Retour de Corée, photo : Enes Yilmazer
Tout d’abord, vous devriez regarder s’il n’est pas plus simple et moins cher de louer du matériel. Certains centres offrent du matos de dernière génération dans toutes les disciplines possibles. Néanmoins, si vous voulez absolument prendre votre matériel, vous devriez lire la suite.
1. Prendre le billet d’avion le moins cher n’est pas forcément idéal, car les frais de bag varient d’une compagnie à l’autre et cela influence totalement le prix final. Dans l’ensemble, un prix inférieur à 100 USD par bag est considéré comme un bon prix. Il faut également tenir compte du poids et des dimensions limites. Certaines compagnies n’acceptent même pas les planches.
2. Il vous faut de bons Les employés de l’aéroport ne sont pas réputés pour leur délicatesse et brisent souvent, trop souvent du matos ! Un bag plus lourd prendra en général moins d’équipement (sur une base de 32 kg max), mais sera plus sécuritaire car mieux protégé. N’hésitez pas à rajouter des vêtements et des protections en tout genre pour protéger votre planche.
Petit Tips : pensez à enlever vos straps pour faire paraître le bag plus petit et ne pas les abîmer.
Pas toujours évident de préparer et peser le matos dans un petit appartement.
3. Apprenez à négocier et ne lâchez pas le morceau, sinon vous payerez deux à trois fois le prix normal. Renseignez-vous sur les sites web et montrez-leur la preuve. Pour être sûr que les petits avions puissent prendre vos bags, appelez avant de partir pour les prévenir que vous aurez du matériel. Si vous voulez enregistrer d’avance, il y a 9 chances sur 10 qu’ils refusent (ou chargent plus) et le notent sur votre dossier et donc visible par les agents à l’enregistrement. Néanmoins, si vous êtes seul dans l’avion avec du matériel, il n’y a aucun problème à avoir 2-3 bags.
4. Le visu joue beaucoup, donc ayez des bags propres et montrez que vous vous y connaissez. Faites paraître les sacs le plus léger possible.
5. Voyager avec du matos demande un effort physique et mental, car on vous fera courir partout dans l’aéroport (Orly Sud deux aller retours, c’est pas fun) avec vos sacs super lourds et qu’on risque de vous faire ouvrir, décrire tout et devoir négocier longtemps, etc… N’hésitez pas à vous mettre à l’aise. Un costume ne serait probablement pas une bonne idée.
Tips 2 : certaines compagnies autorisent jusqu’à 3 bagages de 32 kg en Business Class. Faites donc le calcul, car c’est souvent plus rentable et agréable 😉
6. Ne soyez pas étonné si vos bags sont en retard, cela fait partie du package. Évitez donc de changer de vols avec des compagnies différentes et un délai trop Si c’est la même compagnie, les bags suivront jusqu’au bout sans soucis.
7. À la réception des bags, pensez à checker vite fait s’il n’y a pas de casse, car une fois l’aéroport quitté, vous ne pourrez plus vous plaindre d’avoir une planche détruite.
8. Prévoyez suffisamment de temps (plus ou moins 3h avant le décollage selon la destination ou l’heure), le budget au cas où ils vous abusent et même après 30 min de négociation, vous devez payer plus (Haha! mon amie carte de crédit !) sinon vous restez à terre. Vous pourrez toujours déposer une plainte et demander remboursement en montrant les preuves. Toutefois, cela peut prendre du temps et ils ont généralement raison.
9. Demandez conseils à des pros voyageant avec parfois 5-6 bags, car ils ont l’expérience et sauront vous aider.
Ne prendre que le nécessaire : photo : boardseekermag
10. Pour finir, comment préparer son bag ? je pourrais faire un article entier à ce sujet, mais le sujet a déjà été traité plusieurs fois sur le net… alors en gros, essayez de rouler vos voiles ensemble (du genre 4,6 et 4,8 ensemble) pour protéger les lattes et faux plis, placez vos mats entre les voiles. Personnellement, mes wishs sont au-dessus de mes planches avec du papier bulle sur les parties dures. J’utilise mes straps, harnais et autres pour protéger un peu partout. Je mets mes combinaisons au fond du bag pour que ça amortisse un peu plus la planche. Mes ailerons de slaloms sont généralement roulés dans mes vêtements de ma propre valise ou dans mon petit sac Unifiber couvrant bien les différentes petites pièces.
Tips 3 : S’ils sont un peu hésitants sur vos bags et que vous partez en compétition, demandez à l’organisation de vous donner un document officiel prouvant votre participation et n’hésitez pas à jouer le grand jeu en disant que la course est vitale pour votre saison, que tout peut se jouer là, etc…
Voilà les 10 points les plus marquants selon moi pour voyager avec son matériel de planche. À chaque nouveau voyage, on en apprend un peu plus pour passer facilement son matériel, on en voit des vertes et des pas mures mais on prend également beaucoup de plaisir à utiliser son propre matos ! C’est comme sa brosse à dents, après tout, ça ne se prête pas ! Tous ces conseils retracent diverses expériences que j’ai eues et que je ne vous souhaite pas, mais en espérant que cela vous servira.