Les risques du soleil pour la peau

 

Tous les sportifs qui pratiquent des sports extérieurs sont confrontés au soleil, mais peu savent bien s’en protéger, donc voici quelques astuces pour ne plus craindre le soleil cet été.

soleil

 

Les UV responsables

 

En petite quantité, les ultraviolets (UV) émis par le soleil sont bénéfiques à la santé, car ils favorisent la fabrication de vitamine D et dopent le moral.

Mais en trop grande quantité, le soleil provoque de nombreux effets délétères sur la peau (cancer de la peau, rides au visage, taches brunes, vieillissement de la peau, couperose…) et nombre de ces manifestations solaires pourraient être évitées si la peau était correctement protégée du soleil.

Ce qui est dangereux, ce sont les rayonnements ultraviolets (UV), totalement invisibles pour l’œil humain et qui ne procurent aucune sensation de chaleur.

Il y a deux types d’UV :

— les UVA qui pénètrent profondément dans la peau et qui accélèrent son vieillissement en accentuant l’apparition et le développement des rides et des taches brunes.
— les UVB qui agissent au niveau de l’épiderme en stimulant la production de mélanine, ce qui donne le teint bronzé.

Ce sont les UVA et les UVB qui, en trop forte dose, provoquent des coups de soleil et, à terme, peuvent causer des dommages irréversibles sur la santé.
Même bronzé, il faut continuer de se protéger !!

 

Les maladies

 

Il y a deux types de cancers résultant de l’exposition aux rayonnements UV :

— les carcinomes, cancers qui touchent la couche superficielle de l’épiderme

— les mélanomes, tumeurs malignes qui se développent sur les mélanocytes, que l’on trouve dans la peau, les muqueuses, mais aussi les yeux.

 

Il est important de bien se protéger

 

Il faut savoir que l’intensité des UV est liée à l’horaire d’exposition et non à la chaleur ressentie. Lorsque le soleil est au plus haut, les rayons UV sont les plus dangereux. Pour limiter les risques, évitez de vous exposer entre 12 h et 16 h.

Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables face au soleil. Ils ont une peau et des yeux plus fragiles et s’exposent plus souvent. Pour limiter les risques, ils doivent donc être particulièrement protégés.

Un T-shirt sec, un chapeau ou une casquette et des lunettes de soleil constituent la panoplie la plus sûre et la plus simple contre les rayons UV. Se couvrir est le meilleur moyen de limiter les risques liés au soleil.
En plus des vêtements, la crème est un filtre indispensable aux rayons du soleil. Pour limiter les risques, elle doit être appliquée soigneusement toutes les deux heures et systématiquement après la baignade. Attention, la crème ne permet pas de s’exposer plus longtemps.

 

Il faut bien choisir sa crème solaire

 

creme-solaire


Même les produits solaires les plus efficaces ne filtrent pas la totalité des UV : ‘l’écran total’ n’existe pas. Son utilisation ne permet pas de s’exposer plus longtemps.
Une crème solaire indice 2 n’arrête que 50 % des UV, un indice 20 en stoppe 94 %, un indice de 60 en laissera encore passer 2 %.
Pour choisir une crème solaire, il faut contrôler plusieurs points importants qui vont déterminer la capacité de protection solaire de la crème:

— IP ou SPF (Sun Protection) : l’indice de protection de la crème solaire
L’indice de protection solaire doit être de préférence supérieur à 30 (‘protection haute’). En effet, les tests effectués en laboratoire pour déterminer l’indice de protection d’une crème solaire, sont effectués avec des quantités de produits en général très importantes (2mg/cm² de peau), en tout cas beaucoup plus importantes que celles que l’on s’applique habituellement sur la peau ! : on peut, en pratique, diviser l’indice de protection par 3 en utilisation courante !! Autant dire qu’une crème solaire ayant un indice inférieur à 30 (‘protection haute’) protège très peu la peau du soleil en conditions d’utilisation ‘normale’.

— Il faut aussi savoir que cet indice de protection (IP ou SPF) concerne en général uniquement les Ultraviolets de type B (UVB), c’est-à-dire les UV qui sont responsables du coup de soleil. Or, on sait que les UVA sont, eux aussi, néfastes pour la peau et qu’il faut aussi s’en protéger. Les UVA longs (pénétrant plus dans la peau) seraient responsables d’un tiers des cancers de la peau
En conséquence, il est important de vérifier que la crème solaire protège aussi contre les UVA.
Les filtres solaires et les excipients utilisés dans les crèmes solaires sont parfois altérés par le contact avec l’eau. Veillez donc à choisir une crème solaire résistante à l’eau (elle doit porter la mention ‘water resistant’) si vous envisagez de vous baigner !

 

Les coraux

 

Des expériences ont été menées dans différentes mers du globe et ont montré que certains composants pour filtrer les UV (ultraviolets) contenus dans de nombreuses crèmes solaires peuvent stimuler le développement d’infections qui détruisent la fameuse zooxanthelle. Il s’agit d’une micro algue qui vit en symbiose avec le corail et qui est nécessaire à son développement. Ainsi le corail blanchit et meurt.
Il existe deux types de crèmes solaires :

— Les crèmes solaires avec filtre chimique qui ne sont pas biodégradables et qui, en pénétrant dans la peau, peuvent irriter ou déclencher des allergies. Ce sont ces crèmes qui, une fois dans l’eau, se retrouvent avec les animaux marins et menacent les récifs de corail !
— Les crèmes solaires avec filtres minéraux de zinc ou de titane sont sans danger, car les minéraux ne pénètrent pas dans la peau et ne provoquent pas d’allergie. Elles sont conçues pour limiter les impacts sur les écosystèmes marins.

Il convient donc de privilégier les crèmes solaires bios à base de filtres minéraux.
On estime aujourd’hui que plus de 50 % des coraux des récifs sont malades !

 

Un bronzage intelligent

 

Les séances d’UV en cabine de bronzage ne préparent pas votre peau au soleil, le bronzage artificiel n’ayant pas le même effet protecteur que le bronzage naturel, car il est plus superficiel. Les UV artificiels ne font que s’ajouter aux UV du soleil : l’effet cancérigène est renforcé. La fréquentation des cabines de bronzage est donc fortement déconseillée.

Même bronzé, il faut continuer à se protéger ! Le bronzage est une ‘barrière’ naturelle fabriquée par la peau pour se protéger du soleil.
Mais cette barrière est superficielle et ne filtre qu’une partie des UV. Une peau bronzée est moins sensible aux coups de soleil, mais ne protège absolument pas contre le risque de cancer.

Le risque n’est pas lié à la sensation de chaleur, mais à l’intensité des rayons UV. Il faut donc se méfier des fausses impressions de sécurité lorsqu’il fait plus frais, sous un ciel nuageux ou avec du vent.

Le danger ne vient pas uniquement des coups de soleil. Les UVA n’ont, le plus souvent, pas d’effet visible immédiat, mais ils pénètrent dans la peau en profondeur, tout comme les UVB qui augmentent pourtant le risque de cancer de la peau.

La réverbération du sol est d’intensité variable où l’herbe, la terre et l’eau réverbèrent moins de 10 % du rayonnement UV, alors que la proportion peut atteindre 80 % pour la neige fraîche, environ 15 % pour le sable sec d’une plage et 25 % pour l’écume de mer.

 

 

Source : INPES


 

 

Une Année en Guadeloupe

 

ARTICLE : Mathis Mulciba

 

La Guadeloupe est un archipel de plusieurs îles situé au milieu des Caraïbes. Région tropicale, elle reçoit chaque année des milliers de touristes mais surtout de bonnes conditions dans les très nombreux spots de l’île. Directement desservie par la France Métropolitaine via avion, c’est une destination phare du windsurf pendant la période de vent, qui reste, cependant, trop peu connue, mais de plus en plus fréquentée.

plage sainte anne - guadeloupe

Un lagon bleu turquoise, une eau chaude, des vagues plus loin. La Guadeloupe donne envie non ?


















Sur une année, on peut distinguer deux périodes de vent :

De juillet à décembre : C’est la saison cyclonique en Guadeloupe, les touristes sont absents, et les dépressions s’enchaînent chacune à leur tour. Puisqu’on est en dehors de la période des alizés, le vent est rare. Néanmoins, la houle est, quant à elle, très présente et massivement alimentée par les tempêtes. Les sessions en planche se font rares, on se redirige vers le surf ou le wakeboard.

Cependant, qui dit saison cyclonique dit cyclones, ou ondes tropicales, dit donc houle cyclonique et vent fort. Ainsi, même si le nombre de sessions reste très en retrait par rapport à la saison des alizés, elles sont, généralement, plus impressionnantes et plus « hardcore ».


mathis mulciba - air

Session Offshore à Sainte Anne avant l’onde tropicale Maria.














Pour ma part, mes meilleures sessions en Guadeloupe ont eu lieu lors d’ondes tropicales. Car les dépressions amènent généralement de la grosse houle nord ou nord-est qui reste là jusqu’à plus d’une semaine, ainsi que du vent fort sur quelques jours. Le meilleur moment pour naviguer est juste avant la tempête car le vent y vient du nord (qui est la direction parfaite pour les spots de la côte sud avec un puissant vent offshore et des vagues lisses) et y est généralement puissant, tout ceci combiné à la houle massive, on obtient des sessions dantesques.

Ainsi, pour résumer cette période, les sessions en windsurf y sont plus rares mais plus fortes qu’en période des alizés. Reste le surf sur lequel beaucoup de gens se rattrapent avec les grosses houles cycloniques qui viennent frapper les spots relativement souvent.
 

A noter que cette période représente aussi la mise en veille du milieu du windsurf, le championnat de Guadeloupe ne commençant qu’en décembre, et l’absence des touristes n’entraînant pas grand monde sur les spots hormis les irréductibles locaux !
 

antoine martin backloop
Antoine Martin en Backloop.

 


















De décembre à juin : c’est la période active du Windsurf, les alizés arrivent généralement en début du mois de décembre, ou à la fin quand ils sont en retard, et viennent souffler sur les spots par période jusqu’au mois de mai/juin avec l’arrivée de la saison cyclonique.

Les alizés, ce sont les vents dominants en Guadeloupe, ils sont réguliers mais jamais très puissants (25 nœuds maximum en Grande Terre, et 30 nœuds maxi en Basse Terre sauf à l’exception de Vieux-Fort, grand spot de slalom en pleine mer où se forme un effet venturi et où le vent peut monter jusqu’à plus de 35 nœuds), ils viennent généralement de l’est ou du nord-est et amènent avec eux des vagues de secteur est dont la taille varie entre 1m80 et 3m.

C’est la période durant laquelle on navigue sous le soleil, avec un vent établi, et où on peut naviguer 7 jours sur 7 !

vieux fort - guadeloupe

Le spot super venté de Vieux-Fort vu du Phare.

 













Avec la saison des vents arrive le championnat de Guadeloupe, qui débute généralement en décembre pour se terminer en avril, il ne compte pas moins de 8 étapes pour la saison 2012 ! 3 de vagues, sur des spots variés, et 5 de slaloms qui passent du plan d’eau plat et calme de Saint François en passant par la baston pure et dure de Vieux Fort.

roller mathis mulciba
La vague de la Communale lors de la fameuse Sainte-Anne Wave Classic.

 









Cependant, cette saison communément appelée carême ici, est synonyme aussi de saison touristique. Ainsi, les billets d’avion et les logements sont plus chers et il y a plus de monde sur les plages et les spots !
Les endroits pour naviguer en Guadeloupe ne manquent pas ! Il y a des spots pour tous types de conditions. De plus, nous avons la chance d’avoir quelques écoles dédiées à la planche à voile ! A commencer par la « Freestyle School » de Sainte Anne, puis d’autres comme le « C’Fun » à Vieux Fort, la « Fun Kite Academy », le club de Cataraibes à Viard ou encore l’UCPA de Saint François.
 

Voici une carte des différents spots de l’île avec une rapide description :

carte des spots - guadeloupe

 

























Pour finir, il est à noter que vous pouvez faire, tout au long de l’année, la rencontre de différentes personnes du milieu du windsurf sur l’île.
A commencer par Eric Windy Martin, qui tient l’unique shop de l’île, son fils Antoine Titoun Martin, toujours à l’eau et super cool. Olivier Lafleur, bon local de Vieux Fort et Batri. José Bahadour, ancien world cuper qui tient son club à Saint François. Camille Juban, qui revient chez lui entre deux trips généralement en début de périodes d’alizés. Ou alors des gens de passage, tel que Robin Goffinet et bien d’autres!
 
Tout ça pour dire que la Guadeloupe est une superbe destination windsurf, qui mérite d’être connue! Alors j’espère vous voir bientôt sur la mythique vague de la Communale à Sainte Anne !
ET Attention, la Guadeloupe est à goûter avec modération si vous ne voulez pas y poser vos boardbags pour de bon 😉