Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 6/6

 

Photographes : Gaël Contal & Nine Ink
 

Voir l’épisode 1

Voir l’épisode 2

Voir l’épisode 3

Voir l’épisode 4

Voir l’épisode 5

 
Voici le sixième épisode de ma rencontre avec quelques freestyleurs français. Voir le cinquième épisode ici.
Voici la question que je leur avais posée :

« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel, …) »

 
 

6ème épisode : Romain Pinocheau, Manu Canepa

 

Romain Pinocheau

Romain Pinocheau (Photo Gaêl Contal)
 

« Pour commencer le freestyle, il faut tout d’abord bien s’équiper. Pour les jeunes, le mieux serait une 80 litres avec aileron de 16 cm pour bien glisser. (young 80l / 55-70kg 90l / +72kg 100l).

Un pied de mât avec un diabolo boogy pourra pour rigidifier la jonction entre la planche et le gréement, afin de mieux rester au-dessus de son flotteur pendant les premières manœuvres.

Une voile à 4 lattes sera plus maniable et légère, mais les 5 lattes fonctionnent très bien aussi. Un mât RDM obligé et un wishbone en aluminium fera l’affaire (le mieux étant un wish carbone plus robuste, rigide, mais plus cher)…

Pour les réglages, le pied de mât doit être reculé dans le vent fort et au milieu le reste du temps (les réglages PDM dépendent aussi des planches). Les straps ouverts permettent de mieux enlever son pied lors des chutes, et d’insérer plus facilement son pied lors des passages en switch. Cela permet aussi d’avoir des appuis sur le centre de la planche et non sur les bords. Le wishbone au niveau des épaules : en-dessous, moins d’amplitude, au-dessus : moins de contrôle.
Au niveau de la voile : bien étarquer au wishbone et faire dégueuler un minimum le haut de la voile. Il faut savoir qu’en général, les voiles de freestyle n’ont pas une très grande plage d’utilisation, contrairement aux voiles de vagues. Quand on est à la rue, il vaut mieux changer de voile que trop l’étarquer.
Les boots de harnais du freestyler sont assez longs (28-30) : ce qui permet un meilleur contrôle dans le vent faible et le vent fort et d’avoir ainsi une position plus confortable pour passer les molles ou les rafales sans tomber en arrière ou se faire catapulter.

Les premiers moves à envoyer sont, dans l’ordre : air jibe, (willy skipper), grubby, spock, flaka. Ce sont les basiques qui ne nécessitent aucun changement de stance ou de passage à contre.
Evidemment, vous pouvez commencer à passer en switch, tout en gardant le planning. Les premiers moves en switch seront l’eslider et le switch chachoo. »
 

 

Manu Canepa

Manu Canepa (Photo Nine Ink)
 

« Très bonne idée que cet article ! Et félicitations aux kids pour le mondial, car commencer tôt est souvent bénéfique…

Je suis aussi BE voile, je travaille au Bonifacio Windsurf, une école spécialisée Windsurf et j’enseigne justement le freestyle aux jeunes !

Tout d’abord le matos : choisir une voile la plus légère possible. De nombreuses marques proposent des gréements adaptés aux jeunes jusqu’à 3.5 ou 4.0m, c’est mieux (à mes yeux) qu’une voile de vague petite, mais plus lourde. C’est un avantage sur mes débuts, le matos étant bien plus adapté !
Pour ce qui est de la planche, jusqu’à un bon 55kg, une planche de vague d’une quinzaine de litres de plus que le poids du jeune suffira pour les bases du freestyle : comme l’air jibe, le switch ou les speedloops ! Ensuite, une freestyle de 80 litres permettra les moves glissés plus facilement.

Les moves : l’air jibe est incontournable ! Il permet d’assimiler la dissociation haut du corps/ bas du corps… Puis il permet les spocks, les grubby, les doubles spocks les spocks-kono, etc !!
Le Switch-Stance (sw): c’est inconfortable mais indispensable !!
Le flaka : le déclic vient souvent plus tard, car c’est un peu plus engagé physiquement.
Le Duck tack : c’est peut-être ce qui est le plus important en freestyle en ce moment. Il permet d’accéder aux culo, burner, kono, funnel, bob, etc…

L’entraînement, quand on est jeune, c’est surtout de passer le plus de temps possible sur l’eau et si possible avec des gens meilleurs ! C’est bien de s’entraîner sur grosse planche dans le vent léger.

A bientôt sur l’eau j’espère ! »
 

Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 5/6

 

Photographes : PhotoDingo & Wind and Sea Asso

 

Voir l’épisode 1

Voir l’épisode 2

Voir l’épisode 3

Voir l’épisode 4

 
Voici le cinquième épisode de ma rencontre avec quelques freestyleurs français. Voir le quatrième épisode ici.
Voici la question que je leur avais posée :

« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel, …) »

 
 

5ème épisode : Felipe Minier, Romain Le Gouez

 

Felipe Minier

Filpe Minier (PhotoDingo)
 

« Dans un premier temps, je voudrais vraiment féliciter tous les jeunes qui ont participé au Mondial du Vent, c’était vraiment bien pour motiver les nouveaux pratiquants. Et dans ces conditions, vous avez vraiment assuré!!

Je vais essayer de donner deux ou trois conseils, mais il faut savoir que la vraie réponse à la question n’existe pas. Nous ne sommes pas des robots et la progression pour chacun est vraiment différente d’une personne à l’autre.

« Premier conseil : il faut se fabriquer un répertoire de moves et si possible autant tribord que bâbord, car selon les spots il faut savoir s’adapter ! Et le top pour commencer, c’est d’arriver à réussir deux moves de chaque côté au moins 5 fois sur 10.

Je ne vais pas te donner un ordre comme : airjibe, spock, speed loop, flaka,….

Perso, j’ai commencé par le front. C’était pour moi le plus facile ! Pour toi, il y en aura, peut-etre, un autre et pour tes potes, encore un autre…

« Ce qu’il faut quand tu tentes un nouveau move, c’est y aller à chaque fois avec :

– un engagement à 100%, sinon tu risques une mauvaise chute et du coup te faire mal,

– un mental d’acier (quand tu y vas, tu penses que tu as déjà réussi !),

– il ne faut pas avoir peur de s’acharner !

– et un peu de chance (le premier coup, c’est toujours comme ça !).

Les nouveaux moves sont à la mode, mais il ne faut pas oublier de bosser ses gammes : un beau Chachoo ou un willi skyper 540, c’est du solide. Et quand c’est bien fait, tu marques beaucoup de points, plus qu’un culo cul dans l’eau ou autre…

La vidéo pendant les navs, peut apporter des solutions au niveau de la gestuelle, ainsi que pour tes positions lors de tes moves.

« Au niveau du matériel, il faut vraiment investir dans une planche de freestyle dans un état correct et adapté à ta morphologie. Il y en a pour tous les budgets : c’est vraiment accessible maintenant et très important pour la progression. Au niveau des voiles, quartier libre : tout est bon !!

« Une dernière chose : dans le windsurf, les pros sont très accessibles ! Au niveau des conseils, ils peuvent vraiment apporter des solutions en les consultant directement quand tu les vois sur le spot. Moi perso, je demande souvent des petits conseils et ça leur fait toujours plaisir s’ils peuvent t’aider.

A bientôt sur l’eau ! »

 

 

Romain Le Gouez

Romain Le Gouez (Photo WindAndSea Asso)

 

« 1 : Bien bosser à l’école : du moins suffisamment pour ne jamais avoir à redoubler (perte de temps) et de manière à avoir un bon boulot. Car même pour un pro du genre Antony Ruenes, le matos lui est offert, mais les voyages sont à sa charge en général. Bref, ce n’est le windsurf qui va te nourrir…

« 2 : Pour progresser : s’entraîner avec ses potes ! Et se motiver ensemble : par exemple, lancer un concours de spock. A celui qui en mettra un planning. Ou à celui qui arrivera à envoyer un double spock. Si tu as pas de potes qui ont ton niveau, décide, un jour où il y a du vent, d’un move à poser. Et tu t’y mets ! Tu te trouves un coin bien flat, sans trop de clapot et tu envoies et tu fais des petits bords. Cela ne sert à rien de traverser le spot, à part te fatiguer. Regarder les vidéos, ça aide aussi.

« 3 : Pour les moves: l’Air jibe est le passage obligatoire, puis après spock, et lolyspock.

Le lolyspock planning, il faut envoyer au travers ou très légèrement abattu, sans faire de courbe, en restant proche de la voile.

Puis le flaka en bâbord : il faut faire une courbe large, puis envoyer la voile sur le côté, ainsi que son corps, en regardant vers la gauche, histoire d’orienter les épaules et d’entraîner le reste du corps. Bras avant tendu à fond vers le vent, bras arrière plié à fond, comme ça la puissance de la voile est neutralisée quand tu vas te retrouver face au vent.

En aire jibe, tu vas te tuer les chevilles mais c’est normal… Aussi tu peux t’entraîner en pieds inversés : le plus facile sera le puneta clew (pieds inversés, fausse panne).

« 4 : Matos : une board de 90 litres, c’est le plus polyvalent. Tabou freestyle, F2 , Patrick (un peu cher)… Je pense que les Tabou pardonnent plus les erreurs : c’est ce que j’ai et c’est top !

Il est important d’avoir un bon aileron : ça change la vie ! Les Mb Fins sont très bien, les Maui Ultra Fins sont top aussi ! Ceux de série sont bof en général, et tirent de l’eau… En changeant, tu gagnes en vitesse.

La voile : le choix est large. Les 4 lattes sont bien. J’ai ma Pure de chez Gaastra : très bien. Le mât, extrêmement important, rend une voile pourrie en une voile correcte, donc une bonne voile en voile top. Le wish, un carbone évidement, mais c’est plus cher… En alu, tu as les North qui sont bien. Attention, en front, un wish alu peut se plier et se tordre.

« 5 : L’entraînement : penser à faire des étirements. Quand t’es jeune, tu t’en moques un peu. Là, j’ai 26 ans et mes genoux ont mal, je dois étirer ! Jambes, épaules… »

 

Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 3/6

 

Photographes : Sébastien Fournier, Benoit Crumeyrolle, Pollet

 

Voir l’épisode 1

Voir l’épisode 2

 

Voici le troisième épisode de ma rencontre avec quelques freestyleurs français. Voir le deuxième épisode ici.
Voici la question que je leur avais posée :
« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel…) »

 

3ème épisode (octobre) : Jonathan Mourgues, Bastien Rama, Arthur Pollet

 

Jonathan Mourgues :

Jonathan-Mourgues-(Photo-NFW)

« Voici les conseils que je donnerais aux jeunes windsurfeurs freestyleurs pour progresser :

Moves incontournables : je conseille aux jeunes freestyleurs, d’envoyer des moves basiques comme l’air jibe, les 360 up wind et down wind, les jump one hand, speed loop, duck jibe, duck tack, clewfirst jibe, switch jibe, hélicoptère tack. Ceci toujours bâbord/tribord. S’engager à 100 % dans ces tentatives, c’est très important : tous ces petits moves permettent de travailler les moves futurs.

Training : il faut naviguer le plus souvent possible, faire quelques bords d’échauffement avant d’envoyer les moves. Puis, faire une tentative par bord minimum. Ensuite, faire des pauses pour tenir plus longtemps sur l’eau.
Il est important de toujours chercher la raison d’un échec, pour ne pas refaire la même chose au prochain essai. Il faut se poser les bonnes questions et bien s’auto évaluer :
— Suis-je à la bonne allure ? (près, travers, largue)
— Ma voile est-elle bien réglée ? (réglage et surface)
– La position de ma voile est-elle bonne pendant le move ? (avant ou arrière ou sur les côtés selon le move)
— Où regarder pendant le move ?
— Quelle posture dois-je adopter ?
— Où envoyer le poids de mon corps ?
Se filmer est une bonne technique pour voir et corriger les défauts, regarder les vidéos des pros sur internet et décortiquer les moves voulus pour essayer de répondre à toutes ces questions.

Il ne faut pas se décourager : le freestyle est la discipline la plus technique du windsurf et il faut plusieurs tentatives, voire des dizaines ou des centaines pour maîtriser certains moves. Ne jamais lâcher l’affaire !

Pour le matos, il n’y a pas vraiment de secret : petite voile et petite board, c’est bon pour commencer ! Quand j’avais 14 ans, j’ai appris le freestyle en board de vague 75 l et voile de vague, avec aileron de vague. Donc tout est possible. À bientôt sur l’eau ! »

 

Bastien Rama :

Bastien Rama (Photo Benoît Crumeyrolle)

« Le premier conseil qui me vient en tête, c’est de ne pas précipiter les choses. Avant d’attaquer le freestyle à fond, il faut d’abord maîtriser les bases du windsurf traditionnel. Les jibes, waterstart, beachstart doivent être parfaitement assimilés, ainsi que les figures plus techniques telles que le duck jibe.
Ensuite, on peut commencer à pratiquer le freestyle New School avec des figures tel que l’air Jibe ou le flaka. Débuter le freestyle ne signifie pas se cantonner à essayer uniquement ces deux figures, car d’autres moves comme le shaka par exemple peuvent être faciles à tenter. L’idéal pour augmenter sa marge de progression, c’est d’essayer des figures dans les deux sens, en bâbord et en tribord. Par exemple, Flaka en bâbord et Air jibe en tribord. Varier les tentatives de figures en fonction des conditions est également un bon moyen de progression.
Côté matériel : pas besoin d’avoir la planche ou la voile dernier cri pour progresser. Il faut juste du matériel adapté principalement aux conditions et au gabarit de l’utilisateur. Si les planches de FS sont trop volumineuses, une planche de vague peut très bien fonctionner pour les gabarits légers. Gollito a appris à naviguer sur une Fanatic de vague, il a été 5 fois champion du monde de FS et il est aujourd’hui encore l’un des meilleurs dans la discipline.
Concernant l’entraînement, il faut faire des poses régulièrement et bien s’hydrater. Il ne faut pas hésiter à demander des conseils aux autres freestylers sur les spots et décortiquer des vidéos sur Continent Seven.
Pour finir, il faut garder en tête que le windsurf est avant tout un plaisir, et qu’il est important de s’amuser pour progresser. »

 

Arthur Pollet :

Arthur Pollet 2

« Mes meilleurs conseils pour progresser : persévérance, motivation et choisir les bons moves à travailler.
Les plus aériens sont à bosser en priorité (air funel, airkabi, burner, kono, culo, airskopu, etc…). Sur les moves, il faut avoir toujours beaucoup de vitesse, être puissant, aérien et fluide, pour que le rendu final soit beau et impressionnant à regarder.
Pour moi, c’est ça qui donne une bonne image au Freestyle, qui impressionne les gens qui ne connaissent pas le windsurf et pour le rider ça donne de bonnes sensations.
Mais pour moi, faire du windsurf, c’est aussi avoir un mode de vie qui accompagne ce sport. C’est à dire…. avoir une bonne alimentation, être en bonne forme physique, être humble et partager sa passion avec les autres. »

 

Attaquer et progresser en freestyle : les meilleurs conseils ! 1/6

 

Photographes : Sébastien Fournier, Eric Bretagnon, Alexis Fernet et Gill Chabaud

 

 

WINDMEET


- Logo WindMeet


Au mois de mai dernier, j’ai reçu une demande des organisateurs de l’Association WindMeet en collaboration avec les organisateurs du Mondial du Vent de La Franqui pour venir faire le ‘guignol’ avec les potes en ouverture de l’étape, afin de montrer au public que le windsurf n’est pas qu’une affaire ancienne, et que la relève existe !
Windsurf is not dead !!!
‘WindMeet’ est une association française qui vise à réunir des windsurfers de tous horizons et ainsi organiser un Championnat de Windsurf Freestyle composé de plusieurs étapes réparties en France.
Le but : réunir les riders autour d’une passion commune. Les compétitions sont ouvertes à tous et permettent une saine émulation et un partage de conseils entre tous les compétiteurs.
Retrouvez plus d’infos et d’actualités sur la page Facebook : http://www.facebook.com/pages/WindMeet ou sur le site http://www.windmeet.com/.
Cela m’a permis de rencontrer un bon échantillon de « stars » du freestyle français ! Je leur ai alors posé la question suivante :
« Quels conseils donnerais-tu aux jeunes windsurfers freestylers pour progresser ? (moves incontournables, entraînement, matériel…) »




INTRO


Merci d’abord à tous les riders qui m’ont répondu, et ils sont nombreux (dix-huit) ! Je n’ai même pas eu besoin de trop relancer… Ils sont tous à fond, comme sur l’eau !!

Collectif-WindMeet-(Photo-NFW)

Je veux aussi souligner leur grande sympathie, leur disponibilité, aussi bien sur le spot, que sur le web !
Ils sont cools, ils sont jeunes (hein papi ?) et beaux, ils sont forts, ils sont à l’écoute de la ‘next generation’ ! Mesdames, Messieurs, chapeau bas !
Chacun y va de ses conseils et c’est volontiers que je les prête à tous les autres kids, garçons, filles ! Mais ça peut aider aussi les vieux (tout ce qui bouge au-delà de 15 ans).
Car le freestyle, comme beaucoup le soulignent, c’est d’abord un état d’esprit : de la prise de fun !
C’est ensuite de l’engagement et de la persévérance !
Dur, dur de sélectionner les paroles d’untel plutôt que celles d’un autre… Je souhaite donc vous les verser en intégrale, par épisode mensuel…


Programme de la série sur EW :
1er épisode (juillet) : Loïc Viandier, Xavier Frelin, Antoine Albert
2e épisode (août) : Antony Ruenes, Valentin Murier, Julien Morel, Jordan Ema-otu
3e épisode (septembre) : Jonathan Mourgues, Bastien Rama, Arthur Pollet
4e épisode (octobre) : Julien Mas, Mélanie Garin, Florian Cao, Benoît Crumeyrolle
5e épisode (novembre) : Felipe Minier, Romain Le Gouez
6e épisode (décembre) : Romain Pinocheau, Manu Canepa






1er épisode (juillet) : Loïc Viandier, Xavier Frelin, Antoine Albert


Loïc Viandier


Loic Viandier (Eric Bretagnon)


Le matériel : Je pense qu’il est essentiel pour les jeunes d’avoir un matériel adapté au poids et à la force des jeunes riders. Un matériel inadapté peut entraîner de gros freins dans la progression et de mauvaises habitudes : passage en force, mauvaise position, impossibilité de réaliser certains moves etc.
Je conseille aux jeunes qui pèsent moins de 60 kg d’utiliser une planche de freestyle de 80l qui leur permettra de progresser – Tabou 80l ou F2 Rodeo 80l. Une petite planche de freestyle wave peut également faire l’affaire. Je déconseille l’utilisation de planches de vagues qui manquent de glisse, vitesse et stabilité pour les manœuvres de freestyle et satureront rapidement. Impérativement, il faut couper l’aileron à 15/16 cm ou mieux, utiliser un Maui Ultra Fins Style Taty de cette taille.
En voile, matériel léger adapté avec mât 75% carbone mini et voile 4 lattes – Sailloft Quad !

L’entraînement : ça semble évident, mais il est extrêmement important de passer un maximum de temps à l’eau – 4 à 5 h/j lorsqu’il y a du vent. S’il n’y a pas de vent, il faut tout deFaFme se mettre à l’eau pour pratiquer le freestyle light wind qui aidera à progresser en équilibre et à manier la voile.
Les jours ventés, essayer un panel de manœuvres qu’on ne passe pas encore en début de session, puis prendre 2h pour travailler une manœuvre par jour qu’on a choisie, et cela sans s’arrêter. On envoie, on tombe, on repart, on vire, on envoie. La manœuvre doit être envoyée une centaine de fois par session. Si on y arrive, mais qu’on ne sent pas vraiment la manœuvre, il faut l’oublier pendant quelques mois et réessayer quand on a progressé. Une fois la manœuvre posée, on essaye directement de l’envoyer à une main ou de rajouter un combo derrière, plutôt que de se reposer sur ses lauriers. Puis on change de move !
Il faut essayer de se faire plaisir en fin de session avec des tricks qu’on maîtrise et des manœuvres déjà acquises, mais qu’on va envoyer plus fort ou différemment.
L’analyse vidéo est très importante et elle permet de voir ses erreurs par rapport à l’image interne qu’on a de son move. Il faut comparer son move avec les moves de ‘Continent Seven’ et demander à ses parents ou des copains de se faire filmer !
Il faut aussi prévoir de faire des voyages sur des spots exotiques et d’enchaîner 3 semaines de navigation non-stop. Naviguer avec d’autres jeunes de son âge et se motiver. Naviguer avec des windsurfers plus âgés et plus forts.

Les manœuvres : au tout début, se concentrer sur l’Air Jibe, le Grubby et le Flaka. Une fois ces moves appris, il faut directement passer aux passages de voile en pieds normaux et switch stance qui ouvriront la porte aux « air moves ».
Surtout, ne pas essayer de devenir rider pro et ne pas délaisser les études !! Trouver plutôt un métier qui permettra d’habiter dans une zone ventée et laissera du temps pour rider à fond !! Professeur, professions libérales, e-commerce, joueur de poker en ligne, gogo dancer, rentier…




Xavier Frelin


Xavier Frelin (Alexis Fernet Photo)


Je ne pense pas être un ténor du freestyle, mais mes 14 années d’expérience en planche, dont 12 en freestyle, pourront peut-être vous éclairer… Voici donc quelques conseils destinés aux jeunes tricoteurs…

Le choix et réglage du matos : une planche large, courte avec une carène tendue. Un aileron court 18, 19 cm max. pour avoir de l’accélération, une vitesse de pointe élevée, et de la maniabilité. Une petite voile avec un wish court pour faciliter les passages en duck. Attention à ne pas trop étarquer à l’amure, une voile qui ouvre trop à la chute a tendance à faséyer à contre et à devenir instable, ce qui est pénalisant dans les moves.

La technique : attention à ne pas sauter les étapes. On commence, en principe, par l’Air Jibe, Spock, Grubby, Flaka, Speed loop. Ces moves classiques peuvent toujours servir en compétition, ils sont encore utilisés dans le vent light ! Ils sont la base et permettent d’acquérir les techniques de base. Puis, on attaque les moves en pieds inversés : Puneta, Eslider, Switch Chachoo, Funell. Puis les moves aériens : Konos, Burners, Skopus…

La motivation : le freeststyle, c’est l’école de la persévérance. Certains moves s’apprennent vite, d’autres moins, chacun progresse à son rythme. Il ne faut pas se décourager trop vite, car certains arrivent à des niveaux exceptionnels rapidement, d’autres mettent des années… C’est mon cas en l’occurrence, un exemple : nous avons appris, mon ami Adrien Bosson et moi-même, l’Air Jibe en même temps… Il a mis 2 mois et moi un an… ce qui est largement au-dessus de la moyenne des gens. Je ne me suis pas découragé, et aujourd’hui ce n’est plus qu’une simple formalité !
Dernière chose : il faut se faire plaisir ! Le freestyle n’est pas la dictature des figures à la mode. Les maîtriser, c’est super, mais le freestyle, c’est avant tout naviguer avec style, quel que soit son niveau. Il n’y a pas de honte à poser un Spock ou un saut grabbé, même si le voisin met un double Burner… Chacun se fait plaisir à son niveau. Et c’est le plus important dans la planche à voile. On n’est pas tous destinés à courir en PWA, certains s’amuseront en sortant des productions vidéo, d’autres en 7 minutes de heat, d’autres en naviguant pour eux.
Bon courage à tous, prenez votre pied sur l’eau et poussez-vous les uns les autres ! Naviguer en groupe fait progresser !!!




Antoine Albert


Antoine Albert (Photo Chabaud Gill)


Voilà les conseils que je donnerais à un jeune qui veut progresser en freestyle :
Premièrement, il faut énormément de motivation et accepter de devoir gravir des marches sans en sauter. Pour moi, la maîtrise des moves basiques des deux côtés est très importante, car cela facilite grandement la progression et l’apprentissage de moves plus techniques. Le mieux est de s’entraîner aux Air Jibe / Spock des 2 côtés, de même pour les switch (Eslider, Puneta…). Le Gecko est aussi une base incontournable.
Maintenant les jeunes veulent directement apprendre le Kono ou le Shaka, sans même savoir faire un Spock ou un Flaka. C’est compréhensible certes, mais c’est comme vouloir résoudre une équation mathématique sans même savoir compter.

Le tout premier move « aérien » (avant de savoir faire l’Air Jibe) que j’ai passé est le Speed Loop. Je pense que c’est le tout premier truc à essayer, car c’est l’un des moves le moins technique du windsurf, mais un des plus impressionnants. De plus, il apporte beaucoup de confiance en soi et apprend à se repérer dans les airs.

Au niveau du matériel, on a la chance maintenant d’avoir des petites voiles de freestyle au point (genre des 4.0 / 4.2 / 4.4) comme les Gaastra Pure (ou l’équivalent chez les autres marques) par exemple, c’est le mieux, mais pour un débutant une voile de vague n’est pas du tout handicapante.
Pour les planches, je ne conseille pas plus de 80-85 litres max pour un gabarit de moins de 60kg. Le problème est que peu de marques en proposent et ces modèles sont assez rares sur le marché. En ce qui me concerne, j’ai débuté avec une Evo 80L comme beaucoup, car très courante sur le marché (à l’époque), facile, large, rapide pour une planche de vague et permettant de mettre un aileron de freestyle en single. Le problème des planches de vagues que l’on trouve actuellement sur le marché, c’est qu’elles sont à 90% en multi fins et ne possèdent pas de boîtier central pour les mettre en single. Pour les gabarits au-dessus de 60 kg,, 90 l est le mieux.

Pour l’entraînement, pas de secret : il faut naviguer un maximum et dans des conditions les plus variées possible, même quand il n’y a pas de vent !! En effet, la navigation light wind est l’une des clés de la réussite, car elle apprend à maîtriser son matériel et demande un certain sens de l’équilibre. Je peux garantir que les plus grands pros en freestyle en ont bouffé et ne regrettent pas.
Si possible, naviguer avec des potes de même niveau et aussi passionnés que vous est aussi très important, c’est l’émulation, ça motive et ça fait progresser en flèche.

Trucs et astuces en windsurf

 

Chaque windsurfer acquiert beaucoup de pratique avec le temps et les années mais aussi des astuces et petites combines qui facilitent notre sport.
Ces petites astuces mises bout à bout constituent un vrai plus dans notre pratique quotidienne. Elles peuvent permettre de gagner du temps, de moins se prendre la tête et de gagner en confort.
Je vais, ici, vous dévoiler les miennes sans prétention, car cela pourra certainement en aider plus d’un. Bien sûr, la liste pourrait être beaucoup plus longue et chacun utilise celle qu’il trouve appropriée. J’ai donc sélectionné celles que j’utilise régulièrement.

 

1ère astuce : Comment enfiler une combinaison mouillée plus facilement ?

La combinaison mouillée tant redoutée pour celui qui connaît l’inconfort que crée l’enfilage de la combinaison, et surtout quand ça caille ! Pour ceux qui n’ont pas le luxe de naviguer en short à Hookipa.
Il existe une astuce pour accélérer l’enfilage et écourter le calvaire ! Il suffit de mettre un sac plastique aux pieds et je peux vous assurer que vous allez enfiler votre combinaison en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Un petit plus qui permet de ne pas trop se démotiver l’hiver .

 

2ème astuce : Comment sortir le mât plus facilement du fourreau de voile ?

Poser un tournevis à travers la têtière puis le planter dans l’herbe ou le sable pour peu que vous ne vous trouviez pas sur un parking bitumé.
Il est alors possible d’enlever le mât facilement, cela évite de déformer et abîmer la voile. Triple avantage, cela permet de maintenir la voile au sol avant de la rouler.

fourreau mat

 

3ème astuce : Comment éviter un mât bloqué (2 parties de mât impossible à déboîter) ?

Cette astuce consiste à coller un petit bout de scotch autour du mât au gréage, là où se manchonne la partie haute avec la partie basse du mât.
Cela permet d’être sûr que le mât est correctement emboîté et qu’il le restera le temps du gréage. Mais aussi, cela facilite le dégréage puisqu’il peut sortir en un seul morceau.
Finies les parties hautes qui restent coincées dans la voile, et évite une casse due à un mauvais emboîtement du mât.

protection matscotch mat

 

4ème astuce : Comment éviter certaines galères sur l’eau ?

En terme de sécurité, il suffit d’enrouler un bout d’environ 3m sur la boucle de harnais.
Ce n’est pas gênant, on ne prend pas beaucoup de poids et cela peut s’avérer très pratique. En cas de casse incluant un dégréage, il permet de sangler le gréement sur le flotteur pour pouvoir rentrer à la nage. Il peut également servir à se faire tirer par un collègue en windsurf, en kite ou par un bateau.
Et si vous cassez votre bout d’amure ou d’écoute, ce bout permet de réparer rapidement dans l’eau et continuer la session ou de regagner le bord.

harnais

 

5ème astuce : Comment éviter une voile blanchie par le sel ?

Celle-là, je l’ai trouvée, car j’en avais marre de prendre des boîtes au surf dû à une voile complètement opaque à cause du sel.
Une petite solution miracle consiste à passer un chiffon avec de l’Ajax vitres sur la voile, puis de rincer à l’eau claire et voilà votre voile redevient transparente. Fini les boîtes dans les vagues dues à une mauvaise vision dans la voile.
Éviter de rouler la voile pleine de sable et la rincer de temps à autre à l’eau claire permet de retarder aussi grandement le blanchissement de la voile.
Par ailleurs, il peut y avoir d’autres raisons de perdre la transparence de la voile ! Les rayons UV y sont pour beaucoup ! Donc si vous ne naviguez pas, évitez de laisser le matos au soleil.

 

6ème astuce : Comment éviter une combinaison pleine de sable ou de terre ?

Déjà grandement adoptée par les windsurfers, c’est le bac ou tapis de sol pour se changer.
Il permet de ne pas mettre la combinaison par terre et ainsi éviter de la salir et/ou de l’abîmer quand on se change. De plus, vous garderez l’intérieur de la voiture au sec et au propre, car le bac évite que la combinaison goutte partout dans la voiture en rentrant chez soi.

se changer

 

7ème astuce : Comment éviter de prendre ses clés de voiture sur soi ?

L’antivol pour clés de voiture.
Il s’agit d’une petite boîte à code qu’on accroche sur la jante de la roue ou sous le véhicule avec les clés à l’intérieur! Hyper safe, ce cadenas évite d’emmener les clés sur l’eau et, du coup, évite de les perdre dans l’eau salée (car elles n’aiment vraiment pas). Par la même occasion, ce système évite d’éviter de se faire voler les clés là où tout le monde les cache. C’est en vente en surfshop.

cadenas windsurf

 

8ème astuce : Comment éviter de perdre son temps à savoir où mettre ses bouts de harnais sur le wish ?

Cela concerne ceux qui utilisent plusieurs voiles sur le même wishbone et personnellement, j’utilise 4,2 m² 4,7 m² et 5,5 m² sur le même wish.
Il faut faire une marque avec un marqueur indélébile sur le wishbone où se trouvent les bouts de harnais sur chaque voile. Ainsi, il est possible de retrouver ses mêmes réglages à chaque fois et gagner en confort sur l’eau.

repère bout harnais

 

9ème astuce : Comment étarquer facilement sans force ?

La manivelle d’étarquage : je dirais que c’est l’outil indispensable du slalomeur pour éviter de se ‘péter’ le dos ! Elle se clipse dans la rallonge comme un pied de mât. Il faut, ensuite, passer le bout comme d’habitude dans les poulies puis le taquet et finir d’étarquer avec la manivelle.
Vous gréez sans forcer, précisément et sans prise de tête ni mal de dos et ça c’est vraiment top !

manivelle étarquage

 

10ème astuce : Comment se protéger efficacement lors de chutes violentes ?

Le casque : très apprécié des waveriders et freestylers, mais maintenant aussi de slalomeurs et fous de vitesse. Il sert de support de sécurité et protège dans chaque chute contre les mâts, flotteurs et même cailloux sur les reefs breaks. Mais aussi, il sert de support psychologique, car on se sent plus en sécu et, du coup, ça permet de se lâcher d’avantage.

casque-gath-hat-gris
© Gath

 

11ème astuce : Comment éviter la casse d’un mât ?

Pour les mâts de slalom, plusieurs coureurs m’ont signalé qu’il fallait toujours placer le mât dans la voile de façon à lui donner la flexion dans le même sens. J’ai donc effectué des petites marques au niveau du manchon de mât et de la rallonge. Ensuite, je mets toujours ces petites marques vers l’arrière de la voile.
Cela évite de le casser à force de le tordre dans tous les sens.

repères mat

 

12ème astuce : Comment sauver sa session après une petite casse sur le flotteur ?

la résine qui sèche en 5 minutes. J’en garde toujours un tube dans le camion, car quand on part en trip le week-end ou pendant les vacances, une petite casse ou fissure sur le flotteur, et là c’est l’enfer ! Avec ce petit produit, il est possible de réparer rapidement ainsi que de rendre étanche le flotteur, afin de retourner au plus vite à l’eau et de finir les vacances. Évidemment, au retour, il faut penser à effectuer une vraie réparation. Il est possible de trouver de la résine dans tout bon magasin de bricolage.

epoxy

 

J’espère que cet article vous rendra service dans vos futures sessions ☺

 
 

Le jibe expliqué

 

ARTICLE : Russell Groves

jibe-windsurf
De la puissance pour carver !

Le « Power jibe » est le jibe le plus commun de tous. Il se fait au planing et est une des premières manœuvres à maîtriser car il est assez technique dû à la rapidité de son mouvement.

Il existe une quantité de jibes différents. Parmi eux, le « jibe carving » (jibe à grande vitesse), le « slide jibe » (jibe dérapé), le racing jibe (jibe avec la voile couchée), le duck jibe (empannage de la voile par le point d’écoute)…

 

Toute manœuvre doit être commencée à partir d’une position équilibrée, en avançant à une vitesse confortable. L’allure la plus adéquate est le travers.

jibe-windsurf

 

Après s’être décroché du harnais, il faut s’avancer au niveau du centre de la planche et retirer le pied arrière du footstrap. Bien garder la planche à plat !

Il est nécessaire d’avoir une position très équilibrée. Pour ce faire, le pied arrière doit être sur le rail et aussi près que possible du footstrap arrière.

jibe-windsurf

Celui-ci va commander en donnant plus ou moins d’angulation à la planche et va choisir la direction que va prendre celle-ci.

Plus il y a de vitesse, plus l’angle d’attaque (rail dans l’eau) doit être important. Le rail arrière doit creuser un sillon dans l’eau. L’erreur souvent commise est de ne pas donner assez d’angle à la planche. La solution est alors de plier les genoux et de mettre la pression au niveau de la plante du pied (ni le talon ni les orteils).

jibe-windsurf

 

Le rail traçant son chemin dans l’eau, il faut, ensuite, trouver de la conduite et ceci, grâce à la voile. La main arrière doit être très reculée ! En ramenant la voile au niveau du centre de la planche, cela permet de rapprocher la main arrière près du corps. À ce moment, il faut tendre le bras avant, afin de fermer la voile. Cette démarche va entraîner de la puissance, mais aussi propulser le corps vers l’avant, ou plus exactement, sur le pied avant, rabaissant ainsi le nez de la planche et rendant possible le contrôle de la courbe.

jibe-windsurf
 

La méthode disant de tirer la main arrière pour fermer la voile amène la puissance au niveau de cette même main. Ce qui entraîne plus de pression au niveau du pied arrière, enfonçant le tail (arrière de la planche) plus profondément dans l’eau. Il est nécessaire, alors, de déplacer le corps vers l’avant. De plus, ce qui arrive souvent, la voile n’est jamais assez fermée dû à la forte traction qu’elle exerce.

Lors de la conduite de la planche dans la courbe, il faut ajuster l’angle de la voile.

La voile ne change jamais d’angle par rapport au vent, c’est la planche et le rider qui changent ! Une erreur commune est d’ouvrir trop la voile.

Si la planche commence à ralentir et si l’angle (voile/vent) est correct, alors la voile va automatiquement remettre de la puissance dans le virage, faisant tourner la planche tout le long.

jibe-windsurf

 

Même en ralentissant, la planche continue à tourner. Évidemment, l’angle du rail de la planche doit diminuer, mais sera tout de même bien présent ! Beaucoup de gens aplatissent trop la planche, ce qui la fait partir tout droit, spécialement lors du changement de pied.

 

Le dernier type de problème au jibe est l’empannage de la voile ! Le moment du passage dépend complètement de la vitesse à laquelle le virage est pris. Le changement doit se faire avec le centre de gravité de la voile au-dessus de l’axe central de la planche. La voile va alors empanner autour de son axe central.
jibe-windsurf
jibe-windsurf
jibe-windsurf
 

S’il y a beaucoup de perte de vitesse, il est encore possible de se tourner vers le jibe dérapé ou « slide jibe ». Ce type de jibe est « new school » et très efficace ! Les mouvements sont exactement les mêmes que pour le « power jibe ».

La planche dérape, car elle est à plat, et tout le poids du corps est au-dessus du pied de mât. C’est assez amusant et la sensation est sympa.