Interview | Marine Hunter

marine hunter

 

Crédit photos : Eric Bellande & Lodeo Photographie

 

 

marine hunter

Date de naissance : mai 1992

Adresse : Boulogne-Billancourt

Année scolaire : Je me suis arrêtée en L2 Biologie mais je ne perds espoir d’arriver à atteindre un niveau achevé d’éducation quelconque un jour ^^

Job ? Oui! En 25h au rayon Eau chez Décathlon Wagram, vous pouvez passer me faire coucou si le coeur vous en dit! On a même du kite, du SUP et du windsurf et en plus des combis. J’ai réussi à caser dans un coin quelques housses de surf. De quoi s’occuper!

 

Espace Windsurf ( EW ): À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

Marine Hunter (MH) : J’ai demandé à mon frère de m’apprendre vers 16-17ans. Ne me demande pas pourquoi j’ai beaucoup plus qu’accroché…

 

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

MH : C’est très variable! En moyenne entre une et deux fois par semaine s’il y a du vent, si mon matos est en état, sans bobo et dispo. J’ai payé mes semaines de vacances d’hiver en travaillant en 35h jusqu’au 31 mai, ce qui m’a laissé beaucoup moins de temps pour travailler sur les articles de mon blog windsurfeuseinparis.wordpress.com ou des vidéos, c’est un peu la galère!

 

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?

MH : J’aimerai bien pouvoir répondre à pied à vélo ou en train, mais c’est ma 806 mobile rom’ édition qui m’amène sur les spots! Ou les voitures des kiffeurs quand on covoiture. Je suis d’ailleurs très heureuse de n’avoir eu à souffrir d’aucune panne immobilisante depuis son acquisition un poilounet hasardeuse, c’était pas gagné.

marine hunter

 

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?

MH : Environ 2h, sans problème de circulation. D’ailleurs j’adore aller en Normandie en semaine et faire des pieds de nez aux malheureux englués dans les bouchons d’en face. C’est assez puéril mais jouissif, surtout avec des planches sur le toit.

 

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?

MH : Rien n’est jamais parfait, j’essaie de travailler un peu tout. C’est éternel recommencement! Même si comme le vélo ça ne s’oublie pas, on redevient très vite médiocre. En ce moment, j’insiste en particulier sur le forward, le tabletop, le surf backside et frontside en side-on.

 

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

MH : Bonne question! En tout cas je n’ai pas eu cette chance… Cela dit j’ai beaucoup apprécié apprendre secourir un mannequin en plastique rempli de flotte dans une piscine en terminale. On se sent toujours plus utile qu’à faire des allers-retour sur 50m.

 

EW : As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire? Pourquoi ?

MH : Honnêtement aucune idée. J’étais assez intéressée par Intechmer après une VAE chez Decat, j’adore l’anglais, en fait tant que le prof est intéressant j’apprends volontiers, à part pour les domaines vraiment rasoirs comme la sédimentologie.

marine-hunter

 

EW : Quelle est (était) l’implication de tes parents?

MH : Je ne voulais surtout pas qu’ils s’impliquent! Indirectement ils l’étaient quand même puisqu’ils m’ont aidé financièrement pour ma voiture et me demandaient avec la constance inlassable des parents aimants comment ça se passait. J’ai fini par leur répondre des choses un peu plus développées que “ça se passe”.

 

EW : Tes frères et soeurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ?

MH : Mon frère aîné en a fait, mon deuxième frère en également fait pas mal mais maintenant il est plus branché surf et kite, ma petite soeur a essayé mais préfère le kite. Quoiqu’après s’être fait trainée sur la plage ça l’a un peu refroidie. Bref si on a tous navigué en catamaran en équipage nous n’avons jamais planchés ensemble, et je suis la seule à avoir poussé jusqu’à la compét au détriment de mes études et au bénéfice de ma vie personnelle.

 

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas?

MH : C’est une question intéressante, mais je ne m’en rappelle pas comme ça. Manifestez-vous dans les com’!

 

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

MH : Pas souvent mais de plus en plus ^^ la moyenne d’âge du planchiste se situe plus vers 30-40 ans, mais j’ai rencontré beaucoup de jeunes de ma génération et moins en compétition.

 

EW : Penses-tu avoir de la chance?

MH : Oh que oui! Je me sens très bien entourée et que ce soit parmi mes connaissances ou mes propres expériences j’ai matière à relativiser. J’ai la chance d’être toujours en vie, valide, d’avoir un patron humain, des collègues cools, de pouvoir pratiquer un sport élitiste dans des endroits quand même pas dégueu. Si ce n’est pas avoir de la chance, je ne sais pas ce que c’est.

 

EW : As-tu un entraîneur?

MH : Ça, j’aimerai bien mais c’est hors budget. J’ai eu la chance d’être invitée à quelques stages FFV mais ayant commencé la planche tard je suis hors critères pour pas mal de choses. Si jamais j’en trouve un ce sera un coach privé.

 

EW : Que maîtrises-tu le plus

MH : Ma grande spécialité ça pourrait être arracher mes vis de straps au jibe ou au bottom.

 

EW : Comment apprends-tu?

MH : Soit quelqu’un me donne un conseil qui provoque un déclic, soit je répète jusqu’à sentir un déclic. Dans l’ensemble c’est assez laborieux… C’est pour ça que je me suis mise à la compétition en slalom pour apprendre le jibe. Sous pression, on apprend plus vite à mon goût. La preuve, j’étais pour la première fois au harnais dans les straps à ma première compét’ de slalom. J’ai certainement bien fait chier le monde sur l’eau mais personne n’est venu me le dire, au contraire les gens étaient super sympas et certainement un brin amusés. J’ai donc poursuivi dans cette veine et résultat ça a fini en PWA ^^

 

EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

MH : En vague, beaucoup de moves demandent un engagement avant tout psychologique. Le reste, c’est de la pratique une fois la peur mise de côté. J’essaie de demander des conseils mais les avis que je reçois sont parfois contradictoires, et les résultats perçus sur l’eau (du style j’ai l’impression d’avoir trop fait un move de ouf) n’ont parfois rien à voir avec les photos ou les vidéos (…), la déception est palpable dans ces trois points de suspension ^^ Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidées à progresser, sans eux je n’en serai pas là aujourd’hui!!! Et la liste est toujours plus longue 🙂

 

EW : Quels sont tes meilleurs résultats?

MH : Pour moi, un bon résultat n’est pas atterrir sur le podium de l’Hibiscus Naish Party quand on est trois filles et que je ne sais pas jiber (sans parler du reste). Il se mesure à la hauteur du combat mené pour l’obtenir. Les résultats qui m’ont plu donc, d’après moi, sont ma 5eme place au défi 2015 où il y avait des conditions et une concurrence de bâtard, ma 6eme place à l’IFCA en Croatie parce que j’en ai bien sué pour y arriver et après des résultats de manches assez savoureux comme une manche de 1 à l’IFCA de Sylt 2015 avec un départ de Deus, une manche de 2 à l’AFF de Marignane 2017 avec des jibes un peu chaud patate… Et mes premières victoires en vague sur l’Oléron Wave Classic et la Wissant Wave Classic, le genre de compétition où je faisais bonne dernière il y a peu. Il n’y avait pas Nath’ (Cottard) pour mettre tout le monde d’accord mais ce n’était pas gagné pour autant!

 

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf?

MH : Progresser, passer des bons moments et me faire des amis! C’est exactement ça en plus, rien ne me démoralise plus qu’une mauvaise ambiance entre les gens. Le jour où ça devient comme ça, j’arrête! Je ne viens pas sur les compétitions pour passer le week-end avec des gens qui me tirent la tronche en permanence.

 

EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat, …)

MH : Le backloop, le pushloop, le virement des deux côtés, le racing jibe, l’aerial, le tabletop backside, le 360 dans la vague… Ce n’est pas ça qui manque ^^ pour les championnats j’aimerai bien aller faire l’Aloha Classic, la Tiree wave classic, refaire l’Hibiscus party, faire la PWA slalom de Fuerte … (si on peut rêver, elle est réservée aux hommes) et pourquoi pas du speed à Fuerte également au Dunkerbeck Speed Challenge.

marine hunter

 

EW : Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ?

MH : J’essaie mais étant boulimique ça ne dure jamais bien longtemps! Il suffit d’une journée à ne rien faire pour que toutes les cochonneries du frigo y passent, donner des conseils serait donc un peu se payer la tête du monde. Un peu comme le dernier de la course qui donnerait des conseils pour gagner, ça ne l’empêche pas de dire des choses vraies mais de manquer un brin de crédibilité. D’année en année, ça s’améliore un peu mais ça m’handicape parfois sur les compet’, rien de tel qu’une bonne crise de boulimie pour fatiguer l’organisme et ne pas en dormir de la nuit.

 

EW : Quel est le spot que tu as préféré?

MH : Bonne question, ça dépend des conditions qu’on y rencontre, mais j’avoue avoir un faible pour l’eau transparente. En France, je dois avouer avoir un faible pour le Dossen qui est un spot multi-facettes, un skate-park de rêve. En slalom j’apprécie beaucoup la rade de Cherbourg (Collignon).

 

EW : Quel est ton rider préféré?

MH : Je pourrai répondre mon copain mais il y en a plein que j’admire parce que j’ai pu voir de quoi ils étaient capables et les cotoyer un peu. Nathalie Cottard qui est devenue la légende de la rampe de Bercy et qui est super sympa, Florian le Boux son copain qui fait 4eme sur une compèt avec la main cassée et qui est super sympa aussi, Sarah Quitta pour sa caribbean attitude, Sarah Delaunay pour surfer des tailles de mât, Delphine Cousin pour sa simplicité et sa vitesse supersonique (du style on me voît, on me voît plus), Yann Sorlut parce qu’il est trop fort, Max Lesauvage pour ses sauts engagés, Antoine Albeau parce qu’il est trop gentil en plus de tout le reste, Julien Quentel parce qu’il est aussi super sympa et qu’il jibe comme personne, Maja Dziarnowska parce qu’elle aussi est trop sympa et super douée en slalom (genre elle se pointe sur l’IFCA et fait 2eme), Jason Polakow qui est super accessible, Yann Sune parce qu’il a des dreads et qu’il envoie fort, Jules Denel parce qu’il a un style puissant, Thomas Traversa parce qu’il est juste fantastique même quand c’est pourri… Et je ne parle pas des gens que je connais sur Paris qui ont repris la planche tard et ont vachement progressé en 3 ans!! C’est trop long ^^ en fait j’admire tous les windsurfeurs et windsurfeuses que je connais je crois, c’est un sport qui suscite l’admiration tout simplement.

 

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?

MH : Sur Paris on a la chance de pouvoir s’en procurer facilement, quand je passe devant un kiosque je ne me prive pas avant un trajet en train. Ou en attendant un train un jour de grève. Ou en attendant le lendemain de la grève pour rentrer chez moi (non je blague).

 

EW : Comment décrirais-tu le windsurf?

MH : Ça ne se décrit pas, ça se vit.

 

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

MH : La vie le dira! Mais ça serait bien 🙂

 

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?

MH : Ça dépend de mes sponsors. TTC je crois bien que c’est la Lunette Jaune qui me gratifie de la plus belle dotation en nature, en budget c’est la ville de Boulogne Billancourt. Côté windsurf ça ne vole pas très haut, mais ce n’est pas une surprise. C’est pour ça que je ne cherche pas de sponsor planche, ça me coûterait trop cher. Du coup quand on me donne des choses, je ne m’y attends pas et je suis contente ^^

 

EW : Que souhaites-tu rajouter ?

MH : Merci Céline pour ton travail! Sinon si jamais je commence à prendre mes aises sur l’eau en taxant comme une porcasse qui croit qu’elle a du niveau, faites-moi plaisir, collez-moi une baffe. Merci. Autre chose, j’ai une mémoire des visages qui s’approche du niveau de défaillance de celle de Dory, ne vous offusquez pas si vous me reconnaissez mais moi non… Toutes mes confuses ^^

 

Rencontre avec Céline Grosjean, créatrice du site espacewindsurf.com

 

Salut à tous, je m’appelle Alex Grand-Guillot, j’ai 16 ans, je fais du Windsurf depuis l’âge de 10 ans à l’Assun Voile. Je m’entraîne dans le Cotentin depuis toujours et j’essaye de bouger le plus souvent possible pour découvrir et progresser. Ça va bientôt faire 2 ans que je suis dans la Team Espace Windsurf, je suis super content, c’est une super équipe !!
J’ai donc décidé de leur poser quelques questions pour en savoir un peu plus sur leur projets, la team, les articles, …

clinique de la planche fanatic north-sails leclerc

 
 
 
 

Alex : Salut Céline, tout d’abord, comment va l’équipe d’Espace Windsurf ?

célinegrosjean ew_logo

Céline : Salut Alex. L’équipe EW, qui représente 30 riders (dont deux administrateurs) plus une lectrice, est en pleine forme. Ils naviguent, écrivent des articles et publient pas mal de photos et vidéos! Ce sont des riders impliqués dans leur sport et je suis très fier d’eux !!!

 

Alex : Quel est le principal objectif pour EspaceWindsurf.com ?

Céline : Le principal objectif d’Espace Windsurf est de donner de la visibilité aux jeunes riders qui ont parfois un niveau très élevé ! La plupart des médias préfèrent souvent les champions… Mais ces jeunes ont beaucoup de choses à nous apprendre !

 

Alex : Pourquoi avoir choisi les jeunes, que leur proposes-tu ?

Céline : Les jeunes, c’est l’avenir de notre sport ! Je leur propose de la visibilité ainsi que la correction de leurs articles (contenu et orthographe) avec l’aide de Françoise, la lectrice, afin d’éviter des erreurs et donner un certain confort et meilleure lisibilité dans la lecture. Mon collaborateur, et surtout ami Simon, m’aide dans tout ce qui est photos et vidéos. Il publie sur notre chaîne YouTube et met les photos et vidéos des jeunes sur différents réseaux sociaux.

 

Alex : Les riders sont-ils satisfaits des retombées médiatiques personnelles que leur apporte Espace Windsurf ?

Céline : Cela, il faut le leur demander ;-). Mais voyons, par exemple, Noah Vocker qui est avec nous depuis très longtemps et membre du Team International Fanatic, je pense qu’Espace Windsurf lui apporte quelque chose, car la rédaction d’article pour un jeune est loin d’être évidente !
Espace Windsurf grossit d’année en année, le nombre de visites est toujours plus important, donc oui, c’est clair que ça leur donne de la visibilité !
Par ailleurs, une marque m’a demandé si je pouvais lui donner quelques noms de riders pour leur proposer un partenariat, donc il y a des retombées☺.

 

Alex : C’était assez risqué de s’engager comme ça sur le net et de créer un site, qu’est ce qui t’a motivé ?

Céline : Oui bien sûr que c’était risqué et ça l’est toujours, car je m’investis à fond et de façon bénévole. J’ai eu également pas mal de frais pour l’élaboration du nouveau site. Je suis passionnée de Windsurf et mon idée me plaisait. De plus, cela m’apporte tous les jours de nouveaux contacts et de nouvelles opportunités.

celine-grosjean-chile celine-grosjean-pozo

 

Alex : Espace Windsurf commence à bien marcher et cela devient forcément un peu plus dur pour les responsables. Comment arrives-tu à gérer ton temps entre ton travail et Espace Windsurf ?

Céline : En effet, Simon est devenu mon partenaire depuis peu afin de m’aider, car Espace Windsurf me prenait plus de temps que j’en avais… Il y a maintenant +/- 2 articles par semaine en ligne, mais le travail de correction et de publication est parfois vraiment important, sans compter toutes les publications de vidéos et photos ☺.
Actuellement, je m’organise comme je peux avec le temps que j’ai. Il arrive qu’Espace Windsurf soit mis un peu de côté lorsque mon travail est plus intense :-/ Mais j’essaie d’éviter au maximum. Puis je ne dois pas oublier ma vie privée 😉

 

Alex : As-tu des projets pour la Team (trip, photos, training…)

Céline : Des projets, on en a toujours ☺, mais les mettre en place est une autre chose, surtout quand la team se compose de jeunes qui se trouvent partout dans le monde 😉
Ce qui est chouette, c’est que certains membres se rencontrent par le biais d’Espace Windsurf et proposent parfois des articles, vidéos ou photos dans cette direction.

 

Alex : Es-tu satisfaite des articles que produisent les jeunes ?

Céline : Tous les articles qui sont publiés me satisfont. Lorsqu’un article ne me satisfait pas, je ne le publie pas et je demande au jeune de le retravailler. De plus, j’apprends très souvent en lisant leurs articles. Lorsque je ne suis pas sure de la véracité, je le fais vérifier par un professionnel (le cas d’un article sur la météo relu par un physicien). Je demande toujours aux jeunes de citer leurs sources lorsqu’ils en ont eu besoin.
Certains sujets ne me seraient pas venu à l’esprit, car il y a, en effet, plus d’idées dans 30 têtes que dans une seule, donc voilà pourquoi les articles varient tellement.

 

Alex : As-tu déjà rencontré des problèmes avec certains membres du team ? Comment procèdes-tu dans ces cas là?

Céline : Des problèmes non, mais certains jeunes manquent parfois de respect envers mon travail en ne répondant pas à mes mails, par exemple.
Un retard dans l’envoi d’article, ça arrive et ce n’est pas grave mais ne pas répondre aux mails est assez frustrant pour moi.
Lorsqu’un jeune ne répond pas aux mails, je l’informe qu’il risque de quitter la team et, sans réponse de sa part, je le supprime de la liste de l’équipe. Mais heureusement, ça n’arrive que rarement ☺.

 

Alex : Quels sont les projets pour la suite ?

Céline : Mes projets au niveau du site sont d’arriver déjà à ce que le nouveau site soit fonctionnel au maximum. Il y a encore beaucoup de travail de programmation, ainsi que de contenu (tout ce qui était dans l’ancien site doit apparaître dans le nouveau au bon endroit).
Sinon, j’aimerais garder le rythme de 2 articles par semaine et pouvoir diffuser des photos et vidéos de manière régulière. J’aimerais également rentrer dans mes frais et faire monter les stats pour qu’Espace Windsurf devienne une référence. C’est un beau projet ça, non ?

Alex : Yes parfait, merci d’avoir répondu aux questions, bon courage pour la suite et à très bientôt !

 
 
 

Me retrouver sur les réseaux sociaux : Alexandre Grand-guillot

Facebook
Twitter
Intagram
Mon blog

Etienne Delebarre – Interview

etienne delebarre

 

etienne delebarre

Date de naissance : 07/11/1992
Adresse : Wimereux
Études/Job : 1ère année de BTS Maintenance Industrielle et travaille tous les étés au Club de Voile de Wimereux en tant que moniteur de planche.

 
 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

Etienne Delebarre (ED) : j’ai commencé à naviguer à l’âge de 11 ans pour la première fois au Club de Wimereux.

 

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

ED : cela dépend, l’été je passe tous les jours sur l’eau, mais l’hiver je n’y suis que le week-end, ainsi que pendant toutes les vacances scolaires et jours fériés.

 

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?

ED : pour aller sur mon spot, je me déplace très souvent en voiture, car je choisis toujours l’endroit le mieux orienté par rapport au vent, mais lorsque celui-ci est favorable sur Wimereux, je me déplace en skate.

 

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?

ED : le spot le plus proche est juste en bas de chez moi, à 20 mètres.

 

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?

ED : j’essaye vraiment de m’appliquer dans mes surfs, mais je me suis mis à tourner les frontloops l’été dernier.

 

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

ED : oui, dans le Nord, nous avons la chance d’avoir le Pole qui nous forme en même temps que les cours.

 

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?

ED : la planche à voile est vraiment un sport qui me passionne et j’aime vraiment le partager et le faire découvrir à des personnes qui ne le connaissent pas.

 

EW : As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire ? Pourquoi ?

ED : je suis actuellement en BTS Maintenance industrielle. Je souhaite dans deux ans partir faire une formation BP JEPS dans la voile légère, car en plus d’être une passion pour moi, c’est un métier qui me passionne depuis tout petit.

 

EW : Quelle est (était) l’implication de tes parents ?

ED : c’est eux qui m’ont fait découvrir le windsurf et ils m’ont toujours soutenu dans mon sport. Ils m’ont également conduit là où je pouvais naviguer jusqu’à ce que je sois devenu autonome. Aujourd’hui, mes parents sont les premiers à voir mes vidéos et ils me soutiennent toujours autant qu’avant.

 

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?

ED : j’ai deux sœurs qui font de la voile (catamaran) et ma petite sœur fait un peu de planche. L’été, il nous arrive de faire une balade en planche pour pouvoir nous améliorer et surtout bien rigoler.

 

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?

ED : à ma connaissance, toutes les personnes avec qui je navigue ont des parents qui naviguent ou en relation avec la voile.

 

etienne delebarre

 

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

ED : je navigue avec beaucoup de personnes plus jeunes, mais aussi avec des plus âgées que moi. Par contre, il n’y a pas beaucoup de personnes de mon âge en windsurf dans ma région.

 

EW : Penses-tu avoir de la chance ?

ED : j’ai énormément de chance d’avoir des parents qui m’ont soutenu comme cela et aussi d’avoir des amis qui m’ont aidé à progresser et à pousser mes limites. Je pense que tout le monde n’a pas autant de chance que moi, j’en suis très conscient et c’est pour cela que j’aime parler de mon sport et que j’aime le transmettre.

 

EW : As-tu un entraîneur ?

ED : oui, Bertrand JOYE, a été mon premier entraîneur. C’est à lui que je dois une telle progression dans le windsurf. Aujourd’hui, Yann SUNE m’entraîne en vague et me motive. Merci à eux !

 

EW : Que maîtrises-tu le plus ?

ED : Selon moi, je pense que je maîtrise vraiment bien le surf frontside, c’est quelque chose que j’adore.

 

EW : Comment apprends-tu ?

ED : j’apprends grâce à mes amis comme Pierre Chauvin, qui m’a appris le front. Bertrand et Yann m’apprennent aussi beaucoup de choses qui me permettent de vraiment m’améliorer.

 

EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

ED : en vague, je regarde les gens et je vais leur demander comment ils font. Après leurs explications, je me jette à l’eau pour faire des essais.

 

EW : Quels sont tes meilleurs résultats ?

ED : je me souviens avoir fait une compétition de formula et je suis arrivé 3ème. J’ai aussi fait les championnats de France en slalom.

 

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?

ED : j’aimerais bien progresser rapidement pour pouvoir faire quelques compétitions et quelques AFF.

 

EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…)

ED : j’aimerais vraiment passer le pushloop, car c’est une figure assez impressionnante et j’aimerais aussi un jour bien me classer en Championnat de France en vague.

 

EW : Fais-tu attention à ta nourriture ? Comment ?

ED : oui, j’essaye de manger équilibré pour garder la forme en faisant attention à manger de tout et pas trop de sucreries.

 

EW : Quel est le spot que tu as préféré ?

ED : pour moi, Wimereux est vraiment un spot idéal pour évoluer et même pour se perfectionner, car on y trouve tous types de conditions.

 

EW : Quel est ton rider préféré ?

ED : Antoine Martin est un rider exceptionnel et assez fou, car il essaye toujours d’innover. J’ai eu la chance de le rencontrer lors d’un championnat et il est vraiment très cool.

 

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?

ED : j’aime lire des magazines de windsurf, car ça permet de rester au courant de l’actu, mais aussi d’apprendre de nouvelles choses.

 

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?

ED : le windsurf est un super sport, je trouve ça joli et en même temps impressionnant. C’est un sport très varié. En vague, chaque move est une expression de soi-même, car chaque personne exprime son move à sa façon.

 

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

ED : j’aimerais vraiment faire du windsurf jusqu’à ma mort, mais ce ne sera pas possible. Tant que je pourrai monter sur une planche, j’exercerai le windsurf.

 

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?

ED : à part Espace Windsurf, je n’ai aucun sponsor, mais j’aimerais bien en trouver un.

 

EW : Que souhaites-tu rajouter ?

ED : je remercie toutes les personnes qui m’ont permis d’arriver là où j’en suis en planche aujourd’hui et je motive toute personne commençant le windsurf de s’accrocher, car c’est un sport super avec une ambiance magique.

 

etienne delebarre

 

Interview – Pierre Mortefon

 

Originaire du Languedoc Roussillon, plus exactement de Port-La-Nouvelle, Pierre Mortefon représente la génération montante du slalom français, notamment en jouant sur le tour AFF et PWA depuis maintenant quelques années. J’ai donc choisi d’interviewer Pierre afin de découvrir ses objectifs pour la saison 2014 ainsi que le matériel de slalom North Sails/Fanatic, qu’il aide à développer en allant au moins une fois par an à Hawaii.

Année de naissance 1989
Numéro de voile F14
Taille 1m87
Poids 92 kg
Première année en PWA 2007
Première victoire de manche 2011
Sponsors North Sails, Fanatic, ION, 71percent, Waxx

planche-mortefon voile-mortefon

 

Tu finis cette saison de 2013 en 12e position en slalom, avec notamment deux belles étapes, 8e en Corée et 6e en Turquie. Que penses-tu de ta saison ?

Je suis satisfait de ma saison 2013, même si une petite pointe d’amertume ressort après analyse des résultats avec 2 beaux tops10 et 2 épreuves où je passe un peu à côté… Néanmoins, j’ai encore bien progressé sur de nombreux points et je sais sur quel point il faut encore travailler pour progresser en 2014 !

 

En Turquie, alors que tu étais 1er avant le dernier jour, tu finis 6e, que s’est-il passé ?

Je ne sais pas vraiment, certainement le changement de statut que je ne n’ai pas vraiment su gérer. En effet, la course au podium ne se régate pas de la même façon, j’ai super bien navigué et j’ai peut être commencé à « trop réfléchir » le dernier jour… J’ai reçu des tonnes de messages d’encouragement et  j’étais au bord d’un rêve de gosse. Malheureusement, j’ai laissé passé ma chance, la faute peut être à la pression, mais ce n’est que partie remise et je sais que maintenant, je peux jouer devant !

 

Quels sont tes objectifs pour 2014 ?

Pour 2014, je souhaite continuer à progresser ! Le titre de Champion de France AFF et le TOP 10 mondial PWA sont mes objectifs prioritaires… Mais cela va être une saison très chargée avec de nombreux évènements au programme.

 

Suis-tu une préparation particulière, que ce soit mental ou physique ?

Oui, je suis une préparation physique particulière avec un coach physique qui me coache tout au long de l’année (Romaric Linares de LR préparation) et c’est un véritable plus. En effet, j’ai commencé à travailler sérieusement avec lui à la fin 2012 après avoir réellement compris qu’une prépa physique spécifique était indispensable pour tenir une saison en slalom. Après avoir enchaîné 2 années où malheureusement je m’étais blessé, j’ai pris conscience que j’avais certainement besoin de quelque chose de supplémentaire. J’ai ressenti les effets dès le début de la préparation et la fin de saison a d’ailleurs été plus facile à gérer que les années précédentes. De plus, j’ai évité toute blessure et ça n’est vraiment pas négligeable. J’ai entre 3 et 5 séances par semaine en fonction de la période et des choix de travail discuté avec mon préparateur. Concernant le mental,  je n’ai pas vraiment de préparation. J’essaie de discuter beaucoup avec mon entourage, ainsi qu’avec d’autres sportifs évoluant dans différents sports. J’ai aussi lu pas mal de livres l’an dernier et petit à petit je progresse là dessus. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut toujours croire en soi !

 

Qu’est-ce qui constitue un bon entraînement pour toi ?

Pour moi un bon entraînement est un entraînement où l’on apprend quelque chose, que ce soit sur sa planche, sur sa voile ou sur soi-même… Il peut être long, court, difficile ou facile, mais le but est d’avancer sur une interrogation qui reste en suspens …

pierre mortefon 

 

Que fait un Pierre Mortefon les jours de pétole ?

Il peut faire pas mal de choses ! Il y a déjà les séances de prépa physique qui sont là pour occuper les journées vent ou pas vent ! Je fais aussi pas mal de SUP quand il y a des vagues et c’est un super complément tout comme le VTT qui permet de bonnes sorties dans la nature. Mais, en dehors du sportif,  il y a aussi pas mal de choses à gérer comme organiser sa saison, chercher des sponsors et des partenaires pour pouvoir mieux organiser son année. Il faut aussi réserver les logements, billets d’avion, excédents… Je vis à 100 à l’heure, même quand il n’y a pas de vent, mais cela fait quand même du bien de parfois ne rien faire !

 

Lors de la saison, j’imagine que tu es presque tous les jours sur l’eau, mais combien de fois navigues-tu par semaine en hiver ?

C’est à peu près pareil que cela soit l’été ou l’hiver ! Tant que les conditions le permettent, je suis sur l’eau… En revanche, j’adapte ma navigation en fonction des conditions et je cherche à travailler en conséquence. Par exemple, je ne vais pas bosser les jibes et l’agressivité sur les manœuvres un jour où il fait 5°, mais je privilégierais plus les longs bords de speed test pour régler le matériel.

 

Tu es désormais un membre très actif dans la production du matériel 2014 de slalom chez North/Fanatic, cela t’aide-t-il à mieux connaître ton matos pour les courses ?

Pour le moment, je découvre et j’apprends beaucoup à chaque phase de développement auquel je participe et c’est super. Pour le moment, ce n’est pas encore un véritable plus pour les courses, mais je commence à connaître pas mal de chose sur la manière dont fonctionne le matériel et cela me permet surtout de réagir plus vite lorsque cela ne va pas. Ça c’est déjà un avancement important qui me permet de ne pas stagner lorsque cela coince un peu…

 

Quelles sont les améliorations apportées au le matériel de slalom 2014, par rapport à 2013 ?

Le matos a bien progressé pour 2014, nous avons commencé à travailler sur les planches et les voiles assez tôt et surtout sur de nombreux spots différents et ça c’est très important ! Pour les planches, elles étaient déjà très rapides et nous avons beaucoup travaillé sur la facilité et le contrôle en plage haute d’utilisation pour les petites-moyennes planches et le départ au planing ainsi que les jibes ont énormément progressé sur les plus grosses !

En ce qui concerne les voiles, le développement s’est fait en deux parties pour les petites surfaces avec une évolution de la plage d’utilisation haute et une meilleure tenue.

Pour les grandes tailles, il est prévu une meilleure accélération, ainsi qu’un meilleur départ au planing.

Mais le mieux reste de les essayer vous-mêmes !!!

pierre mortefon

Nouvelle année, nouveaux objectifs !

alexandre-grand-guillot

 

 

Espace Windsurf est un projet personnel qui a vu le jour il y a, maintenant, quelques années.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, EW représente un team d’une vingtaine de riders francophones en quête de visibilité. Pour se faire, chaque membre de l’équipe s’investit dans le site web afin de créer des contenus pertinents.

En ce début d’année 2014, j’ai demandé à l’équipe de me donner leurs objectifs « windsurf ».
Voici donc, dans les grandes lignes, les objectifs de ces riders d’exception (quelques membres du team Espace Windsurf) ! À eux de voir maintenant quelles sont les démarches à prendre afin de réaliser ces objectifs !
Avec l’aide de Russell Groves (coach d’Espace Windsurf), nous serons là afin de les aider un maximum à concrétiser leurs objectifs !

 

ALEXANDRE FIGON

alexandre-figon             alexandre-figon

MOVE :
• 360 upwind
• Jibe réussit parfaitement
• Air-jibe
• Essayer et réussir quelques backside air

SPOT/TRIP :
• Brutal Beach à Six-Four

RENCONTRES :
• Rencontrer des membres du team Espace Windsurf

 

 

 

MARTIN PLISSONNEAU

martin-plissonneau        martin-plissonneau

MOVE :
• Améliorer encore les jibes
• Améliorer la vitesse
• Flaka
• Back loop

COMPÉTITION :
• Saint Barth Fun Cup
• Championnat de Martinique (faire un podium chez les jeunes et un top 5 chez les adultes)
• Championnat de France (si le budget le permet)

SPOT/TRIP :
• Caraïbes (en juillet)

AUTRES :
• Passer son BAC !

 

 

 

ETIENNE DELEBARRE

etienne-delebarre             etienne-delebarre

SPOT/TRIP :
• Bouger plus sur les spots de Bretagne et Normandie.

COMPÉTITION :
• AFF de Wimereux et peut-être Carro

MOVE :
• Poser le 360 upwind
• Essayer le Backloop
• Envoyer des Pushloop

AUTRES :
• Trouver un sponsor

 

 

 

VALENTIN GUILLOT

valentin-guillot             valentin-guillot

COMPÉTITION :
• Faire un maximum de compétitions !
• Championnats de France en RRD 120 ou S42

MOVE :
• Passer le frontloop
• Passer le backloop

AUTRES :
• Trouver des sponsors

SPOT/TRIP :
• Naviguer ailleurs qu’en Bretagne, voyager

 

 

 

ANTOINE LORIN

antoine-lorin             antoine-lorin

MOVE :
• Progresser en slalom
• Rentrer enfin le backloop

COMPÉTITION :
• Participer à un maximum d’AFF
• Championnat du monde IFCA en Espagne (juin)

SPOT/TRIP :
• Naviguer plus souvent à Pals

AUTRES :
• Prendre un max de plaisir à chaque nav !

 

 

 

GEOFFREY BILLY GASPAR

geoffrey-billy-gaspard             geoffrey-billy-gaspard

COMPÉTITION :
• ISAF youth championships au Portugal (12 au 19 juillet)
• Autres compétitions nationales

MOVE :
• Évoluer plus côté bâbord en saut et tribord en surf
• Double forward
• Pushloop
• Push-table
• Travailler le Goiter
• Travailler le Backside Air
• Travailler le Flaka

RENCONTRES :
• Des champions qui viennent s’entrainer à Cape Town

AUTRES :
• Organisation des compétitions internationales de kitesurf en les médiatisant le plus possible. Et petit à petit une compétition de windsurf.
• Apprendre le surf, s’améliorer en kite et wakeboard
• Faire connaître son pays au monde des riders
• Donner un maximum de visibilité à Espace Windsurf

 

 

 

NASCIMO FOURNIER

nascimo-fournier             nascimo-fournier

SPOT/TRIP :
• Leucate au printemps pour naviguer avec les copains.
• Iles grecques (Milos) pour le Meltem et l’eau chaude !

MOVE :
• Passer enfin l’Air Jibe
• Essayer les loops

RENCONTRES :
• Naviguer avec les copains et puis aussi d’autres jeunes

 

 

 

FLORIAN LAFFEACH

florian-laffeach             florian-laffeach

MOVE :
• Progresser en front et backloop

COMPÉTITION :
• Raid des Mégalithes de Carnac (longue distance)
• Raid la Tranche Ile de Ré (LD)
• D’autres longues distances

SPOT/TRIP :
• Bouger sur les différents spots de vague bretons
• Partir en trip dans un pays bien chaud

AUTRES :
• Naviguer le plus souvent possible, sans casser trop de matos, ni sans se casser quelque chose.

 

 

 

PIERRE MACQUAERT

COMPÉTITION :
• Sélection au Championnat d’Europe jeune en RS:X
• Championnat du monde 293
• Championnat d’Europe 293
• Championnat de France 293
• Circuit AFF vague et slalom
• Championnat de France Extrême Glisse RRD

 

 

 

NOAH VOCKER

noah-vocker             noah-vocker

RENCONTRES :
• Rencontrer Alex et Jules (2 membres du team EW) à Pozo pour 2 à 3 semaines

COMPÉTITION
• S’entraîner un max pour remonter sur le podium à Pozo et Teneriffe

 

 

 

VALENTIN FLEGON

valentin-flegon             valentin-flegon

MOVE :
• Poser 100 % les pushloops et backloops
• Améliorer la réception des frontloops
• Améliorer les surfs et aerial

AUTRES :
• Se consacrer un max au funboard (vague) et au SUP de race.
• Arrêter la 293 OD en compétition (sauf avec le collège)
• Prendre toujours plus de plaisir à naviguer
• Se donner à 200 %

COMPÉTITION :
• Faire des compétitions locales
• Carro Wave Classic
• JP Tours pour le paddle de race
• Se qualifier et participer au Championnat de France UNSS de 293 OD (dans le cadre du collège).

SPOT/TRIP :
• Découvrir de nouveaux spots des Bouches-du-Rhône

 

 

 

JULES CACHAT

jules-cachat             jules-cachat

MOVE :
• Gagner en amplitude dans tous ses moves, ainsi qu’en tonicité.
• En surf, travailler ses cut-backs pour qu’ils soient plus puissants
• Tourner ses premiers Taka et Goiter
• Améliorer son style pour être plus fluide
• Concernant les sauts, monter plus haut pour gagner en hauteur dans ses late-front
• Poser des back-loop régulièrement
• et « in challah » comme on dit en Tunisie, tourner son premier push-loop

COMPÉTITION :
• Carro et Wissant Wave Classique
• PWA junior à Pozo

SPOT/TRIP :
• 2 semaines à Pozo avec Alexandre Grand-Guillot et Noah Vocker

 

 

 

ALEXANDRE GRAND-GUILLOT

alexandre-grand-guillot             alexandre-grand-guillot

COMPÉTITION :
• Faire un top 8 à l’AFF de vague
• Faire un Top 10 aux championnats de France cadets slalom (Narbonne)
• PWA jeune à Pozo en juillet

AUTRES :
• Être présent sur le maximum d’événements pour pouvoir acquérir beaucoup d’expériences et représenter au mieux mes sponsors.
• Communications : il va faire plus d’efforts pour avoir le maximum de parutions dans les magazines et sites internet…
• Continuer à alimenter son blog de toutes mes activités, événements, compétitions au fur et à mesure de l’année ( http://alexandregrand-guillot.blogspot.fr )
• Toujours prendre autant de plaisir en ridant !

 

 

Interview – Robby Swift

 

Suite à mon article sur la Martinique, je vous propose, cette fois-ci, une petite interview d’un rider très talentueux que nous voyons moins sur le web. Il s’agit de Robby SWIFT. Super windsurfeur et réalisateur, je vous propose donc d’en apprendre un peu plus sur lui.

 

Numéro de voile K89
Taille 175 cm
Poids 85 kg
Âge 28
Début du windsurf 1987
Début en PWA 2000
Sponsors NeilPryde, JP, Mystic, Maui Ultra Fins, Surazo, Gloryfy and Swox

Je l’ai rencontré pour la première fois à Pozo lors de la PWA 2012. Nous faisions, à ce moment-là, une escale sur l’île de Gran Canaria avec Phillipe Cachat pour le wave sailing camp.
Son niveau sur l’eau n’a d’égal que sa gentillesse à terre. A votre tour de découvrir le K89 from United Kingdom.

 

Martin PLISSONNEAU : Tu es à la 26e place mondiale pour l’instant, car tu as manqué l’épreuve de Tenerife (sans compter Pozo qui a été annulé), tu termines 5e à Klitmoller et ça n’a pas couru à Sylt, que penses-tu de ta saison ?

Robby SWIFT : J’étais vraiment déçu de m’être cassé la cheville cette année. Je naviguais super bien avant Pozo et je pensais faire une super année. Manquer Tenerife était frustrant d’autant plus qu’ils avaient de bonnes conditions. J’ai également manqué la seconde mission des Red Bull Storm Chase, donc ce fut encore plus triste (Robby a posé un magnifique push forward lors de la première mission). Cependant, 5e à Klitmoller n’est pas mal et maintenant on a Maui et le Chili, alors si je suis en état de les faire (confirmé pour Maui), je pourrai annuler Tenerife et avoir une saison « normale ».

 

MP : Comment va ta jambe maintenant ?

RS : Ma cheville s’est rétablie à 80 %. Je dois encore retrouver un peu de flexibilité et de force, mais j’y travaille tous les jours. J’espère que dans un mois ou deux, elle sera entièrement guérie.


Robby Swift

 

MP : Cette année, le PWA World Tour fait une étape au Chili, qu’en penses-tu ?

RS : J’aime le Chili. C’est l’un de mes pays préférés dans le monde et le windsurf y est génial. Les gens sont sympathiques et il y a de nombreux bons windsurfeurs là-bas, ce sera super de finir l’année sur un excellent spot.

 

MP : Comment as-tu fait pour évoluer avec JP / NP ?

RS : J’ai rencontré un des responsables de NeilPryde quand j’avais 12 ans et j’ai fait un forward loop avec du matériel de slalom pendant une démo de NeilPryde. Après, NeilPryde était importé par AHD en Grande-Bretagne donc j’avais du matériel gratuit venant de ces deux compagnies. J’avais 15 ans quand j’ai rencontré Martin BRANDNER, le boss de JP et il m’a mis dans le team international. Martin m’a aidé dans les hauts et les bas de ma carrière. Il est un super patron !

 

MP : Tu as commencé à chasser les grosses vagues avec Jason POLAKOW, pourquoi fais-tu cela alors que le World Tour est axé sur les sauts et les vagues « normales » ?

RS : J’aime naviguer dans les grosses vagues. C’est très excitant, surtout quand on le fait avec un bon ami. Jason et moi avons beaucoup de plaisir à organiser ces trips et cela nous change de l’entraînement juste pour les compétitions. Cela permet aussi d’avoir moins peur lorsque les vagues sont plus petites, donc c’est très utile.

 

MP : Que penses-tu de Philip KOSTER ?

RS : Philip est un bon ami. Il est cool, il a les pieds sur terre et c’est top de voir son succès soudain. C’est l’un des plus talentueux windsurfeurs sur la planète. Il s’entraîne durement et mérite toutes ses victoires. J’aime bien le regarder naviguer quand le vent est très fort, car ses sauts sont tout simplement hallucinants !

 

MP : Cette année vous avez perdu Kauli SEADI dans votre team, que penses-tu de sa réaction?

RS : je pense que Kauli est heureux de ce qu’il fait maintenant. Le tour a évolué d’une manière qui ne lui convenait pas et il ne voulait plus continuer. NeilPryde avait besoin de lui pour courir et il ne voulait pas, c’était un choix qu’il avait à faire. Il aime vraiment faire son « TV show » et travailler dans son centre. Il vient à Maui et au Chili, il fait juste les étapes dans les conditions qui lui plaisent.

 

MP : De qui es-tu le plus proche sur le tour ?

RS : Ricardo, Brawzinho and Ross Williams.

 

MP : Qu’aimes-tu dans le windsurf ?

RS : je me sens libre et je peux faire ce que je veux. Il n’y a pas de limite et tu ne cesses d’apprendre.

954678_416117838488522_2073001098_n

 

MP : Si un jour, tu n’es plus capable de faire de la vague, feras-tu un come-back en slalom ?

RS : Non, malheureusement cela coûte trop cher !!!

 

MP : Si tu devais choisir juste une voile et une planche, que prendrais-tu ?

RS : 4.7 Combat and 82 L Single Thrusters.

 

MP : À part Swifty, as-tu d’autres surnoms ?

RS : Tina (Shortened from Swiftina) and Piglet!!! (A baby pig :))

 

MP : As-tu des hobbies ?

RS : Le surf, le tennis, la course à pied, le vélo, le golf, la lecture et la guitare.

 

MP : Comment organises-tu ton entraînement chaque jour ?

RS : Je me lève vers 5h30 pour répondre à mes mails, à 6h30 je vais surfer au lever du jour, puis je rentre chez moi, je mange et je vais faire du vélo ou de la course. Ensuite je vais naviguer l’après-midi et yoga de 17h à 18h30. Enfin, je rentre, je mange et je vais dormir vers 20h30 -21h30. Je suis mort !

 

MP : En ce moment, c’est dur de vivre du windsurf ? Quel est ton sentiment quand tu compares les revenus des footballers et ceux des windsurfeurs ?

RS : Il n’y a pas de comparaison. Les windsurfeurs ne font pas d’argent, à part 5 ou 6 mais personne ne peut conserver son argent en fin d’année. On le fait parce qu’on aime ça !

 

MP : Dernière question, qu’en est-il de tes études ?

RS : J’ai passé l’A-level (équivalent du bac), mais je ne suis pas allé à l’université afin de pouvoir poursuivre ma carrière. J’ai étudié l’espagnol, le français et l’économie.

 

578660_737806776235454_1237941905_n

PHOTOGRAPHE : John Carter