ARTICLE : Nascimo Fournier
Sauvages !!
2 fois !!
ARTICLE : Nascimo Fournier
Sauvages !!
2 fois !!
(pics @JérémyLACAVE, @FOURNIER, @EricBELLANDE, @FOVEAU)
Une partie de la team EspaceWindsurf était présente sur les Championnats du Monde Jeunes 2017, à l’Almanarre, du 17 au 22 avril dernier : la famille Fournier et la famille Foveau.
Une première pour tous, et une super expérience ! Une semaine de vent et de soleil, des manches de slalom qui se sont enchaînées tous les jours, une super organisation par l’HWO, en partenariat avec l’IFCA.
Perso,
j’étais inscrite juste pour ne pas rester sur le bord de la plage à regarder mon frère naviguer, consciente de mon âge un peu jeune (12 ans), de mon niveau un peu encore en-dessous des autres filles qui allaient s’aligner sur la ligne de départ dans la catégorie -21 ans… Mais bon, j’étais motivée pour apprendre : départs, procédures, choix et préparation du matos, gestion des attentes, lecture des tableaux, des drapeaux, perfectionnement de l’anglais lors des briefings, mémorisation des enchaînements de poules de qualifications…Par exemple, si je suis dans le heat 4, combien de temps à l’avance dois-je partir sur l’eau sachant qu’il faut que je remonte au vent pendant 10 minutes pour rejoindre la ligne de départ, que le shore-break est un peu chaud, que si j’arrive 5 je devrai attendre 6 heats avec les masters qui s’intercalent pour courir la manche de classement, et que je n’ai pas le temps de rentrer à terre pour vérifier, que si une autre fille a grillé le départ, je me retrouve 4, et alors je passe dans 5 heats, que si par hasard j’arrive 4 sans que personne ne grille le départ, je me qualifie en demi-finale, et alors je dois attendre 5 heats ???…. Et c’est ce qui m’est arrivé : le 3ème jour, je suis fière de me qualifier en demi… Je suis contente aussi que me parents m’aient finalement laisser participer. Je suis contente encore d’avoir réussi à prendre tous les départs, et d’avoir fini toutes les manches sauf une (manche au départ de laquelle je me retrouve en 4.8 avec des rafales à 30 noeuds…). Au classement final, je fais 22 sur 27 en -21ans, et 7 dans l’extrait des -16ans…
Nascimo,
fait 15 sur 43 en catégorie -16ans (avec 2 places de 5 en finale)…
“Pas trop mal pour des habitants de l’est de la France (là où il y a la mer, l’océan, les alizés…)”
Matthis,
avec une bonne 21ème place !
“Ce premier Championnat du Monde était une très belle expérience, ça m’a permis de voir le niveau mondial chez les jeunes, de rencontrer et d’échanger avec d’autres passionnés.
Et le plus important : de m’éclater !!”
Coraline,
malheureuse sur la plage, blessée après le premier jour de course…
“Ma première journée à l’Ifca a été assez compliquée. Alors que j’étais qualifiée en finale, je me suis blessée aux côtes sur l’eau. J’étais déjà assez amochée suite à l’Aff de la veille mais cette catapulte m’a été fatale. J’ai donc dû faire un retour à terre rapidement pour ensuite passer le reste de ma journée à l’hôpital. Le verdict tombé, il se trouve que je n’avais pas qu’un problème aux côtes mais aussi au rein suite à ma chute. Alors, le reste de la semaine je l’ai passé sur le bord de l’eau.. assez déçue de ce championnat, mais je reviendrai en force l’année prochaine !”
Bon , c’était bien aussi de naviguer en mode freestyle après les manches…
et de croiser un champion du monde de freestyle sur l’eau, Dieter Van der Eiken (même si personne dans tous les slalomeurs ne savait qui il était ? incultes !?)…. D’ailleurs merci à sa copine de m’avoir aidée à passer le shore-break !
Prochain récit ?
La team EW au DéfiWind…
avec Nascimo, Matthis, Coraline en pleine forme ;), Cyril ?, Olivia ?, Marine ? …
(je serai dans le coin, même si je suis trop petite pour participer…)
Hier malgré la météo automnale,
le vent du Sud-Ouest était au rendez-vous, donc, direction les lacs de l’eau d’heure pour naviguer
avec ben de l’espacefunsurfshop by wind’n’surf afin de profiter de ses conseils de coaching afin de m’améliorer en nav.
ARTICLE : Benjamin Longy
Le pumping est un mouvement en planche à voile qui sert à avancer plus vite, partir au planning ou encore garder la vitesse accumulée précédemment.
Le pumping peut se faire avec les bras seuls ou seulement avec le corps. Il y a aussi une sorte de pumping de jambe que l’on peut faire avec un aileron plus important et permet de faire accélérer la planche et de la faire caper.
Tout le monde utilise le pumping à un moment ou à un autre pour lancer sa planche. Cependant, il peut être plus ou moins efficace.
En compétition, le pumping était interdit auparavant lorsqu’on mettait encore la dérive en bandoulière en vent arrière. Maintenant, ils est autorisé dans toutes les disciplines, sauf dans de nouvelles catégories à « l’ancienne », comme le Kona tour.
Il n’y a pas vraiment de compétiteur de référence, chaque personne pouvant faire un pumping différent. Les polonais, en RSX, arrivent à faire un pumping bien à eux, très physique, très efficace, mais difficile à faire. Les gars qui arrivent dans les 10 premiers dans les étapes de coupe du monde en RSX ont un pumping très efficace et ils tiennent longtemps.
Vous pouvez regarder une petite vidéo d’une manche d’un championnat du monde, dans peu de vent, on peut voir différents pumpings, dont celui de vent arrière.
Dans le petit temps : le pumping de chute et le pumping papillon.
Dans plus de vent : le pumping amplitude et pumping de jambe.
Le pumping de chute est un pumping qui se fait quand on ne plane pas. Il ne fait pas accélérer énormément la planche, c’est un pumping que l’on peu tenir assez longtemps.
Le corps fait un mouvement de piston de bas en haut. Les bras restent tendus et seul un mouvement d’épaule est fait.
Il est possible également de rajouter un mouvement de bassin, mais attention, les chevilles et les genoux restent fixes.
Ce pumping permet de garder une vitesse constante, plus importante mais aussi de faire plus de cap. Il est alors indispensable de savoir l’utiliser dans des situations au contact des autres pour sortir du paquet.
Le pumping papillon est celui utilisé au portant, c’est un mouvement de la voile sur les deux côtés, un coup côté chute et un coup côté mât. Et ainsi de suite.
Il demande pas mal d’agilité, car ce n’est pas un mouvement très rapide, et il est assez ample.
Il faut bien descendre sur ses appuis et faire attention à ne pas être trop sur l’arrière de la planche.
Il peut aussi être fait sur le côté chute, mais seulement pour une trajectoire plus lofée, comme le largue ou pour accélérer dans la pression. Ou encore, au près dans un vent presque inexistant. Lorsqu’une risée arrive, il est très facile de changer de pumping. En lofant un peu, on ne pompe que du côté chute de la voile et ensuite, si le vent est assez fort, on passe facilement à un pumping amplitude pour planer.
Il faut bien envoyer la voile vers l’avant de la planche et faire glisser ses mains en même temps.
En ce qui concerne le portant, dans les conditions de planning, on utilise juste un pumping d’entretien, toujours en piston, mais on essaye de garder une voile qui part vers l’avant de la planche pour pouvoir abattre et ne pas déplacer trop d’eau. Ce dernier peut tirer un peu sur les bras quand il est fait sur un long bord.
Le pumping amplitude est un pumping ample que l’on utilise pour faire accélérer la planche.
Dans ce pumping nous avons les pieds dans les straps.
Le mouvement ressemble a celui du pumping de chute mais avec plus d’amplitude, d’où le nom. Il faut bien pousser sur les jambes pour transmettre à la planche (il faut faire comme si on voulait passer au dessus du wishbone). Les chevilles et les genoux restent fixes !
Pour finir, dans le vent fort, le pumping au près n’est pas forcément utile, car il fait parfois s’envoler la planche, on peut donc faire un pumping de jambe. Avec de grands ailerons qui réagissent, il s’agit d’effectuer des à-coups, ce qui a comme conséquence de faire « foiler » un peu la planche et donc la faire accélérer ainsi que la faire caper.
Ce pumping de jambe, se fait au rythme des vagues et fait passer toute la puissance de la voile par les jambes.
Beaucoup d’autres analyses peuvent être faites par des professionnels, je vous remercie d’avoir lu cet article en espérant qu’il vous parle !
N’hésitez pas à poser des questions !