne lui laisse pas le temps de s’ennuyer.
Il s’est surtout entraîné en RSX. Dans l’attente de ses nouvelles voiles et faute de sensations Benjamin en a profité pour remettre en état sa planche (changement des lèvres de dérive). Cela prend beaucoup de temps pour tout préparer afin que la planche accepte bien les nouvelles lèvres. Neilpryde ne lui facilite pas la tâche et ces dernières ne s’adaptent pas parfaitement à sa planche d’un ancien modèle. A en perdre le sourire…
Après 3 mois d’attente il reçoit enfin ses voiles neuves.
A la coupe de France à la Rochelle (sélection pour la semaine olympique française) le vent, faible, lui est défavorable. Il finira néanmoins 7ème sur 12 mais ne sera pas sélectionné.
Il en profite pour rattraper son retard sur les tests des voiles. Ainsi, il laisse sa deuxième voile neuve gréée toute une après-midi pour qu’elle se forme bien. Le résultat est assez satisfaisant et sa navigation du lendemain le conforte dans son choix de destiner cette voile à ses compétitions.
A la recherche d’un aileron il s’adonne aux tests de plusieurs ailerons prêtés. Son entraîneur en zodiac lui facilite grandement la tâche : inutile de rentrer à chaque fois au bord.
Durant ces trois mois la Tunisie a bénéficié de très bonnes conditions de vague et de vent, il a donc vécu plusieurs sessions en or aux spots de Ras Djebel et de la Marsa.
Après deux mois de plâtre il est arrivé surexcité sur le spot bercé alors par des creux d’1,5m à 2m. Il a beaucoup progressé en surf et en saut, passant ainsi presque le Front des deux côtés. Il a également eu l’occasion d’éprouver du 30-35 nœuds et donc de s’entraîner à tenir dans de la cartouche. Un de ses amis, Xavier Horset, est venu le filmer et le mitrailler dans le but de réaliser des vidéos sur différents spots afin d’égayer le concept des spots de Tunisie. De nouveaux projets donc pour ces prochains mois…
Bonnes progressions pendant ces 3 mois suite à de très bonnes conditions en slalom et vague. Mars fut la reprise des régates régionales. Il a pu en valider 3. En avril Emile était donc provisoirement 2ème régional avec seulement un point d’écart entre Victor Rosette et lui.
Pendant les vacances c’était un entraînement avec son club (l’ASSUN Voile) à Carnac où se dérouleront cet été les championnats de France extrême glisse. Il a pu là s’entraîner en slalom et s’habituer à sa nouvelle voile.
Côté vague ses dernières sessions lui ont permis de tourner quelques Backloops et de s’entraîner aux Forwards, qui ne tournent pas encore…
Malgré un début d’année très prometteur (vacances de Noël très ventées) il n’a pu naviguer beaucoup durant les mois suivants faute de températures raisonnables. Fini donc les navs pour un bon bout de temps au profit de nouvelles sessions de windskate.
Les vacances de Pâques c’était Leucate avec son papa et 5 jours de vent sur une semaine.
Quelques essais au Shaka pendant les jours de Tramontane. Ce n’est pas encore gagné mais il y a du progrès.
Fin avril c’est la 1ère manche du championnat de Belgique freestyle à Grevelingendam. Il finira 1er dans la catégorie Kids.
La deuxième manche BK et la première NK (championnat Hollandais) ont été annulées faute de vent suffisant.
Michiels a également participé à un championnat scolaire « Bic Techno », gagnant l’épreuve pour les moins de 15 ans dans les présélections. La finale aura lieu le 23 mai à Ostende. Comme l’année précédente il espère terminer dans les trois premiers.
ARTICLE : Pierrick Contal
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Article de Jules Cachat
Bonjour, je m’appelle Jules Cachat, j’ai 14 ans, je pratique le windsurf depuis 6 ans, mes premières années se sont déroulées en Guadeloupe, mais maintenant j’habite en Tunisie et aujourd’hui je vous emmène découvrir mes spots préférés.
C’est une destination windsurf peu connue et qui offre de très belles surprises pour qui s’aventurera chez nous. Elle présente des statistiques de vent tout à fait honorables, mais ce que peu de gens savent c’est que la houle est conséquente car elle parcourt toute la méditerranée avant de toucher nos côtes.
Il existe deux régimes de vents dominants en fonction des saisons : Ouest/Nord Ouest pour les queues de Mistral et Sud/Sud Est pour le Sirocco. Le premier est plutôt un courant froid et puissant (20 à 50 nœuds) le second, un courant chaud et modéré et ponctuellement fort (15 à 30 nœuds). La plupart des navs se font dans des endroits très sauvages éloignés des zones touristiques les plus couramment fréquentées en Tunisie.
C’est ce que j’adore par rapport aux spots du sud de la France où j’ai eu l’occasion de me rendre. On dépasse rarement 20 personnes à l’eau. Si je vois une vague à sauter ou à surfer, je ne me pose pas de questions, elle sera pour moi !
Il est possible de naviguer dans de magnifiques endroits où l’eau n’a pas toujours la couleur d’un lagon Antillais mais où la température est supérieure à la France (pour preuve, 18 degrés sur la nav d’avant-hier sur du Nord Ouest).
Seuls juillet et août sont des mois creux en termes de navigation mais ça tombe bien, car je n’y suis jamais à cette période.
Les spots que je vous présente sont situés sur une partie Nord du Pays entre Bizerte et Hammamet (voir étoiles rouges sur Google Map), ce qui signifie que nombreux sont ceux que je dois encore découvrir.
Nom et description : « Bizerte, les grottes »
Il marche surtout l’été, quand c’est trop petit à Rass El Djebel il faut aller à Bizerte. Paysage magnifique et mise à l’eau d’une petite crique.
Régime de vent : Bâbord quand le vent est Nord/Nord-Ouest.
Orientation : Side on
Programme : Très bonnes conditions de vagues pour les sauts et les surfs. La taille varie entre 1m et 2.50m.
Attaque de surf « les Grottes »
Nom et description : « Rass El Djebel »
Pour moi c’est le meilleur spot de la région. Il est presque impossible de trouver le spot sans être accompagné d’un local. Il représente le rdv de tous les accrocs au Windsurf du pays. Par Ouest, les vagues se lissent en soirée et il est possible d’enchaîner 6 rollers de suite.
Régime de vent : Il marche en bâbord quand le vent est Nord/Ouest.
Orientation : Off shore en Ouest très fort – Side en N/O et Side / ou en N N/O.
Programme : Offre des conditions de vagues exceptionnelles autant en surf qu’en saut. Les vagues peuvent atteindre taille de mât lorsqu’une grosse dépression arrive de France ou du Détroit de Gibraltar. Mais lorsque les vagues dépassent 2m50 /3m, elles saturent et nous nous déplaçons à Cap Zebib à 10 minutes plus au Nord.
Orientation : Side on / side off
Situation géographique : A 50 minutes au nord de Tunis et à 20 minutes au sud de Bizerte.
Sadry Amira, « hot local » s’envole dans le ciel de Rass El Djebel – Photo : Amir Dallagi
« Retour aux affaires après une petite pause sur la plage déserte de Rass El Djebel »
Nom et description : « Marsa Corniche »
C’est mon « Home spot », car c’est là que je navigue le plus souvent en sortant de l’école, c’est en bas de la maison. Ce n’est pas un spot exceptionnel mais il présente l’énorme avantage de toucher les 2 régimes de vent ce qui m’aide à ne pas avoir d’amure faible.
Régime de vent : On peut naviguer bâbord quand le vent est Nord/Nord-Ouest et tribord avec le Sud-Est.
Orientation : Side shore / Side on
Programme : freeride, freestyle parfois vague. Au bout de 2 jours de vent, on peut avoir de bonnes vagues entre 1m et 2m (voir beaucoup plus grosses par Nord), mais il faut bien connaître l’endroit pour surfer car les vagues cassent près du bord et il y a de la caille. Sympa pour le Paddle.
En tribord, nous trouvons un plan d’eau très lisse avec de petits clapots ; ce qui permet de faire du freestyle. Quelques fois, nous pouvons avoir de petites vagues qui permettent de surfer.
Situation géographique : 20 km Tunis Est.
Depuis la maison, 60 m au bout du chemin, la mer.
Nom et description : AL Houaria « Les Eoliennes de Sidi Daoud»
C’est le « Pozo » Tunisien dans sa configuration, sauf qu’on est seul au monde parce qu’on y accède après 5 km de piste. Vrai spot de vagues l’été, souvent trop gros en hiver.
Régime de vent : N/O – O — Bâbord au saut
Orientation: Side on par N/O – Side shore par O
Programme : Vague
Situation géographique : Compter 1h40 depuis Tunis. Situé à la pointe Nord du Cap Bon, c’est aussi le point le plus à l’Est de la Tunisie. C’est le secteur qui reçoit le plus de vent et de Houle dans le pays.
Nom et description : «Kelibia »
Vent fort ou light wind, taille de mât ou clapot, les orientations et la force des dépressions offrent toutes les configurations. C’est le spot qui se rapproche le plus de la Guadeloupe parce que les couleurs y sont magnifiques et qu’on peut naviguer dans les vagues en light wind. C’est à dire 4.2 pour moi et 5.8 pour les adultes.
Régime de vent : Tribord en S/E et bâbord en Nord
Orientation : Side shore
Programme : Freeride fin du printemps et l’été. Vagues sur les autres saisons. Super spot de SUP.
Situation géographique : Spot situé à 10 km de Sidi Daoud cité ci-dessus, mais sur la côte sud du Cap Bon. La zone présente un potentiel énorme pour le windsurf car les spots et les orientations de vent y sont nombreux.
Çà fait envie, non ? Kélibia par Nord
Nom et description : Hammamet Nord, « Le fort »
Il s’agit d’un spot situé au cœur de la vieille ville. Très joli car nous naviguons au pied des remparts de la Medina. J’aime m’y rendre parce que ça signifie que le vent est chaud et que je navigue à la mode Gwada, c’est-à-dire sans combi.
Régime de vent : S/E bâbord au saut
Orientation : Side on
Programme : Freeride au printemps et en été et vague si le vent dure plusieurs jours.
Situation géographique : Il faut compter 50 minutes par autoroute en direction du sud depuis Tunis.
Et pour terminer, un secret spot qui, comme son nom l’indique, suppose que nous ne donnions pas de précisions sur sa position géographique. On dira juste qu’il ne se situe pas plus loin que les 6 autres spots indiqués ci-dessus.
ARTICLE : Pierre Chauvin
Photo : Pierre Chauvin en backloop à Wissant
Le backloop est une figure mythique dans le waveriding ! Elle est une des premières qui a été tentée dans les épreuves de vague et elle est encore importante aujourd’hui en heat. Les pros envoient des backloops une main/un pied.
J’ai choisi cette figure car je ne la maîtrise pas encore super bien. Le fait d’écrire un article sur le backloop m’aide beaucoup ! Je pense, de plus, que cet article va pouvoir également vous aider. En effet, quelqu’un qui maîtrise au complet une manœuvre ne se souvient pas toujours des différentes étapes qui l’ont aidé à la maîtriser…
C’est aussi une figure que j’aime voir ! Quand, dans le nord, Jules Denel ou Yann Sune envoient des backloops a 10 mètres à côté de moi, c’est impressionnant !
Pour moi, Philip Koster, Jonas Ceballos, Jules Denel et Yann Sune sont les riders qui font les plus beaux backloops.
La particularité du backloop est qu’il est très facile à tourner (vous pouvez voir beaucoup de personne sur les spots envoyer puisque qu’il suffit de tourner la tête), mais le plus compliqué et de le poser.
La rotation de la première se termine en l’air, alors que la seconde se termine à la réception. Pour quelqu’un qui ne connaît pas le windsurf, le pushloop est souvent plus impressionnant que le backloop.
– Le Vent : l’orientation n’est pas ce qu’il y a de plus important. Cependant, au niveau de la force, entre 20 et 25 nœuds, est ce qu’il y a de mieux.
– La Vague : l’idéal est une vague bien raide, de minimum 1 mètre.
Selon moi, il ne faut pas décider d’envoyer un backloop au dernier moment mais presque dès le début du bord pour pouvoir trouver la vague la plus propice.
Il ne faut pas hésiter à aller chercher un pic plus loin sous le vent et abattre pour attaquer la vague, cela permet aussi de prendre un maximum de vitesse.
Il est surtout important d’attaquer la vague sur le pic pour bien monter comme un high jump.
Attention à bien évaluer la hauteur du saut par rapport à la vague que l’on va attaquer. Si la vague est petite, il faudra envoyer la rotation plus rapidement que si la vague est plus grosse.
1)
– Bien lofer quand on est dans la vague
– Dès la sortie de vague je pense à fléchir les jambes pour me permettre de monter le plus haut
– Monter bien haut et bien à la verticale
2)
– Commencer à mettre la carène face au vent, ce qui va aider à engager la rotation
– Tourner la tête pour regarder le point d’impact afin de voir où on va atterrir. De plus, cela va aider à tourner les épaules correctement
3)
– Approcher le wish du corps
4)
-Reculer la main arrière pour permettre de mieux résister à l’impact et afin de ne pas se faire arracher la voile des mains lors de la réception
5)
– Regarder fixement la zone où je vais atterrir
– Se pencher en arrière afin d’éviter de se faire embarquer en avant et de retenir tout le matériel
Je pense qu’une réception est bonne, lorsque la planche s’enfonce bien dans l’eau. Je préfère un backloop posé comme ça, plutôt qu’un backloop posé sur la carène ou même sur l’arrière de la board (comme une réception de jump).
Ce qui m’a aidé à le poser c’est mon regard et le fait de reculer la main arrière et de se reculer.
Pour gérer une sur-rotation, il faut d’abord bien fixer le point où l’on veut atterrir, mais surtout bien garder la voile bordée (fermée) et ne surtout pas pousser sur la main arrière.
La jeunesse étant l’avenir, je me suis dit que ces jeunes talents valaient un petit arrêt sur écriture.
En effet, nous lisons régulièrement des articles sur différents pros qui ont déjà fait leurs preuves mais nous oublions parfois le jeune de 20 ans qui cartonne dans son coin… Continuer la lecture de « Justin Denel – Les jeunes et l’avenir du windsurf … »
ARTICLE : Christophe Dupont
Je m’appelle Christophe Dupont et je vous présente DUPS (Digital Universe Production of windSurfing)
Pourquoi DUPS, car depuis mon adolescence on me surnomme comme ça ! je n’ai pas d’autres explications 🙂
Je pratique le windsurf depuis quelques années, pas avec un super niveau certes, autodidacte et créatif. Mon domaine de prédilection est la photographie et la vidéo.
J’ai pu filmer Yann Sune et Jules Denel en action sur les spots de Wimereux et Wissant avec ces deux vidéos; j’ai été publié sur windsurfjournal et windsurfmoves.
Ces publications me motivent à continuer dans cette voie et à me perfectionner.
J’ai aussi monté les images d’un trip en Afrique du Sud de Florent Catry, un mec qui envoie et qui mérite d’être connu
A cette occasion, je vous proposerai des vidéos et photos des pro riders (ou non) du nord de la France.
Vous pouvez venir me rejoindre sur ma page Facebook et aussi visionner mes vidéos sur ma chaine Vimeo
Mon site www.dups.fr est en construction
J’aimerais remercier Bertrand de windsurfingzone et un bigup aux personnes de waves59
ARTICLE : Justin Denel
Je m’appelle Justin Denel, j’ai 14 ans et je suis le frère de Jules. Mes sponsors sont Utopeak et Soöruz.
Je suis fou de windsurf depuis tout petit. Mais j’ai également une autre passion : les montages photos et vidéos.
Un jour, ma mère a décidé de filmer Jules, il a donc fallut faire un montage. Comme je m’y connaissais un peu, je m’y suis collé.
Puis, on a eu de plus en plus d’images ,fait de plus en plus de trips. J’ai progressé en vagues, j’ai donc fait de plus en plus de vidéos de Jules et moi.
Chaque nouvelle vidéo était meilleure que la précédente. Mais il y avait toujours ce “montage Justin Denel” que je trouvais trop classique.
Puis j’ai découvert ce Lion, et il a tout changé : Lion Production est née. Ce serait désormais mon futur copyright pour tous mes montages.
Chez Lion Production, prime d’abord la créativité et l’originalité. Le classique n’existe pas chez moi. J’essaye toujours d’apporter quelque chose de nouveau, d’original. Mais je regarde toujours ce que font les autres car j’ai encore beaucoup à apprendre !
7thwave, qui est mon sponsor via le shop Utopeak, m’a commandé la réalisation de leur site web. Beaucoup d’heures de boulot pour un joli site : http://www.7th-wave.com/
Et voici la vidéo “Denel Brothers : Training For the FWC 2011”
Voici mon tout nouveau site : http://lionproduction.fr/, vous pouvez également retrouver toutes mes réalisations sur la page facebook de Lion Production et toutes mes vidéos sur ma chaine vimeo.
Ainsi que toutes les actualités des Denel’s brothers sur nos sites respectifs : www.justindenel.fr et www.julesdenel.fr
ARTICLE : Justin Denel