Interview Benoît Le Tallec

benoit le tallec - windsurf

 

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Date de naissance : 19 août 1999
Adresse : Marseille, France
En quelle année scolaire es-tu ? Je passe en terminale science technique de l’ingénieur
Travailles-tu ? Oui, malgré le temps que me prend le sport, Je tiens vraiment à avoir un bon parcours scolaire.

 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?
Benoît Le Tallec (BL) : J’ai commencé à l’âge de 13 ans.

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?
BL : Sur un mois, lorsque j’ai cours, soit 5 fois par semaine, je navigue 4 fois par semaine s’il y a plus de 10 noeuds.

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?
BL : Soit à l’aide des transports en commun, soit avec la voiture de mon père, soit en skate.

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?
BL : Je mets 15 min en voiture, et 20 min en skate 🙂

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?
BL : En slalom je travaille le racing et duke jibe.
En vague j’attends la prochaine session de carton pour envoyer le frontloop!

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?
BL : Oui dans certains lycées il y a le ‘sport étude’, mais je préfère largement naviguer libre et avec mon matos

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?
BL : Oui, cela m’arrive de parler avec les personnes que cela intéresse ou à qui je veux donner envie

EW : Quelle est l’implication de tes parents ?
BL : Mes parents me soutiennent, car ils jugent le windsurf comme un bon sport pour moi.

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?
BL : Je suis fils unique, mais mon père pratique encore un peu le windsurf avec son matos de l’époque.

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?
BL : Oui ce n’est pas rare du tout.

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?
BL : Oui quelques-uns.

benoit le tallec - windsurf

EW : Penses-tu avoir de la chance ?
BL : Oui, réellement car ce sport est vraiment fabuleux et j’en suis amoureux.

EW : As-tu un entraîneur ?
BL : J’avais des profs du temps où je prenais des cours, maintenant je navigue avec mon matos qui est stocké dans mon casier, dans mon club.

EW : Comment apprends-tu ?
BL : J’apprends en suivant les conseils des windsurfers de haut niveau de mon club et en regardant des vidéos sur internet.


EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?
BL : Je répète dans ma tête parfaitement le move et une fois sur l’eau, je teste et je me rends compte souvent seul de mes erreurs.

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?
BL : Maitriser les moves que j’apprends jusqu’à ce que ça en ait l’air facile.

EW : Quel est ton spot préféré ?
BL : Pour l’instant, je n’ai pas trop bougé, mais l’année prochaine je compte essayer plusieurs spots (Carro, Six Fours, etc..)

EW : Quel est ton rider préféré ?
Robby Naish qui reste, je pense, l’idole de tous les planchistes.

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?
BL : Oui, Wind Mag.

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?
BL : Comme une drogue !

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?
BL : Je ne le pense pas, j’en suis certain!

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?
BL : Pour l’instant, je n’ai pas de sponsor qui me paye une partie du matos mais je compte chercher un contrat à la rentrée.

EW : Pratiques-tu d’autres sports ?
BL : Oui je pratique le skate et le longboard et occasionnellement le surf et le snowboard.

benoit le tallec - windsurf

 

Thomas Vincent

thomas vincent - windsurf

thomas vincent - windsurf

Date de naissance : 17/09/1990

Adresse : J’habite à la Baule en Loire Atlantique

En quelle année es-tu ? Travailles-tu ? Je suis Osteopathe depuis peu et encore en formation, en première année d’un diplôme universitaire en Nutrition et Maladies Métaboliques

 

 

Espace Windsurf (EW): À quel âge as-tu commencé à naviguer ? 

Thomas Vincent (TV) : j’ai commencé à naviguer à l’âge de 10 ans sur un lac en Touraine avec un copain et depuis je navigue au taquet.


EWSur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ? 

TV : Je suis tous les jours sur l’eau, que ce soit en SUP de race, SUP de vague, SUP sailing ou windsurf :).

 

EWComment te déplaces-tu sur ton spot ? 

TV : Je me déplace en voiture, car je n’ai pas le choix !

 

EW: De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ? 

TV : 30 sec … j’habite à 200 m de la mer. 😀 !!

 

EW: Qu’es-tu en train de travailler ? 

TV : Je bosse actuellement tous les moves à contre, Burner, air bob…

 

EW: Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

TV : Oui, il y en a énormément et la baie est remplie de club de voile.

 

EW: Quelle est (était) l’implication de tes parents? 

TV : Quand j’étais plus jeune et que je faisais de la planche à dérive, mes parents m’ont soutenu à 200 %. Ils ont dû faire quelques sacrifices pour qu’on puisse se voir, étant en internat lorsque j’étais en sport étude et tout le temps en déplacements pour les compétitions. 


EW: Tes frères et sœurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ? 

TV : J’ai un frère qui ne fait pas de windsurf et je suis le seul de ma famille à en faire !

 

thomas vincent - windsurf


EW: Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas? 

TV : Euh je ne sais plus haha…


EW: Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ? 

TV : Oui je navigue avec des gens de mon âge même si la majorité d’entre eux sont plus vieux que moi, le windsurf demande du temps et de l’argent …

 

EW: Penses-tu avoir de la chance? 

TV : Oui, c’est certain, car être tous les jours sur l’eau c’est une chance. Il faut en profiter tant que c’est possible !


EW: As-tu un entraîneur? 

TV : Pas en planche, généralement on se coache entre nous pour réussir à progresser et à se filmer pour voir les erreurs. 

 

EW: Que maîtrises-tu le plus? 

TV : Le spock 540 et le flaka, ce sont les figures de base donc il n’y a pas une sortie ou ces moves n’apparaissent pas.


EW: Comment apprends-tu? 

TV : En regardant les autres naviguer et en regardant les vidéos en boucle. 


EW: En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ? 

TV : La répétition du move en corrigeant ses erreurs quand on arrive à les voir. En vague c’est aérien donc l’engagement et sa visualisation dans l’espace sont importants. En freestyle il n’y a pas de secret il faut répéter répéter répéter.


EW: Quels sont tes meilleurs résultats?

TV : 7e en Championnats du Monde bic, 7e en Championnat d’Europe RSX pour ce qui est des plus grosses compétitions, 12e du Raid La Tranche Ile de Ré, plusieurs fois champion de ligue… 


EW: Quels sont tes objectifs en windsurf? 

TV : Maintenant que j’ai fini mes études je peux me consacrer à 100 % dans le windsurf donc je vise de faire le tour PWA, les AWT pour les plus proches et bien sûr le Tour Français en vague. La plupart font l’inverse ou ne font pas d’études. Pour ma part,  j’ai fait des choix différents le but n’étant pas d’être champion du monde, mais d’évoluer à haut niveau en se faisant plaisir tout en gardant cet esprit de compétition.


EW: Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…) 

TV : Quand j’étais plus jeune je focalisais sur le shaka. C’était mon move préféré, mais maintenant qu’il est acquis je ne sais pas ce serait probablement un move de vague push forward ou air chachoo mais les objectifs sont déjà d’avoir le même niveau des deux amures en saut !


EW: Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ? 

TV : On va dire que j’essaie d’avoir une alimentation équilibrée même si c’est parfois difficile après une grosse session et la fatigue et alors là, une bonne pizza c’est pas mal !!! ahahah généralement dans une journée type, je mange un muesli avec yaourt et fruits le matin, une collation après mon premier entrainement de SUP, viande type poulet avec du riz ou pâte le midi, collation avant le deuxième entrainement ou la session de planche et le soir repas plutôt léger en évitant les glucides donc le plus souvent du poisson avec des féculents. Je fais surtout attention à mon hydratation et c’est pour moi la chose la plus importante pour éviter les petites blessures.

 

EW: Quel est le spot que tu as préféré? 

TV : En France je dirais Quiberon et Sainte-Barbe  par Sud Est qui est vraiment un spot incroyable avec de superbes vagues. A l’étranger je dirais Misty Cliffs en Afrique du Sud un peu au nord du Cap de Bonne-Espérance où la vague est radicale et l’eau est turquoise. C’est un endroit magique.

 

EW: Quel est ton rider préféré? 

TV : En freestyle mon rider préféré est Adrien Bosson. Il est propre dans ses moves, super doué, et c’est un mec vraiment cool dans la vie. En vague Jaeger Stone sans hésitation le « Monsieur Style ». Il est incroyable sur l’eau, tout a l’air facile et super tweacké j’adore !

 

thomas vincent - windsurf


EW: Lis-tu des magazines de windsurf ?

TV : J’avoue que je lis de moins en moins ou alors pour voir les copains dans les magazines 🙂


EW: Comment décrirais-tu le windsurf? 

TV : Je dirais que le windsurf est un sport magique avec des sensations incroyables. Une fois sur l’eau plus rien n’est important sauf le prochain move qu’on va rentrer ! Le windsurf est en train de reprendre de l’ampleur je trouve même si c’est un vrai parcours du combattant pour faire des épreuves dignes de ce nom et faire du spectacle. Le matériel a bien évolué les jeunes peuvent apprendre dans de meilleures conditions et c’est important pour faire perdurer notre sport et leurs donner envie de s’y mettre à fond. C’est un sport de passionnés qui n’est pas facile, mais c’est un beau sport qui nous permet de voyager et de naviguer dans des décors de dingue. Continuons à faire vivre ce sport !
EW: Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ? 

TV : Toute ma vie ce serait un peu optimiste. Disons le plus longtemps possible si mon physique me le permet .


EW: Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ? 

TV : Oui je suis sponsorisé en grande partie pour ce qui est du matériel principal donc voiles et planches.  Je suis ambassadeur pour le foil Rods Man qui ne m’appartient pas, mais c’est en prêt. Pour les accessoires et les combinaisons, je bénéficie d’un pourcentage.

 

EW: Que souhaites-tu rajouter ? 

EW : RAS

Interview | Cyril Evrard

cyril evrard - windsurf

 

cyril evrard - windsurf

 

Date de naissance : 04 septembre 2003

Adresse : Warêt-la-chaussée – Belgique

École : 1er secondaire à l’Institut de la Providence Champion

 

 

Espace Windsurf (EW): À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

mes premiers pas sur une planche à l’âge de 5 ans

 

EW: Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

Entre avril et décembre, je navigue en moyenne 2 fois par mois quand les conditions le permettent. Pendant les vacances lorsque nous partons (en moyenne 5 semaines par an)… Tous les jours de vent en Languedoc Roussillon (Agde).

 

EW: Comment te déplaces-tu sur ton spot ?

… Voiture des parents 🙂

 

EW: De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche?

En Belgique : 1h20

En France : de 5 à 50 min. en fonction du spot

 

cyril evrard - windsurfing

 

EW: Qu’es-tu en train de travailler ?

– Top speed

– Jumps

 

EW: Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

Hélas non… à part les sports ‘classiques’ 🙂

 

EW: Parles-tu de tes nav à l’école ?

Juste un petit peu, mais cela n’intéresse pas trop les autres.

 

EW: As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire? Pourquoi ?

Un métier en relation avec le windsurf… Mais pas encore d’idée précise.

 

EW: Quelle est (était) l’implication de tes parents?

Forte… C’est papa qui m’a appris à naviguer et maman la photographe. Maintenant, je vais plus vite que lui 🙂 et pas que çà. Mais ils continuent à progresser.

 

EW: Tes frères et sœurs font-ils du windsurf? Avec la même intensité ?

J’ai un frère qui navigue un peu mais principalement pendant les vacances, il est plus fan de plongée sous-marine et il avance dans ses brevets pour être moniteur à 18 ans.

 

EW: Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas?

Non

 

EW: Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

Difficile, étant donné qu’on habite en Belgique et avec les problèmes de langue… (je navigue en Zéelande) 🙂

 

EW: Penses-tu avoir de la chance?

Oui car, ce n’est déjà pas donné à tout planchiste d’en être là où j’en suis à seulement 12 ans.

 

EW: As-tu un entraîneur?

Non enfin si un peu mon papa….mais juste pour apprendre de nouvelles choses  🙂

 

EW: Que maîtrises-tu le plus?

Navigation full speed et Jibes

 

 

cyril evrard - windsurf

 

EW: Comment apprends-tu?

J’essaie en naviguant selon les conseils qui me sont donnés.

 

EW: En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

Je lis le tricktionnary et je teste…

 

EW: Quels sont tes meilleurs résultats?

4ème au WindsurfKids Slalom Belgique dans la catégories <11ans

 

EW: Quels sont tes objectifs en windsurf?

Tout d’abord participer au DéfiWind l’année prochaine et puis, on verra…

 

EW: Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat, …)

Un rêve, rejoindre la PWA…et être le plus rapide sur l’eau en pav… pourquoi pas.

 

EW: Fais-tu attention à ta nourriture? Comment ?

Oui, j’essaie de manger sainement.

 

EW: Quel est le spot que tu as préféré?

Les spots de Leucate mais surtout Playa de Sotavento à Fuerteventura

 

EW: Quel est ton rider préféré?

Antoine Albeau et Steven Van Broeckhoven

 

cyril evrard - windsurf

 

EW: Lis-tu des magazines de windsurf ?

Oui, principalement le Wind

 

EW: Comment décrirais-tu le windsurf?

Pas juste un sport… Une passion!

 

EW: Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

Oui, cela ne fait pas de doute.

 

EW: Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?

Depuis cette année je fais partie du Team Rider Sailloft France qui intervient sur le prix des gréements. Pour le reste, c’est avec ma cagnotte… J’épargne pour m’acheter du matos et avec l’aide des parents.

 

EW: Que souhaites-tu rajouter ?

Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite en étant petit et maintenant, je ne peux plus m’en passer… Du matin jusqu’au soir je n’ai que cela en tête!

 

 

Persepectives 2016

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2015 :

  • Réalisation Jibe 1 main
  • Premiers Jumps posés
  • Top speed 48km/h
  • Top distance parcourue sur une session : 62km
  • Utiliser les grandes voiles de papa dans le light

2016:

  • J’ai rejoint le Team Rider Sailloft france qui devient mon premier sponsor pour les voiles..merci à Loïc pour le soutien.mon sponsor

 

  • Tout d’abord, naviguer un maximum afin de profiter de ma passion et prendre un maximum de plaisir, avant tout, c’est d’abord cela le windsurf J
  • Top speed 55 km/h
  • Passez mes premiers move de freestyle même si je préfère le speed
  • Inside Defi-wind pour m’imprégner de l’ambiance
  • Continuer ma préparation en vue de participer au prochain Défi wind une fois la barre des 13 ans franchie.

Quels sont vos objectifs pour 2016 ?

Russell Groves

 

Il est souvent pertinent dans un apprentissage ou une évolution de sa passion de pouvoir se situer, se juger à un moment donné afin de pouvoir déterminer des objectifs accessibles, mais également défiants pour la suite.

 

Cependant, pour atteindre ces objectifs, il faut se donner les moyens ! Le temps sur l’eau est un élément indispensable dans le cas d’un windsurfer ! La difficulté reste à imaginer le temps que peut prendre certaines choses (par exemple : poser un move).

En fonction de l’âge, de la participation à des compétitions ou de l’endroit où l’on vit, les objectifs peuvent être bien différents !

Pour certain leur objectif est tout simplement d’être sur l’eau un maximum ou de passer un move de freestyle, pour d’autres de participer à plus de compétitions ou de naviguer avec plus de personnes différentes. Les objectifs peuvent aller dans tous les sens, faire plus de trips dans des pays variés, faire plus de surf qui est complémentaire au waveriding…

 

Le bilan et/ou la remise en question peuvent se faire à n’importe quel moment pourvu qu’il débouche vers de nouvelles perspectives. Avant une session, avant un trip, en fin d’année…

 

Quelques membres de la Team Espace Windsurf ont joué le jeu et se sont exprimé concernant leurs bilans pour 2015 et leurs objectifs pour 2016.

 

 

Et vous ? Quels sont vos objectifs pour 2016 ?

 

Nascimo Fournier 

Nascimo Fournier

 

Bilans 2015

  • freestyle : pas mal de nouveaux moves glissés :
    premier spock en avril,
    + puis cet été spock fausse-panne, spock ….,
    + grubby et variantes fausse-panne, etc..
    + demi-funnel,
    + du fun avec les potes sur l’eau, un trip
    sympa dans les îles grecques…
    + des sponsors présents !

 

  • slalom et bic293 (avec le club du CNHSV) : catégorie minime
    champion de Franche-Comté slalom
    + champion de Franche-Comté bic293
    + champion Inter-Ligues (grand-est) slalom
    + champion Inter-Ligues (grand-est) bic293
    + première participation aux championnats de France extrême-glisse
    et une prestation honorable

 

Perspectives 2016

  • freestyle : commencer à envoyer du move aérien !!
    + un bon trip cet été…
    + toujours un max de fun sur l’eau et des nav’ avec les copains !

 

  • slalom et bic293 : passage en catégorie cadet pour la régate avec la FFV,
    + DefiWind !!
    + championnats de France extrême-glisse à Marseillan,
    + championnats ligue et inter-ligues

 

 

Russell Groves 

Russell Groves

 

Bilan 2015

Ma vie a toujours été de suivre mes rêves. 2015 était une année difficile, car j’ai passé trop peu de temps sur l’eau ! Mais énormément de temps à aider les gens à comprendre notre magnifique sport qu’est le windsurf et leur apprendre comment ils peuvent s’améliorer.

 

Perspectives 2016

2016 va être une année spéciale pour moi, tous les jours sur l’eau ou dans l’eau pour faire les choses que j’aime. 100 % jusqu’ici cette année 🙂

 

 

Tiffany Roudeillac 

 tiffany roudeillac

 

Bilan 2015 :

Depuis mes débuts il y a environ 2 ans et demi, je commence à rentrer mes jibes et avoir quelques bonnes relances. J’ai essayé de naviguer sur plusieurs plans d’eau et surtout naviguer avec les garçons qui naviguent sur les mêmes spots que moi… Le niveau est plus élevé que chez les filles ce qui m’a permis de me surpasser à chaque fois ! Même si parfois c’est difficile d’être toujours “à la ramasse”, parfois j’arrive à suivre le rythme et le niveau des hommes donc c’est encourageant !

Je n’ai pas fait de compétitions cette année, car je voulais absolument rentrer mes empannages sans le stress d’une compétition !

 

Perspectives 2016

Cette année je me jette à l’eau ! Je vais essayer de participer au maximum de compétitions sur la Nouvelle-Calédonie et améliorer encore mes manoeuvres ! Ce sera également pour moi l’occasion de naviguer avec les autres filles, de voir mon niveau et me surpasser pour développer mes performances !

J’aimerais aussi commencer des entraînements physiques en dehors du Windsurf, car malgré quelques problèmes de santé qui me suivent depuis environ 5 ans, je souhaiterais pouvoir avoir une meilleure condition physique pour prétendre suivre le rythme des compétitions !

 

 

Céline Grosjean 

Céline Grosjean

 

Bilan 2015 :

Personnellement, je n’ai pas eu une année remplie de windsurf car j’ai cassé mon bras au mois d’août en faisant du skate. Mais j’ai eu un bon trip avec des super amis à Tenerife au mois de juillet. Niveau progrès, j’ai surtout amélioré mon waveriding car j’ai eu plus d’occasions de surfer des vagues. Aussi, au mois de juin, je suis partie 4 jours en Hollande avec un ami et nous étions tous les deux sur l’air jibe. La rotation commençait à passer et les nav entre amis de même niveau sont extrêmement riches et sympathiques. Et c’est ce que je recherche aujourd’hui.

 

Perspectives 2016

Naviguer plus ! Niveau move : Poser ce satané front et poser un air jibe.

Niveau nav : naviguer avec les copains encore et encore, et continuer à me faire plaisir sans peur et sans blessures.

Niveau glisse : faire un peu plus de surf et continuer mes dérapages en carver 😉

 

Résultats – Bilans 2015, perspectives 2016

nascimo fournier - bilan et objectifs

Récompense pour l'année sportive 2015

Bilans 2015

#freestyle : pas mal de nouveaux moves glissés :
premier #spock en avril,
+ puis cet été spock fausse-panne, spock ….,
+ #grubby et variantes fausse-panne, etc….
+ demi-#funnel,
+ du #fun avec les potes sur l’eau, un trip
sympa dans les îles grecques…
+ des sponsors présents !

#slalom et #bic293 (avec le club du #CNHSV) : catégorie minime
champion de Franche-Comté slalom
+ champion de Franche-Comté bic293
+ champion Inter-Ligues (grand-est) slalom
+ champion Inter-Ligues (grand-est) bic293
+ première participation aux championnats de France extrême-glisse
et une prestation honorable

Perspectives 2016

#freestyle : commencer à envoyer du move aérien !!
+ un bon trip cet été….
+ toujours un max de fun sur l’eau et des nav’ avec les copains !

#slalom et bic293 : passage en catégorie cadet pour la régate avec la #FFV,
+ DefiWind !!
+ championnats de France extrême-glisse à Marseillan,
+ championnats ligue et inter-ligues

 

 

#espacewindsurf

#Saillofthh #enemii #f2windsurfing #solasports

#cnhsv70

Yann Delaunay – Interview

 

Photo-profil

 

Date de naissance : 26 Novembre 1998
Adresse : Nouméa, Nouvelle-Calédonie
En quelle année es-tu ? Travailles-tu ? Je suis en classe de 2d au Lycée Général La Pérouse à Nouméa

 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?
Yann
: J’ai commencé la planche autour des 9 – 10 ans, parce que toute ma famille en faisait. Mais ce n’était pas encore une passion. C’est seulement depuis un an ou deux que ça occupe autant de place dans ma vie.

 

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?
Yann
: Si les conditions sont bonnes, je navigue 4 fois par semaine.

 

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?
Yann
: J’ai mon « permis cyclo » pour conduire un scooter. Je suis autonome et je n’ai pas besoin de transporter mon matos, vu qu’on a des casiers au spot.

 

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?
Yann
: Pour aller d’Ouémo au Club de l’ACPV sur la Côte Blanche, ça prend environ un quart d’heure en scooter.

 

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?
Yann
: Je perfectionne mes passages de voile (switch et normal stance), mes loops, et je bosse des moves comme le Culo, le Bob, le Kono et l’Air Flaka. J’essaie de travailler le plus possible des deux côtés (tribord et bâbord).

 

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?
Yann
: Certains ont des cours de planche à voile au collège ou au lycée en EPS. Personnellement, je n’en ai jamais eu.

 

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?
Yann
: Oui, très souvent quand je suis avec des copains qui font de la planche.

 

EW : As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire ?
Yann
: J’ai quelques idées, mais ça reste encore très flou. Ce qui est sûr, c’est que je ne veux pas me priver de windsurf.

 

EW : Quelle est (était) l’implication de tes parents ?
Yann
: Mon père a commencé la planche à voile lorsqu’il était jeune avec les tout premiers matos (les grosses « Windsurfers » avec leur gros wishbone en bois de 10 tonnes). Ça a été tout de suite une passion pour lui. Ma mère fait aussi de la planche depuis plus de 30 ans.

 

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?
Yann
: Mon frère Thomas est kitesurfeur et ma sœur, Sarah Hauser, pratique le windsurf de vague à un niveau professionnel. Elle vit à Maui et c’est elle qui a écrit « La Comptine du Windsurfer ». Sa page Facebook.

 

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?
Yann
: Oui, on est une bonne bande de copains à l’ACPV. On a à peu près entre 12 et 17 ans. Mais ce qui est cool dans notre club, c’est qu’il y a des funboarders de tous les âges : jeunes et « vieux » se côtoient.

 

EW : Penses-tu avoir de la chance ?
Yann
: Oui, beaucoup de chance ! Ce n’est pas donné à tout le monde d’être proche de son spot, d’habiter dans un pays où l’eau est bonne toute l’année, et surtout, d’avoir les moyens de faire de la planche à voile !

 

EW : As-tu un entraîneur ?
Yann
: Non, mais c’est notre bande qui nous permet de progresser en nous surpassant à chaque session pour impressionner les copains.

 

EW : Que maîtrises-tu le plus ?
Yann
: Je pose très souvent mes Shakas et j’arrive à faire des Shakas 720°.

 

yann-delaunay

 

EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?
Yann
: Il faut d’abord bien l’analyser et le comprendre avant d’aller sur l’eau, en regardant des vidéos par exemple. Après, il faut l’essayer 10, 100, 1000 fois s’il le faut, des deux côtés si c’est possible, en comprenant à chaque chute ce qui cloche.

 

EW : Quels sont tes meilleurs résultats ?
Yann
: J’ai fait 3e jeune à une compétition locale de Freestyle.

 

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?
Yann
: Progresser, envoyer des moves toujours plus impressionnants et gagner quelques compétitions… Mais avant tout m’amuser et prendre du plaisir !

 

EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…)
Yann
: Des Air Kabikutchi (soyons fous), et des Bongkas (loop into flaka) comme ceux de Tonky Frans.

 

EW : Fais-tu attention à ta nourriture ? Comment ?
Yann
: Pas spécialement, mais j’évite quand même de manger trop mal.

 

EW : Quel est le spot que tu as préféré ?
Yann
: Un îlot du lagon de Nouvelle-Calédonie dont je ne citerai pas le nom… (‘secret spot’ !)

 

EW : Quel sont tes riders préférés ?
Yann
: Kiri Thode, car il sait absolument tout faire avec un style de fou !! En Calédonie, on a deux super riders, Antoine Albert (NC 21) qui fait le circuit PWA, et Thomas Cressent.

 

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?
Yann
: Chez moi, les WC sont envahis de Windmag et de Planchemag en tout genre.

 

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?
Yann
: Selon moi, c’est le meilleur sport du monde. On glisse, on va vite, on saute, on est libre, on peut tenter des figures sans se blesser à chaque chute… C’est vraiment fantastique.

 

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?
Yann
: Bien sûr, si mes moyens et ma santé me le permettent.

 

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?
Yann
: Je ne suis pas sponsorisé, en ce moment c’est plutôt Papa et Maman !

 

EW : D’autres passions ?
Yann
: Oui, je fais du piano (classique et jazz) depuis l’âge de 6 ans au Conservatoire de Nouvelle-Calédonie.

 

yanndelaunay

 

Interview – Nascimo Fournier

 

Photo Profil EW

Date de naissance : 19/11/2001
Adresse : Fédry (Haute-Saône -> Franche-Comté -> France intérieure)
En quelle année es-tu ? 5ème, au collège.




Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

Nascimo Fournier (NF) : Je devais avoir 4 ans ! Ce sont plutôt mes parents qui s’en rappellent… C’était à Éole, à Leucate, avec une voile de 1m, une mini-bic…


EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

NF : Pendant l’hiver, saison basse, c’est proche de zéro, les températures de la région étant elles aussi souvent proches de zéro.
En mi-saison, je peux profiter des entraînements avec mon club (le CNHSV : 9e club français en 2013 !) sur le lac de Vaivre, à Vesoul. Je suis donc à l’eau dès que la glace est fondue, environ une à deux fois par semaine.
En saison haute (vacances d’été, et vacances de printemps et d’automne), là je prends cher … c’est tous les jours (de vent) ! Ma mère m’oblige 🙂 🙂 🙂


EW : Comment te déplaces-tu sur tes spots ?

NB : Le canal de la Saône passe juste en bas de mon village. Je prends donc ma planche de surf, mon windsurf sur le dos et j’attends LA vague qu’y m’emporte jusqu’au lac.
Quand il n’y a pas de vague, je prends mes palmes et mon bodyboard. Je n’ai pas encore de paddle…
Sinon, je fais aussi du stop camping-car et c’est souvent mes parents qui me prennent.


EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot ?

NF :Ça dépend des conditions énoncées ci-dessus, entre une demi-heure au plus rapide pour atteindre LE spot de Vaivre (référencé tout de même sur Windguru, les statistiques sont impressionnantes !) et quelques jours de trajet en été pour des spots plus idylliques…
J’aime surtout partir visiter les spots européens en mi- saison et en été.


EW : Qu’es-tu en train de travailler ?

NF : L’air-jibe : j’en suis déjà à quelques dizaines de tentatives plus ou moins réussies et mon coach m’a dit qu’il fallait bien en faire quelques centaines !!
Je travaille aussi le planning sur Bic 293 avec 3 nœuds de vent au lac de Vaivre, mais pas beaucoup plus de réussite pour l’instant … Russell, aide-moi !
Sinon, je vais songer à me casser la tête en loop…


Nas AirJ


EW : Quelle est l’implication de tes parents ?

NF : Ce sont eux qui m’ont tout appris !!!


EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?

NF : J’ai une sœur de 9 ans qui commence à pousser fort aussi. Elle me double presque déjà en régate. Elle est souvent la première sur l’eau, dès que le soleil se lève !


EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

NF : Au club comme pendant les vacances, c’est ça qui me motive ! J’ai la chance de partir souvent en trip à plusieurs, les potes sont là, ça envoie du lourd !


EW : As-tu un entraîneur ?

NF : Mon père, ma mère, mes tontons, ma tata, mon grand-père. Et Gilles, le mono du club.


EW : Quelles sont les conditions, le matos que tu préfères ?

NF : Le freestyle-wave : voile 3,3 (Quad) pour la légèreté et la maniabilité avec une planche de 70 litres. Parfait comme package unique pour mon gabarit (40 kg tout mouillé pour 1m55) et pour rider partout en Europe ! C’est de la dynamite !!

Mais, il m’arrive aussi de rider sur plein d’autres choses :
– du skimboard, du skate, des skis…
– du matos à mes parents pour faire de la muscu : une 5,4 à 12 ans, c’est lourd !
– du matos au club de voile : super bic 293 et voiles associées pour la compétition régionale !!


EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

NF : Je regarde les autres, je mate le tricktionnary… et hop je répète… je tombe… alors j’essaie à nouveau ! Et hop je re-tombe… alors je recommence !


EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?

NF : Aller rider dès que possible !
M’amuser, prendre du plaisir, partager, rider avec les autres ! Naviguer pour le fun : c’est comme ça que je vois le FUN-board !
Découvrir des pays et des spots, parce que le windsurf, c’est aussi synonyme de vacances ! Faire le plein d’images ! Profiter du vent, du soleil pour tenir tout l’hiver !
Faire le plein d’aventures et de souvenirs !
Il faut véhiculer et partager une image simple et conviviale du windsurf.


EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

NF: Ben oui, quoi !


EW : Es-tu sponsorisé ?

NF : Je suis sponso par mes parents pour les voyages et le matos.
J’ai un partenariat avec Sailloft France qui m’aide pour les voiles.


EW : Que souhaites-tu rajouter ?

NF : J’aimerais bien que des sponsors m’offrent l’avion pour aller faire des compétitions et des trips aux quatre coins du monde !!!


Nas Grab


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Interview – Geoffrey Billy Gaspard

geoffray-billy-gaspard

geoffray-gaspard

Date de naissance : 27 Juillet 1995
Adresse : Ankorikahely – Antsiranana/Diego-Suarez à Madagascar et Cape Town en Afrique du Sud
En quelle année es-tu ? Travailles-tu ?
Je suis en train de faire le droit malagasy à distance. Je suis inscrit pour 5 ans et je vais entamer 3 ans de cours sur l’événementiel.

 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

Geoffray Billy Gaspard (GBG) : J’ai commencé à naviguer à l’âge de 11 ans.

 

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

GBG : Ça dépend de beaucoup de choses. Ça dépend où je suis et ça dépend de la saison, car Diego-Suarez et Cape Town ont les saisons de vents exactement opposées. En effet, à Diego-Suarez, pendant les cours, c’était maximum 4 fois/mois. Mais pendant les vacances, c’était au moins 5 fois par semaine ! Donc, en gros 20 jours sur l’eau. Par contre, maintenant que je suis à Cape Town, c’est tous les jours, sachant que je vais reprendre les cours et que la saison va bientôt se terminer, ça va être limité. Je navigue donc dès que je peux, mais il y a des conditions.

 

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?

GBG : À Diego-Suarez, l’un des spots est devant chez moi donc je n’ai qu’à faire 10 mètres. Pour l’autre spot, Baie des Sakalava, j’y vais souvent à pied avec 5 km de marche dans le sable, ça échauffe bien. Mais dès que mes parents se rendent eux aussi sur le spot, on y va ensemble en voiture.

 

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?

GBG : Pour le spot le plus proche, j’ai besoin d’une minute seulement.

 

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?

GBG : Je travaille ma vitesse et mes jibes en slalom. Pour varier, dans les vagues, je m’entraîne au backside air.

 

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

GBG : Dans mon ancienne école, oui il y en a eu l’année dernière seulement. C’était uniquement pour les 4èmes mais c’était une bonne initiative malgré le fait que ces cours ont été abandonnés à cause du manque de financement et de fermeture du lycée.

 

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?

GBG : Avant oui, mes amis étaient intéressés d’en faire, mais des problèmes logistiques ne leur permettaient pas de venir sur le spot. Petit à petit, j’ai arrêté d’en parler, car ça n’intéressait que moi et j’étais aussi le seul à en faire vraiment.

 

EW : As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire ? Pourquoi ?

GBG : Un peu de tout en fait. J’ai une idée, mais j’ai tellement envie de faire plusieurs métiers avant de me consacrer à un seul. D’abord, je pense devenir notaire pendant quelques années tout en organisant des compétitions de windsurf et kitesurf à Madagascar et peut-être en Afrique du Sud ou d’autres événements. Puis, laisser petit à petit ces métiers et faire de la politique, mais ce sera probablement dans longtemps. Cependant, je n’arrêterai pas de naviguer !

 

EW : Quelle est (était) l’implication de tes parents ?

GBG : Ce sont mes parents qui m’ont inscrit dans un club de windsurf. Mon père, ancien surfer, a pensé que c’était une bonne idée pour me sortir de mon train-train quotidien. Ils m’ont poussé au début, car je ne voulais vraiment pas en faire du fait que j’apprenais tout seul et que le spot était loin de chez moi. C’était difficile, mais au fur et à mesure qu’ils m’encourageaient, je progressais.

 

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ? Avec la même intensité ?

GBG : Malheureusement non ! Mon frère et ma sœur ont tous les deux commencé par le windsurf. Mon frère planche bien, mais tous les deux se sont dirigés vers le kitesurf avec une intensité plutôt faible.

 

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?

GBG : Oui, mais généralement ce sont les parents qui poussent leurs enfants à rider. Je connais, cependant un peu les deux : des jeunes qui rident ainsi que leurs parents et des jeunes qui rident alors que leurs ne pratiquent pas.

 

EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

GBG : À Diego-Suarez oui, mais à Cape Town c’est différent. Je ne navigue qu’avec des seniors, c’est incroyable, mais il y a même des personnes âgées de 77 ans qui tracent comme pas possible. En tant que jeune, il n’y a que moi et un ami de 21 ans qui est champion d’Afrique du Sud. C’est triste de voir que les jeunes laissent le windsurf pour le kitesurf.

 

EW : Penses-tu avoir de la chance ?

GBG : Franchement, tout ce que j’ai fait jusqu’à aujourd’hui et ce que je suis, ce n’est que grâce à mes parents et je leur serai reconnaissant à vie ! J’ai beaucoup de chance, j’habite devant l’un des spots, j’ai une case sur un autre spot et je suis le seul local ayant du matériel personnel. J’ai de la chance, mais en même temps, ce sport a changé ma vie.

 

geoffray-billy-gaspard

 

EW : As-tu un entraîneur ?

GBG : Non, mais mon père, ex-para et ex-surfer me donne des exercices à faire et c’est le meilleur des entraîneurs.

 

EW : Que maîtrises-tu le plus ?

GBG : Ça doit être le crash ahah ! Non c’est le frontloop-speedloop, je le passe partout, même quand il n’y a pas de vaguelettes, je tourne quand même et je repars en waterstart parfois. En late frontloop, ça fait assez peur, donc j’essaye de passer le double forward d’abord. Une fois je l’ai presque posé, mais le choc à l’arrivée m’a fait perdre prise.

 

EW : Comment apprends-tu ?

GBG : La concurrence avec mes 2 autres amis riders malagasy poussent à toujours faire plus et à innover un peu plus à chaque session.

 

EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

GBG : Je regarde des vidéos de tous les riders pros, n’importe lequel, je décortique le move en mettant la vidéo au ralenti, je le reproduis tout seul en le visualisant et en imaginant ce que le rider voit. Aujurd’hui, le tout est facilité par la Gopro. De plus, je lis des témoignages et des leçons dans les magazines ou sur internet.
Par exemple, pour le frontloop, je me suis entraîné en faisant des sauts périlleux partout, que ce soit en vague ou sur le plat, ce qui m’a prouvé qu’il fallait une poussée puissante au niveau des cuisses sinon ça ne marchait pas. Je pratique la théorie et la pratique sans matériel pour commencer et après cela dépend des moves.

 

EW : Quels sont tes meilleurs résultats ?

GBG : Je n’ai pas encore eu la chance de participer à de gros événements de windsurf malgré mon statut d’international malagasy. Néanmoins, j’ai pu participer à de petits contests organisés à Cape Town et mon meilleur résultat en slalom a été 2ème sur 10 riders.

 

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?

GBG : Être très bon en vagues et en slalom. Faire de bons résultats dans mes futurs championnats et, par-dessus tout, m’amuser.

 

EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…)

GBG : Faire une PWA ou une AWT seraient mon rêve. Il y a des chances que je puisse faire les deux  ! Mon move préféré est le Pushloop into frontloop et j’aimerais beaucoup pouvoir le passer un jour.

 

EW : Fais-tu attention à ta nourriture ? Comment ?

GBG : Je ne fais malheureusement pas attention à ma nourriture. À Madagascar, je mange très sainement, cependant ce n’est pas le cas ici. J’essaye petit à petit, mais la malbouffe n’est pas loin.

 

EW : Quel est le spot que tu as préféré ?

GBG : Je n’ai pas eu la chance de naviguer sur beaucoup de spots, mais, pour l’instant, celui que je préfère le plus est la baie des Sakalava, mon homespot.

 

EW : Quel est ton rider préféré ?

GBG : Mon rider préféré est Marcilio Browne aka Brawzinho. Avant même qu’il soit Champion du Monde l’an dernier, je voyais que son style était différent et qu’il était à l’aise sur les 2 bords, malgré des résultats qui n’étaient pas à la hauteur de ses performances. Brawzinho a pu montrer ce qu’il était capable de faire et la place de Champion du Monde lui revient parfaitement, sans oublier sa 2e place au RedBull Storm Chase.

 

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?

GBG : À Madagascar c’est très difficile de se procurer des magazines, donc je lis les articles sur le net à travers Facebook. Dès que je le peux, quand un ami me rend visite, je lui demande de ramener WindMag généralement. En Afrique du Sud, j’ai quelques magazines avec moi comme BoardMagazines ou encore Windsurfer Magazine.

 

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?

GBG : Le windsurf est un sport difficile lorsque l’on a maîtrisé les bases. Cependant, on peut prendre beaucoup de plaisir, de l’adrénaline ou encore se procurer des sensations nouvelles. C’est, pour moi, le meilleur sport au monde ! Il s’appuie sur 2 éléments : l’eau et le vent, et ce en totale harmonie avec la nature et on s’amuse sans la polluer. De plus, c’est très bon pour le corps qui a besoin de s’oxygéner, d’ailleurs c’est l’un des seuls sports où tous les muscles sont sollicités.

 

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

GBG : Oui, j’en ferai toute ma vie, même s’il faut que je finisse ma vie en windsurf, ça m’est égal. J’adore ce sport, il est vraiment spécial.

 

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?

GBG : Pour l’instant je ne suis sponsorisé que par Espace Windsurf, mais avec mon statut d’international Malagasy je suis à la recherche de sponsors.

 

EW : Que souhaites-tu rajouter ?

GBG : Personnellement, je pense que le windsurf a de l’avenir et ça me fait très plaisir de faire partie d’un team où bientôt tous les riders seront connus comme LES Windsurfers. J’essaye de balancer le fun et le travail comme tous les riders du team et j’espère que tous ensemble on pourra aller loin.

Le windsurf n’a pas de limite et c’est en y vouant sa vie qu’on peut le prouver.

 

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Alexandre Figon – Interview

Alexandre Figon

Date de naissance : 28/07/1998
Adresse : Porto-Vecchio, Corse
Etudes : 2ème

 

Espace Windsurf (EW) : À quel âge as-tu commencé à naviguer ?

Alexandre Figon (AF) : J’ai commencé à naviguer à l’âge de 14 ans, ça fait un an !

 

EW : Sur un mois, combien de jours es-tu sur l’eau ?

AF : J’essaie d’être sur l’eau le plus possible donc je dirais environ 15 jours par mois.

 

EW : Comment te déplaces-tu sur ton spot ?

AF : Je me déplace sur mon spot en voiture.

 

EW : De combien de temps as-tu besoin pour te déplacer sur le spot le plus proche ?

 AF : Je ne suis même pas à 10 minutes du spot le plus proche en voiture.

 

EW : Qu’es-tu en train de travailler ?

AF : J’essaye de me mettre en switch (straps à contre) pour ensuite essayer le switch kono. Je travaille aussi l’air jibe et le 360 upwind.

 

EW : Dans ta région, y a-t-il des cours de planche à voile à l’école ?

 AF : Non, il n’y en a pas.

 

EW : Parles-tu de tes nav à l’école ?

AF : Je parle de mes navs de temps en temps avec des amis, mais sans plus.

 

EW : As-tu déjà une idée des études que tu souhaites faire ? Pourquoi ?

AF : Je vais passer mon bac général et je vais ensuite entrer dans une école où l’on peut devenir skipper.

 

EW : Quelle est l’implication de tes parents ?

AF : Mes parents m’aident à payer le matos et m’accompagnent parfois sur les spots.

 

EW : Tes frères et sœurs font-ils du windsurf ?

AF : J’ai une petite sœur qui n’en fait pas encore, mais ça ne va pas tarder !

 

EW : Connais-tu d’autres personnes qui naviguent alors que leurs parents ne naviguent pas ?

AF : Oui, la plupart de mes amis.

 

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EW : Navigues-tu avec beaucoup d’amis de ton âge ?

AF : Non, je navigue avec seulement 2 amis de mon âge.

 

EW : Penses-tu avoir de la chance ?

AF : Oui, je pense avoir énormément de chance, car j’habite près de la mer, donc je peux naviguer un maximum et bénéficier de l’aide de mes parents.

 

EW : As-tu un entraîneur ?

AF : Non, je n’ai pas d’entraîneur, mais je pense que chaque membre du team peut aider avec son expérience.

 

EW : Que maîtrises-tu le plus ?

AF : La chute sans hésiter, mais bon il faut essayer pour progresser !

 

EW : En vague et freestyle, comment fais-tu pour apprendre un nouveau move ?

AF : En général, je demande aux riders plus expérimentés que moi, je regarde des vidéos en boucle et je lis des articles.

 

EW : Quels sont tes meilleurs résultats ?

AF : Je n’ai pas de résultat, car je viens de commencer, mais plus vite je progresse et plus vite je pourrai participer à quelques compétitions.

 

EW : Quels sont tes objectifs en windsurf ?

AF : Avoir un maximum de plaisir à chaque navigation et essayer de nouvelles figures.

 

EW : Qu’aimerais-tu passer un jour ? (Move, championnat…)

 AF : J’aimerais un jour passer un Culo bien propre et bien ample. 

 

EW : Fais-tu attention à ta nourriture ? Comment ?

AF : Non, je ne fais pas vraiment attention à ce que je mange.

 

EW : Quel est le spot que tu as préféré ?

AF : Le spot que j’ai préféré est Pinarellu, car c’est un « beachbreak » et les vagues ne dépassent pas les 2 mètres en général (quand ça souffle), c’est un bon spot pour apprendre.

 

EW : Quel est ton rider préféré ?

AF : Il y a plusieurs riders que j’aime bien, mais je pense que Tonky Frans et Gollito Estredo sont mes préférés.

 

EW : Lis-tu des magazines de windsurf ?

 AF : Je ne lis pas de magazines, mais je lis les articles sur internet.

 

EW : Comment décrirais-tu le windsurf ?

AF : C’est un sport qui apporte de bonnes sensations de glisse, où l’on se fait plaisir et où on rencontre de nouvelles personnes.

 

EW : Penses-tu faire du windsurf toute ta vie ?

AF : Je l’espère et sinon je me débrouillerai pour aller sur l’eau.

 

EW : Es-tu sponsorisé ? Payes-tu une partie ? Reçois-tu quelque chose ?

AF : Non, je ne suis pas sponsorisé, je paie tout mon matos et je ne reçois rien, mais j’espère trouver un sponsor.

 

EW : Que souhaites-tu rajouter ?

AF : Je voudrais remercier Espace Windsurf de m’avoir accepté dans le team.

 

alexandre-figon