Le Gecko selon Michiel

 

ARTICLE : Michiel De Cooman

 

“Nous étions toute une équipe de jeunes dans notre club, le mot « Gecko » était très « hot » à ce moment, tout le monde souhaitait le maîtriser”. 

 

Parler du Gecko était, pour moi, important car il s’agit du move à connaître avant de lancer les Air Jibes ou autres spocks,…

C’est aussi un « kids move », car notre poids nous permet de sortir de l’eau de manière plus radicale.

Mon « home spot » étant un petit lac à l’intérieur du pays, il y a rarement beaucoup de vent et celui-ci n’est jamais régulier. Ce qui est idéal pour tout entraînement en « light wind ».

De plus, le Gecko est, pour moi, autre chose qu’un Helitack ou un Duckjibe.
 

Mon père m’a appris comment faire l’upwind 360 et très vite, j’essayais le Gecko.

Tous les jours, je regardais des petits films sur YouTube, ou je consultais mon « Trictionary ».

Au début, le plus dur était de faire couler la planche. à chaque fois, je rentrais déçu, j’allais voir sur des sites comme « Continentseven » ce qu’il fallait encore pour finir le move.
 

Nous étions toute une équipe de jeunes dans notre club, le mot « Gecko » était très « hot » à ce moment, tout le monde souhaitait le maîtriser.

Maintenant je remarque que quelques petits gars de 9-10 ans, ayant l’exemple devant eux, me disent qu’ils veulent faire du freestyle aussi.

Je pense qu’il est très important pour eux d’avoir des parents et un club qui les suivent. Notre club (WindsurfingDeinze) en est un bon exemple !
 

En compétition, le Gecko a très peu de  valeur. Néanmoins, au championnat de Belgique, il y a souvent un petit classement à part pour les jeunes quand il n’y a pas assez de vent pour faire des moves au planning.

La manière de juger est normalement sur base de « overall impression », donc là nous pouvons quand-même montrer des « Geckos » car nous n’avons pas encore une grande série de moves comme les plus âgés.

Nous essayons d’impressionner avec des moves dérivés du Gecko : Clew First, Switch, Diabolo,…

 

Maintenant j’ai évolué au niveau des moves au planning et c’est surtout ça que j’entraîne.

Le Gecko m’aura été très utile car il est une base pour d’autres moves « new school » comme le Flaka (il n’est autre qu’un Flaka sans saut).

 

Voici mes conseils:

 

Avant d’ essayer, il est important de savoir faire un « upwind 360 » dans les straps dans du vent léger. Si cela pose encore des problèmes, il faut commencer par l’Hélitack et la navigation à contre.

Concernant le matériel, je conseille une planche courte, une freestyle 90-100L fera certainement l’affaire.
 

Pour commencer, il faut essayer de naviguer dans du vent léger, les pieds dans les straps et la planche à plat sur l’eau. Pour y arriver, il faut que le corps soit placé au-dessus de la planche, plus vers l’avant  pour que l’arrière de la planche ne coule pas.
 


 

Il ne faut pas naviguer trop au près, les bras et les jambes sont tendus, la voile et le corps sont vers l’avant et bien au-dessus de la planche.
 

Je bascule ensuite la planche en poussant brusquement les talons des deux pieds dans l’eau, la planche va s’enfoncer et le nez va disparaitre dans l’eau.
 

Ensuite, Je tire sur mes bras en gardant le gréement très proche du corps. Il faut rester bien droit au dessus du flotteur (les hanches vers l’avant) et regarder vers le haut de la voile, la jambe avant tendue, la jambe arrière fléchie pour bien sortir de l’eau l’arrière de la planche.

 

Il ne faut surtout pas pousser sur la main arrière mais glisser plutôt le gréement vers le nez de la planche (comme lors d’un Hélitack), bras avant tendu et bras arrière fléchi.

 

Je regarde dans le sens de la rotation. La planche commence à tourner jusqu’au moment où je me retrouve dans une position à contre. La jambe arrière est tendue et la planche se retrouve à nouveau à plat sur l’eau. 

 

Le plus dur est fait, reste à finir comme un upwind 360. Je fais passer la voile au  vent, je replace mon poids plus vers l’arrière pour finir la rotation.
 

Plus il y a de vent plus la manoeuvre sera radicale (verticale) et  la rotation rapide.

 

Bon courage 🙂

 

Des nouvelles du Team EW : février-mars-avril 2012

 

ARICLE : Florian Kiriluk

 

Mais qu’ont-ils donc fait début 2012 nos jeunes recrues, membres du team EW ?

De Coussoules à l’Île de Ré, de Lanzarote à Wellington, de la Moule Wave Classic à la Kiler Woche, de la Guadeloupe à Lorient, du Killer au Flaka, du matos test au Shaka, du Goiter au pumping, du pied dans le plâtre au permis de conduire, voici un aperçu de leurs derniers destins d’hiver et de printemps naissant…

 
 

Noah Vocker (Lanzarote)

 

Il a eu la chance de croiser le cap de Tonky Frans, freestyler de longue date et prestigieux membre du cercle très fermé des hautes sphères du World Tour. Très impressionnant en navigation il venait de passer deux mois à Lanzarote.

Noah a pas mal navigué avec lui et a pu profiter de ses nombreux conseils, en moves de freestyle (Flakas…).


 

Ces derniers temps, il a surtout navigué en vagues, s’est entraîné aux Late front loop et autres Backloops. Ces derniers commencent à monter vers les cieux. Les Late, eux, s’enroulent de plus en plus rapidement, frayeurs à l’appui, et doivent encore gagner en hauteur.
 

Enfin, le double loop commence à poindre dans son esprit…

 
 

Gauthier Bourgeois (France)

 


 

Il s’est offert en février-mars 4 sessions aux Coussoules qui lui ont permis d’améliorer ses performances en Vmax, au 500m et enfin au 5*10 sec (lien gps speed surfing). De nombreuses sessions à Fos-sur-mer par mistral ont également émaillé cette froide saison. Une session « entraînement défi wind » à Port la Nouvelle s’est aussi invitée à son programme.

Le mois d’avril aura été pour lui le mondial du vent puis plusieurs sessions familiales avec son frangin, histoire de bien affiner ses réglages.

 
 

Victor Rosette (France)

 

Il a pu bénéficier d’excellentes conditions ces derniers mois avec de nombreuses navigations en vagues et quelques-unes en slalom. Il a couru trois manches de slalom pour le championnat de Basse-Normandie – 18 ans où il a décroché par deux fois la palme d’or et une fois l’aileron d’argent, autant dire que c’est prometteur !!!

Dans l’excitant tumulte des vagues salées il pose à présent le Killerloop. Ses Backloops se sont améliorés et il s’essaie aux Goiter.

 
 

Pierrick Contal (France)

 

Il s’est entraîné avec ses nouvelles voiles Gun Sails pour l’aff de loctudy.

Pendant les vacances, il est rentré chez lui sur l’île de Ré pour naviguer en vagues dans de très belles conditions. Là, une session à Diamond head dans des creux de 3-4 mètres au cœur de 30 nœuds side-offshore lui restera particulièrement en mémoire…

 
 

Jonas Handekyn (Belgique)

 


Retour d’Afrique du sud le 21 février pour constater…l’absence de conditions près de chez lui.
 

Planche en stand by à Pâques au profit d’un voyage à l’étranger. Après ce repos pascal il s’envole pour Ténérife l’espace d’une semaine. La frustration supposée des semaines précédentes trouvera là un apaisement certain au travers de sessions quotidiennes…en 3.7 !!!

 
 

Lucie Hervoche (France)

 

Un début de février pauvre en navigations du fait des conditions météo trop froides. La pratique remplacée donc par la théorie… Un stage initialement prévu du 13 au 19 février fut reporté d’une semaine, histoire d’espérer avoir des conditions plus clémentes. Malheureusement le vent brilla par son absence : 5 nœuds quotidiens…

Préparation physique tous les matins suivie de navigation l’après midi. Un stage qui lui aura donc permis de perfectionner sa technique de pumping.

La mi-mars marque le début des régates (inter-ligue au moulin blanc à Brest) et des entraînements plus intensifs. Les conditions s’améliorent : soleil et vent…
 

Avril fut très venteux. Enfin ! Un stage avec du 20-25 noeuds et de la houle pendant la première semaine des vacances lui a permis de bien progresser dans des conditions pas forcément évidentes en 7.8. Les régates, elles, se multiplient : Nantes, Mayenne, Lorient…

En bref ces trois derniers mois lui auront été très bénéfiques. Les conditions très variées lui ont permis de perfectionner de nombreux points différents.

 
 

Mathis Mulciba (Gwadeloupe)

 

Les mois de février et de mars sont rythmés par la pleine période des alizés et la suite du championnat de Guadeloupe !

Cette année la chance ne leur a pas souri, les reports s’enchaînent voire même les annulations pures et simples de compétitions… (la Moule Wave Classic, le Slalom de Viard, ou encore le Slalom de Sainte Anne). Le GPE Windsurf Tour s’est donc retrouvé amputé de nombreuses d’étapes. Il est resté néanmoins Sainte Anne et son mythique spot de la Communale ! La désormais fameuse Sainte Anne Wave Classic a donc pu se courir le dimanche 26 février.

Après sa débâcle à Batri, la chance lui a enfin souri sur son home spot lui offrant une place en demi-finale, pour ensuite une 5ème place au général. Mathis accéda donc à la 8ème place au général, option vagues !

La vidéo de la compétition par sa prod :

Mars a ensuite vu s’éteindrent les conditions réduisant à une maigre poignée de doigts les sessions intéressantes. La compétition du Vieux Fort (le spot le plus venté de Guadeloupe) fut même reportée au 1er avril. La chance s’étiole parfois vite et Mathis en vacances à cette période ne pu y participer. Il ne restait plus que la finale de Saint François pour tenter de récupérer quelques miettes inespérées ! Elle fut reportée elle aussi pour se dérouler in fine le dimanche 29 avril dans de solides conditions idéales pour un slalom digne de ce nom. Mathis s’y est placé dans la première moitié des 37 participants, lui confortant ainsi une bonne place au général. La remise des prix du GPE windsurf tour est à présent attendue pour le 26 mai.
 

 
 

Antoine Albert (Nouvelle Calédonie)

 

Il s’est envolé le 4 février de Nouméa pour Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, dans le but premier de parfaire son anglais pour enfin y passer un examen à la fin de son séjour. Il y est resté 2 mois exactement et a eu l’occasion de beaucoup naviguer.

Wellington est répertoriée comme l’une des villes les plus ventées au monde. Antoine est donc parti avec un quiver équipé de quatre voiles ( 3.6 / 4.0 / 4.8 / 5.2 ) et de 2 planches ( Flare 88l et Quad 71l ). Il y a navigué presque tous les jours dans des conditions très variées.

Rentré le 1er avril en Nouvelle-Calédonie, il a depuis bénéficié de nombreuses sessions de freestyle en 4.8 et 5.2 à Nouméa mais aussi de quelques sessions de surf au récif les jours houleux et sans vent. Il prépare actuellement le concours de marine marchande, son permis et sa future saison en Europe, ce qui ne lui laisse pas le temps de s’ennuyer.

 
 

Benjamin Longy (France)

 

Il s’est surtout entraîné en RSX. Dans l’attente de ses nouvelles voiles et faute de sensations Benjamin en a profité pour remettre en état sa planche (changement des lèvres de dérive). Cela prend beaucoup de temps pour tout préparer afin que la planche accepte bien les nouvelles lèvres. Neilpryde ne lui facilite pas la tâche et ces dernières ne s’adaptent pas parfaitement à sa planche d’un ancien modèle. A en perdre le sourire…

Après 3 mois d’attente il reçoit enfin ses voiles neuves.

coupe france la rochelle

A la coupe de France à la Rochelle (sélection pour la semaine olympique française) le vent, faible, lui est défavorable. Il finira néanmoins 7ème sur 12 mais ne sera pas sélectionné.

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Il en profite pour rattraper son retard sur les tests des voiles. Ainsi, il laisse sa deuxième voile neuve gréée toute une après-midi pour qu’elle se forme bien. Le résultat est assez satisfaisant et sa navigation du lendemain le conforte dans son choix de destiner cette voile à ses compétitions.

A la recherche d’un aileron il s’adonne aux tests de plusieurs ailerons prêtés. Son entraîneur en zodiac lui facilite grandement la tâche : inutile de rentrer à chaque fois au bord.

 
 

Jules Cachat (Tunisie)

 

Durant ces trois mois la Tunisie a bénéficié de très bonnes conditions de vague et de vent, il a donc vécu plusieurs sessions en or aux spots de Ras Djebel et de la Marsa.

Après deux mois de plâtre il est arrivé surexcité sur le spot bercé alors par des creux d’1,5m à 2m. Il a beaucoup progressé en surf et en saut, passant ainsi presque le Front des deux côtés. Il a également eu l’occasion d’éprouver du 30-35 nœuds et donc de s’entraîner à tenir dans de la cartouche. Un de ses amis, Xavier Horset, est venu le filmer et le mitrailler dans le but de réaliser des vidéos sur différents spots afin d’égayer le concept des spots de Tunisie. De nouveaux projets donc pour ces prochains mois…

 
 

Emile Bachelier (France)

 

Bonnes progressions pendant ces 3 mois suite à de très bonnes conditions en slalom et vague. Mars fut la reprise des régates régionales. Il a pu en valider 3. En avril Emile était donc provisoirement 2ème régional avec seulement un point d’écart entre Victor Rosette et lui.

Pendant les vacances c’était un entraînement avec son club (l’ASSUN Voile) à Carnac où se dérouleront cet été les championnats de France extrême glisse. Il a pu là s’entraîner en slalom et s’habituer à sa nouvelle voile.


Côté vague ses dernières sessions lui ont permis de tourner quelques Backloops et de s’entraîner aux Forwards, qui ne tournent pas encore…

 
 

Michiel De Cooman (Belgique)

 

Malgré un début d’année très prometteur (vacances de Noël très ventées) il n’a pu naviguer beaucoup durant les mois suivants faute de températures raisonnables. Fini donc les navs pour un bon bout de temps au profit de nouvelles sessions de windskate.

Les vacances de Pâques c’était Leucate avec son papa et 5 jours de vent sur une semaine.

Quelques essais au Shaka pendant les jours de Tramontane. Ce n’est pas encore gagné mais il y a du progrès.

Fin avril c’est la 1ère manche du championnat de Belgique freestyle à Grevelingendam. Il finira 1er dans la catégorie Kids.

La deuxième manche BK et la première NK (championnat Hollandais) ont été annulées faute de vent suffisant.

Michiels a également participé à un championnat scolaire « Bic Techno », gagnant l’épreuve pour les moins de 15 ans dans les présélections. La finale aura lieu le 23 mai à Ostende. Comme l’année précédente il espère terminer dans les trois premiers.

 

Brouwersdam – Grevelingendam

 

ARTICLE : Michiel De Cooman

 

Dans ce rapport, je vais vous présenter deux spots de Freestyle en Hollande, plus précisément: Brouwersdam et Grevelingendam. Ce sont mes spots favoris et j’essaie d’y aller dès qu’il y a assez de vent.

L’avantage de ces spots, qui se trouvent d’ailleurs dans le même lac (11.000ha), c’est que ça marche presque toujours, quelle que soit la direction du vent.
De plus, ces endroits, où beaucoup de freestylers Belge et Hollandais pratiquent leur discipline, sont peu profonds, ce qui est très agréable pour les freestylers, et pas seulement qu’en hiver…

Les coins freestyle (pool) sont séparés du lac par des petits murs en cailloux. Ce qui veut dire qu’on profite de la force du vent, mais sans devoir surmonter le clapot par vent on shore.

A l’intérieur, derrière les murs, on trouve un plan d’eau parfaitement plat, idéal pour le freestyle.
Un couloir entre le “pool” et le lac permet de sortir vers le lac et inversement. Une combinaison parfaite pour s’entraîner d’abord en eau plate pour sortir ensuite et tenter quelques Speedloops ou autres moves comme le Shaka.

Le “pool” à Brouwersdam

Comme le lac se situe juste derrière la digue, la force du vent est comparable avec celle au bord de mer.
Selon les top freestylers (Steven Van Broekhoven, Dieter Vandereycken,…) ces spots peuvent être comptés parmi les meilleurs au monde pour le Freestyle. Effectivement, si nous jetons un coup d’oeil sur le PWA ranking 2011, dans le top 10, pas moins de 3 riders ont débuté là-bas.
Nous y rencontrons un vaste groupe de jeunes, tous mordus par le freestyle. Tout le monde
se connait, l’ambiance est super! A chaque fois les jeunes tentent de pousser leur niveau, de progresser,….
Pour les non windsurfers, le spectacle est assuré.



 

Petit point négatif: Pendant les vacances scolaires et en été, les spots (surtout celui à Brouwersdam) risquent d’être surpeuplés. Les bons coins freestyle sont également souvent appréciés des débutants en planche et beaucoup de cours d’initiation y prennent place.

Mais hors saison, ou quand ça souffle vraiment fort, difficile de trouver mieux!

Et on ne se trouve jamais seul sur ce plan d’eau : même en hiver, par la qualité du spot, la motivation pour s’entraîner est toujours présente chez les jeunes.

Comme les spots sont assez éloignés de chez moi, j’y reste souvent 2 jours le weekend.
A Brouwersdam, on peut trouver un logement très complet :

Pas moins de 12 chambres (56 lits) bien équipées sont mises à disposition des windsurfers.

Les repas et petits déjeuners sont proposés dans le restaurant juste à côté, avec vue sur le plan d’eau.

 

Plus besoin de se (dés)habiller derrière la voiture, des vestiaires sont prévus avec des douches bien chaudes.
Si on reste la nuit, les combinaisons peuvent être séchées dans un endroit bien chauffé, c’est très agréable le lendemain!

Et ce n’est pas tout, en cas de problèmes avec son matériel, il y a toujours le windsurfshop, au même endroit, où vous trouverez tout ce qu’il vous faut.
Pour ceux qui préfèrent louer, il y a une très belle gamme de matos mise à disposition.

A Grevelingendam, il y a moins de possibilités de logement : la nuitée n’y est pas possible. Par contre, il y a un restaurant bien équipé au bord de l’eau et un petit surfshop.

Parking et sanitaires :

Question hygiène, des blocs sanitaires sont installés un peu partout, aussi bien à Grevelingendam qu’à Brouwersdam.
Garer sa voiture se fait au bord de l’eau.
En saison (mai-octobre), je vous conseille de prendre un ticket de stationnement (4 euro).

Attention:

Je conseille à tout le monde de porter des chaussures pendant la nav. Les fonds sont remplis d’huitres. Le contact direct à pieds nus peut faire très mal. Les semelles en kevlar ne sont pas du luxe.

En plein été, il y a l’événement « The Mission ». Plusieurs jours de démonstrations, tester les nouveautés, initiation, rencontrer les pros, concours,… Ca vaut la peine d’y faire un tour!

Les vents:

Profondeur:

Dans les pools, environ 1m de profondeur. A l’extérieur, un peu plus.

Gréer – parking:

Sur l’herbe, au bord de l’eau

Autres activités:

A Brouwerdam: le waterjump, voile, kitesurf (côté mer), bungalowparc à Port Zeelande avec aquaparc pour la famille, camping pour les jeunes

Après-windsurf:

Très beau bar-restaurant, terrasse

A bientôt peut-être ????

 

Que s’est-il passé pour les riders du team EW de novembre à janvier ?

 

Espace Windsurf évolue avec un team de plus en plus grand et soigneusement choisi : ils sont actifs, motivés et surtout écrivent des articles toutes les semaines !

Ils sont jeunes et connaissent déjà pas mal de choses qu’ils nous font partager facilement !

En windsurf, ils savent déjà de quoi ils parlent et leur motivation est dans le même sens que leur passion !

C’est pourquoi j’avais envie de vous faire connaître un peu mieux et de façon régulière ces jeunes qui nous entourent et qui cartonnent dans leur sport !

Tous les trois mois, je vous donnerai donc quelques nouvelles de ces passionnés de windsurf qu’il est indispensable de découvrir !

Leur présentation a déjà été faite via leur interview dans nos derniers articles donc je n’ai pas vu le sens de les représenter à nouveau mais de vous informer de leur activité durant ces trois derniers mois.

 

Benjamin Longy

 


Comme d’habitude, Benjamin s’est entraîné régulièrement et principalement en RS:X 9.5. Cette taille est, pour lui, toute nouvelle ! Il a donc pu découvrir de nouvelles sensations et faire de jolis progrès avec cette nouvelle voile plus grande.

 

 

Durant ces derniers mois, il a profité également de quelques sessions de fun (une nouvelles RRD thruster de 84L l’attend dans le garage)!

 

 

Mathis Mulciba

 

Avec un début difficile : pas de vent en Guadeloupe pour le mois de novembre (ce qui est tout à fait normal pour la période), décembre a suivi avec l’arrivée des Alizées et donc de très bonnes sessions de vague (vent side off) au soleil.

Pour Mathis, l’année a débuté avec du nouveau matos, de nouvelles figures et la participation au championnat de Guadeloupe.

En slalom, il a été classé 2ème en jeune et 18 au général (35 participants). En vague, il est également 2ème en jeune et  13ème au général (35 participants) avec Camille Juban et Antoine Martin à l’affiche !

 

Par la suite, Mathis s’est entraîné très régulièrement afin d’être prêt pour les prochaines compets de vagues.

 

Gautier Bourgeois

 

Pour Gautier, le permis de conduire en poche lui a permis de naviguer encore plus !

Il a participé à la longue distance à la Fos sur mer où il a terminé 6ème au général avec un Mistral bien présent !

Il a également participé au grand prix de l’Almanarre où il termine 2ème derrière Pascal Toselli dans du vent assez light et une tactique importante pour se dégager de la flotte.

Lorsque les conditions se présentaient, Gautier s’est amusé en speed (comme il l’explique dans son dernier article).

 

Pour finir, il a beaucoup travaillé sur les réglages de son nouveau quiver Loft Sails et Patrick en speed et en slalom.

 

Pierre Chauvin

 

Pierre a bénéficié ces 3 derniers mois de très bonnes conditions que ce soit en windsurf ou en sup. Il se souvient tout particulièrement d’une session seul avec Yann Sune à Wimereux dans 2 à 3 mètres de vague et 45 nœuds…

Pendant les vacances, il est parti faire un peu de snowboard pendant une semaine à la Cluzas. Et de retour, il a eu sa première session seul sur son home spot à 25 nœuds et vent plein de mer.

Mais sa meilleure session reste à Boulogne avec Etienne Delebarre où il a compris beaucoup de choses au niveau de la réception de ses backloops.

 

Alexandre Grand-Guillot

 

Pour Alexandre, cet hiver est son premier hiver avec autant de navigation. Et particulièrement en vague. Il a entraîné ses backloops : a essayé de s’orienter en l’air, de se situer dans l’espace, mais surtout de comprendre ses erreurs afin de s’améliorer rapidement. Tous les dimanches il s’est efforcé de faire du vélo afin de garder la condition !

Il est également rentré dans le team Espace Windsurf.

 

Jonas Handekyn

 

Jonas a profité des températures assez agréables pour la période de novembre pour naviguer en Belgique. Au mois de décembre, il a du mettre de côté le windsurf pour travailler pour ses examens.

Après ce bel effort, il est parti vers l’Afrique du sud (il y est encore actuellement) pour profiter des conditions pas toujours régulières mais tellement plus agréables qu’en Belgique dans le froid.

 

Mathias Genkel

 


 

Mathias a passé tout son hiver en Allemagne et a profité du mois de novembre et décembre très agréables au niveau températures. Pour un freestyler, il a fait beaucoup plus de vague qu’il n’en a l’habitude.

 

Vu les conditions beaucoup plus froides qui sont apparues par la suite, il a lancé un projet vidéo s’appelant « wintersurf ». Voici sa première vidéo, nous attendons avec impatience sa deuxième.

 

Antoine Albert

 

En novembre, durant le bac, il y a eu pas mal de vent du côté de Nouméa. Les temps de nav étaient donc bien calculés afin de profiter un maximum !

En décembre, Antoine a principalement fait du surf car il n’y avait pas de vent pour le windsurf. Mais ce n’est pas si simple de faire du surf en NC, il faut toujours trouver un bateau pour surfer les vagues !

C’est en janvier qu’il a le plus navigué car toutes les conditions étaient là pour progresser : du vent tous les jours, du soleil, de l’eau chaude,…

 

Michiel De Cooman

 

En novembre et décembre, Michiel s’est déplacé régulièrement vers la Hollande pour entraîner ses Spock, Grubby et autres Flakas. En fin d’année il a enfin passé ses premiers Flakas qui lui ont demandé énormément d’entraînement (plus que pour les autres moves)!

Il s’est également inscrit au concours d’UMI PICTURES FILM sur les freestylers à Bonaire où il a mis beaucoup d’énergie.
 

Début du mois de janvier, les Flakas commençaient à passer très facilement ! Du coup, ça donnait l’impression que d’autres moves étaient plus faciles.

Par la suite, les températures ont terriblement chuté, Michiel a encore navigué dans du 4 à 5° mais c’était un peu froid…

Pour son anniversaire, le 31 janvier, il a reçu une Starboard Quad prokids de 69 litres, ça promet de belles choses encore !