2014, la France championne du monde windsurf

 

Crédits photos : John Carter PWA, Bryan Gauvan

 

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En 2014, beaucoup de Françaises et de Français sont montés sur les marches des podiums pour des titres de champions du monde, et ceci dans la plupart des catégories :

 

PWA Slalom : Antoine Albeau (or), Cyril Moussilmani (argent), Pierre Mortefon (bronze),

PWA Slalom Jeunes : Tristan Algret (or)

PWA Wave : Thomas Traversa (or), également storm-rider, et in-door rider

PWA Wave : Alice Arutkin (bronze)

PWA Slalom : Delphine Cousin (or), Valérie Ghibaudo (bronze)

Slalom Jeune IFCA : Nicolas Goyard (or)

RS:X : Julien Bontemps (or) , Thomas Goyard (bronze)

RS:X Femmes : Charline Picon (or)

 

Voici leurs messages pour Espace Windsurf, en guise de carte de vœux pour 2015 :

 

Antoine Albeau :

« Le seul message que je peux faire passer c’est de naviguer un maximum et surtout à plusieurs, c’est beaucoup plus agréable. »

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Cyril Moussilmani :

« Je dirais aux jeunes de persévérer. C’est un super sport où les sensations sont exceptionnelles. Après, le haut niveau professionnel, malheureusement c’est de plus en plus dur. Seulement très peu de gens en vivent. Donc mon conseil : toujours avoir un plan de secours si on veut tenter sa chance en tant que windsurfer pro. »

02 Moussimani

 

Pierre Mortefon :

« Premièrement, le but du windsurf est de se faire plaisir ! C’est le plus important lorsque tu vas sur l’eau … Pendant les compétitions, lorsque je me sens bien sur l’eau et que je suis content de naviguer ça marche souvent mieux ! Ensuite il ne faut pas relâcher, naviguer, naviguer, naviguer… C’est un sport d’expérience et plus tu navigueras plus tu progresseras et plus tu seras capable de battre les plus vieux … Tout est dit, allez sur l’eau et éclatez-vous !!! »

03 Mortefon

 

Tristan Algret :

« Pour tous les jeunes qui débutent en compétition ou qui veulent aller plus loin, il faut toujours garder à l’esprit de s’amuser et de passer du bon temps à l’eau ! Je pense qu’il faut faire les choses progressivement pour avancer dans le windsurf et essayer de s’entourer des bonnes personnes !

Si vous prenez du plaisir à naviguer alors ça devrait le faire ! »

04 Algret

 

Thomas Traversa :

« Mon message aux jeunes windsurfers serait de profiter au maximum de vos potes et de continuer à vous amuser le plus longtemps possible sans vous prendre au sérieux ! C’est à ça que sert la jeunesse, et si vous avez la chance de voyager, ne la ratez pas ! »

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Delphine Cousin :

« Le windsurf est un sport incroyable qui procure des sensations uniques. Vivre de sa passion est vraiment incroyable et je souhaite à tout le monde de pouvoir le faire un jour. Ce n’est pas un sport dans lequel il est facile de vivre, mais comme on dit “quand on veut, on peut”. Alors à tous les jeunes passionnés : continuez à vous donner à fond et un jour cela paiera ! »

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Valérie Arrighetti Ghibaudo :

« Ce que je peux dire aux jeunes aujourd’hui : qu’ils prennent du plaisir lors des navigations. S’ils veulent aller plus loin, c’est à dire faire de la compétition, qu’ils sachent que c’est plus compliqué qu’il y a quelques années, et qu’ils ne peuvent pas vivre avec le windsurf. Je les pousse à continuer leurs études… pour qu’ils puissent s’épanouir plus tard…. pourquoi ne pas concilier études et sport ce qui est possible aujourd’hui….windsurf = plaisir. Je les encourage à faire du sport pour le bien être de soi. »

08 Ghibaudo

 

Nicolas Goyard :

« La persévérance est le mot maître de la planche à voile… Il ne faut jamais se décourager car les efforts seront toujours récompensés par des sensations uniques ! En régate, le but n’est au final pas de battre les autres, mais de se surpasser soi-même en utilisant les autres compétiteurs comme des référentiels… Mais surtout, amusez-vous toujours ! Prenez du plaisir, c’est l’objectif principal de la planche à voile !!! Profitez du vent, ne perdez pas une seule session… »

09 Nicolas Goyard (Photo Bryan Gauvan)

 

Julien Bontemps :

« Je dis souvent de ne jamais rien lâcher pour atteindre ses rêves… »

10 Bontemps

 

Thomas Goyard :

« Le plus important c’est de prendre du plaisir  lorsqu’on navigue ou que l’on est sur l’eau ! Peu importe qu’il y ait du vent ou pas, de la pluie ou du beau temps… Si c’est une passion comme je l’espère pour chacun d’entre vous, vous n’avez qu’à prendre le meilleur de ce que vous donnent les conditions du jour. Dites-vous que beaucoup de gens aimeraient avoir cette chance de pouvoir naviguer comme vous !

Certains le font pour le plaisir mais ne sont pas compétiteurs dans l’âme, d’autres adorent régater et truster les premières places. Chacun son truc, ne perdez pas de vue que tout ça, c’est pour VOUS que vous le faites, pas pour faire plaisir au coach ou aux parents… ! Bien sûr que des fois ça peut arriver de le faire, mais ça doit rester rare. Sinon, ça veut dire qu’il y a un problème.
Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la compétition, voici mes conseils : soyez persévérants, croyez en vous, posez des questions à des gens meilleurs que vous, regardez des vidéos, et donnez- vous les moyens d’aller au bout de votre rêve. Sans oublier de prendre des pauses parfois et pratiquez d’autres sports, comme par exemple le surf, le SUP, le vélo, le snow, etc… !

Bon vent à tous »

11 Thomas Goyard

 

Charline Picon :

« On a la chance de faire un sport à sensations fortes, un sport d’extérieur ou l’entraînement se fait dans un cadre magique, et où on doit toujours chercher le plaisir (que ce soit les sensations, l’atteinte d’un objectif de travail, l’accomplissement d’un geste technique nouveau …)

Ensuite, il faut croire en soi et en son projet, il y aura toujours des moments difficiles où on peut vouloir abandonner, et là il faut être clair avec soi-même et savoir ce qu’on veut vraiment, être clair avec son projet sportif et personnel. Il faut se remettre en question pour continuer à progresser à la fois en performance et aussi  sur la connaissance de soi.

Bonne glisse »

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Graham Ezzy à Diego Suarez – Madagascar




Lorsque j’ai commencé le windsurf, j’ai su que c’était ma vocation et que j’allais pouvoir peut-être me faire connaître grâce à ce sport. Au fur et à mesure que je progressais, je voulais voir plus d’amis pratiquer le sport et voir la destination prisée des riders venant du monde entier. Mes ‘homespots’ sont vraiment magiques, l’environnement, l’ambiance dans la ville et tout, je pensais qu’il y aurait plus d’attrait dans le pays, mais ce n’était pas le cas du tout. Avec les problèmes internes du pays, politiques, sécuritaires et de pauvreté, en plus de la crise financière mondiale, Madagascar était en train de perdre en réputation.

J’ai toujours voulu rencontrer des windsurfer professionnels et les réseaux sociaux, notamment Facebook, m’ont permis d’entrer en contact avec eux. Ainsi, un jour, j’ai décidé de contacter des champions et professionnels du sport. Je ne comprenais pas pourquoi, après les 2 ‘Windsurf Challenges’ (événement de windsurf à Madagascar) plusieurs de riders célèbres n’étaient pas revenus visiter le pays. En tant qu’habitant de l’île, j’ai pensé qu’il serait bien d’organiser la venue d’un rider très connu. D’habitude les Malagasy sont moniteurs de kitesurf et n’ont pas vraiment d’envergure et de perspective quant à un projet comme celui-là. Cependant, le fait qu’un Malagasy fasse venir un champion hawaiien comme Graham Ezzy prouve que les Malagasy s’approprient les sports de glisse petit à petit.

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Ainsi avec mon association Mada Power Events, j’ai contacté Graham et on a chatté de manière régulière pendant plusieurs semaines. Plus tard, il m’a dit que Kevin Pritchard était prévu au trip également. Petit à petit, on a mis le programme en place, les vols entre Hawaii et Diego-Suarez et le genre de vidéo qu’ils allaient tourner. Ensuite, on a commencé à avoir des problèmes. Le trip étant prévu au mois de juillet a été reporté au mois d’août puis au mois de septembre. De plus, après avoir réservé les billets et s’être mis d’accord avec les riders, il s’est avéré que Kevin Pritchard ne pouvait pas faire le voyage du fait qu’il devait impérativement assister à une étape de l’American Windsurfing Tour. Il y avait donc un gros problème, car on allait payer un billet pour un trajet qui fait la moitié de la planète pour une personne qui ne pouvait faire le voyage. On a essayé de négocier avec la compagnie Air Madagascar pour annuler le billet, mais sans succès. Entre temps il fallait que je trouve un autre cameraman, sinon Graham allait également annuler son voyage, ce qui aurait été une addition très salée pour moi. Pendant 2 semaines, Graham et moi contactions tous les photographes/cameramen professionnels dans les domaines windsurf/kitesurf. Après maintes négociations, Manu Grafenauer, le célèbre cameraman qui a travaillé avec André Paskowski sur les meilleurs films de windsurf de tous les temps, me donnait le contact d’un Allemand, Andreas Jansen. J’ai checké ses vidéos et ai été vite convaincu. On a discuté et il m’a dit qu’il était OK pour venir tourner le film, ce qui était un énorme soulagement personnel. J’en ai parlé à Graham et tous deux sont devenus vite amis. Plus tard, Graham m’a fait part du fait qu’il faisait également venir un ami à lui pour les photos professionnelles Rubben Lemmens, windsurfer amateur participant à l’AWT.

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Après de nouvelles négociations sur les frais, ils étaient en route pour Diego-Suarez. Graham est arrivé en premier, je lui ai fait visiter la ville, les spots et il a pris ses repères pour le tournage. Quelques jours plus tard, Rubben arrivait et enfin, Andreas, dit Andi, avec tout son matériel de cameraman.

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Un windsurf trip comme on n’en avait jamais vu avant. Tout était problématique, mais au dernier moment il y avait toujours une solution qui mettait tout le monde d’accord. On a commencé par aller rider sur le nouveau spot que j’ai découvert quelques mois plus tôt, à Ambolobozokely. Ce spot se situe dans les villages perdus au fond de la brousse. Cet endroit paradisiaque de la Mer d’Emeraude est connu mondialement et on a filmé le windsurf sous un nouvel angle. L’équipe était très bien, Graham voulait repousser les limites du windsurf sur des spots dangereux, Rubben prenait des photos à couper le souffle et Andi filmait les actions de Graham avec aisance et beaucoup de professionnalisme. Mis à part les spots très célèbres que sont la Mer d’Émeraude et la Baie des Sakalava, je voulais qu’à travers le film, on puisse découvrir la vie malagasy au monde entier. Ainsi, je leur ai montré les combats de coqs, expliqué l’histoire de la ville, les sacrifices traditionnels, le marché, la ville, les fêtes…

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Le fait de rider avec un windsurfer comme Graham sur ses homespots change la manière dont on voit le windsurf. C’est effectivement beaucoup plus impressionnant de voir un Hawaiien envoyer un move sur chaque vague où il se place pour son bottom turn et off the lip. Avec Graham, on voit que le windsurf n’est pas seulement un sport, mais aussi un art. Il m’a donné des conseils pour améliorer mon waveriding et mes sauts, d’ailleurs juste avant son départ, il m’a offert une de ses Ezzy Elite. Tout est calculé, voire même inné dans sa façon de lire une vague, comme s’il était né pour ça. Personnellement, plus tard, j’aimerais pouvoir rider aussi bien que lui.

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Le windsurf est vraiment bien plus qu’un sport. À travers cet épique ‘windsurf trip’, des amitiés se sont nouées, des rigolades, des frayeurs, un apprentissage d’une nouvelle culture et des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires !

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Mathis Mulciba – Les jeunes et l’avenir du windsurf …






19 mai 1995
Le bourg de Sainte Anne (Guadeloupe)
Vague
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Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?
Mathis Mulciba (MM) : J’ai commencé la planche à l’âge de 11 ans. Au début parce que ma mère m’y a poussé, puis avec l’influence d’un ami.


EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?
MM: Heum… On peut dire que ça varie en fonction du vent. Les mois venteux, je peux être 3 jours sur l’eau par semaine en période de cours. Sinon tous les jours en Vacance.


EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?
MM : Ça varie… À pied, à vélo, en voiture.


EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?


MM: Ma maison est située à un quart d’heure à pied de mon spot, 5 minutes à vélo, et 10 minutes en voiture. Mon matos dormant sur place, ça me laisse pas mal de possibilités !


EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?
MM: En Guadeloupe, la voile est enseignée dans le domaine scolaire : dès les primaires, au collège, et au lycée.


EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?
MM : Étant dans le même lycée que la plupart de mes compagnons de navigation, c’est des récrés que l’on passe à parler windsurf!


EW: As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire? Pourquoi ?
MM : Oui, après mon BAC S j’ai l’intention de faire une prépa intégrée dans une école d’ingénieur. Parce que je suis un scientifique pur et dur et que ça m’intéresse particulièrement.


EW: Quelle est (était) l’implication de tes parents?
MM : Mes parents m’aident et me poussent dans ce sport depuis le début, sans jamais m’avoir mis de pression et sans jamais vouloir faire de moi une machine sportive ! Et puis, ils m’aident comme ils peuvent sur le niveau financier…


EW: Tes frères et sœurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ?
MM: Mon frère n’est pas du tout attiré par la mer, et c’est pas faute d’avoir essayé! La seule personne qui a pratiqué de la planche à voile dans ma famille, et qui m’y a initié par la même occasion, est ma mère.


EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?
MM : Oui, beaucoup, pas mal de jeunes de mon club qui y sont venus avec l’influence des amis.


EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?
MM: Oui, à mon club de planche (La Freestyle School) nous sommes toute une bande d’une dizaine de jeunes (dont Antoine Martin) entre 15 et 17 ans sur motivés ! Dès qu’il y a un coup de vent, on trouve toujours le moyen d’aller à l’eau !



EW : Penses-tu avoir de la chance?
MM : Oui, j’ai la chance de pouvoir pratiquer un sport comme celui-ci !


EW : As-tu un entraîneur?
MM: J’ai mes deux profs de planche Cyril et Hans qui m’ont tout appris de A à Z dans ma vie de planchiste ! Avec qui je continue toujours de prendre des cours le samedi matin.


EW : Qu’es-tu en train de travailler ?
MM: En ce moment, mes principaux objectifs sont le Backloop régulier, le Taka et le Goyter. Sinon toujours améliorer mon style en surf, et peut-être me mettre plus sérieusement au Freestyle.


EW: Que maîtrises-tu le plus ?
MM: Mes virements de bords ! (rires) Non, plus sérieusement, sans hésitation, le forward sous ses principales formes (Late, speedloop, planing etc…).


EW: Comment apprends-tu?
MM : Les cours m’apprennent toujours quelques petites choses, mais je dirais que désormais, le gros je l’apprends par moi-même sur les magazines, les vidéos et avec les meilleurs que moi.


EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?
MM: Je commence par me renseigner au maximum dessus (magazines, vidéos décomposition…) puis je demande des conseils à mes profs de planche et aux connaissances qui le maîtrise. Et enfin, j’envoie, en corrigeant mes erreurs à chaque fois !


EW : Quels sont tes meilleurs résultats?
MM : Je suis vice champion de Guadeloupe jeune 2011 à l’OverAll et en vague, puis 3ème au championnat de Guadeloupe slalom 2011. De plus, je suis 8ème à l’OverAll toutes catégories confondues. Comme cela fait seulement 1 an et demi que je me suis vraiment mis aux compètes, cela reste assez léger, mais je compte bien le remplir !


EW : Quels sont tes objectifs en windsurf?
MM : Mes objectifs pour cette année ? Avoir mon titre de champion de Guadeloupe jeune OverAll (vague et slalom), le titre jeune vague et le titre jeune slalom. De plus, entrer dans le top 5 à l’OverAll toutes catégories confondues et si possible faire une AFF. Mais aussi aller aux Canaries l’été prochain. Mes objectifs à plus long terme sont simplement de toujours progresser, prendre du plaisir au maximum, et aller au plus loin possible dans ce sport.


EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat, …)
MM : Mon rêve (niveau move) restera le pushloop tweaké ! Sinon si je m’en sors vraiment bien, qui ne rêverait pas de passer le pushloop into forward un jour ? Niveau championnat, si je pouvais un jour m’aligner sur une PWA de vague, ça serait déjà un rêve énorme de réalisé !


EW: Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ?
MM : Pas particulièrement, je mange ce qui me plait tout en faisant en sorte que cela reste très énergétique et équilibré. Sous l’influence de ma mère, je ne mange pas non plus de “cochonneries” (trop sucré, trop gras etc…) et je privilégie le bio pour les légumes et fruits !


EW: Quel est le spot que tu as préféré?
MM: Mon spot préféré reste le sport de PV (Pierre et Vacances), un secret spot situé à 50 mètres de mon ancienne maison, qui n’est pratiqué que par 2 planchistes (moi compris) et qui est constitué d’une longue vague creuse à sections multiples qui s’enroule le long d’une digue. Seul bémol, elle ne marche que très rarement, et les patates ainsi que le corail ne sont pas très attirants…


EW : Quel est ton rider préféré?
MM : Mon rider préféré… J’ai pas mal de préférence, mais si je devais en choisir un, ce serait Levi Siver ou Jason Polakow en surf, et Ricardo Campello en saut.


EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?
MM : Toujours ! On peut dire que depuis fin 2008 je n’ai loupé quasi aucun numéro des deux magazines de planche français.


EW : Comment décrirais-tu le windsurf?
MM: Le sport le plus parfait au monde, ça suffit ? Non, si je devais décrire le windsurf, je le décrirais comme la liberté, un sport magnifique en totale progression, la convivialité, l’adrénaline et le sport de glisse le plus jouissif que je n’ai jamais pratiqué !


EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?
MM: Oui, autant que mon corps ou que le monde me le permettra ! C’est quelque chose dont je ne peux plus me passer désormais.


EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?
MM : Non, j’ai commencé à rechercher des sponsors cette année, en espérant en trouver pour m’aider à financer mon matériel et mes voyages rêvés !


EW : Que souhaites-tu rajouter ?
MM : Rien de spécial, si ce n’est qu’il faut continuer à donner à ce sport qui mérite tellement de grade dans la tête des gens ! Et qu’il faut toujours montrer et pousser la planche encore plus loin ! Tout en conservant sa prise de plaisir au maximum !