S’entraîner quand la température est négative


Photographie : John Carter, Martin Plissonneau, Mauisails & Ifju fins

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Vivant désormais au Canada pour mes études, je souffre de rudes hivers et donc il m’a fallu trouver une solution pour naviguer. Premièrement, je navigue déjà moins car la charge de travail augmente mais aussi le froid nous empêche d’être vraiment efficients. Il est possible de naviguer en négatif (record -17˚ C), mais cela est physique et limite dangereux. Je ne l’ai pas encore essayé mais cela est sûr, par rapport à la Martinique j’ai dû réviser ma préparation.




La navigation


Nous perdons notre motivation quand nous voyons le froid et encore plus quand il neige. En outre, nous naviguons moins, peut-être par crainte du froid, ou alors il y a des facteurs qui ne dépendent pas de nous comme la charge de travail, la distance des spots quand nous n’avons pas de voitures, une maladie etc… Tous ces facteurs jouent énormément.

En effet, je navigue bien moins qu’en Martinique. Tous ces facteurs en sont la cause, c’est pourquoi il faut faire autre chose pour ne pas perdre son niveau et même s’améliorer. Je ne parle pas de regarder des vidéos et essayer d’apprendre par la théorie, mais plutôt de se diversifier. Si vous ne pouvez plus naviguer, faites un autre sport, si possible proche du windsurf. Utilisez au mieux les éléments de la nature. Je pense ici au patinage de course, au vélo, demi-fond, natation. Ces sports développent d’autres atouts qui vous seront utiles lors de la prochaine session. Après les avoir tous testés et écouté les conseils d’autres personnes, le patinage est sûrement la meilleure solution pour la sensation de glisse mais aussi de musculature sur la partie inférieure du corps. Il y a aussi des sports comme le ski ou le snowboard qui redonnent de bonnes sensations. Tourner en snowboard ressemble beaucoup au jibe, tandis que le ski apporte les sensations de glisse et de liberté des jambes. Les deux sont bons, il faut utiliser au maximum les éléments naturels qui s’offrent à nous… ici, on parle de la glace et de la neige.

Faire au moins une ou deux sessions par mois permet de contrôler l’évolution de votre apprentissage. Le froid est également très bon pour le corps en termes de récupération et d’endurance.

En étant bien protégé, seul les bienfaits du froid apparaîtront, vous êtes plus frais, mais aussi votre masse musculaire grossit plus rapidement, le muscle est en effet moins stressé et se reconstitue plus vite.

Pour conclure, il faut essayer de varier ses entraînements sportifs, tout en gardant quelques heures pour les navigations. La diversification est source de motivation et vous le serez d’autant plus lorsque vous irez à l’eau et constaterez votre évolution sans avoir passé des heures entières à souffrir du froid. Certes, bosser sur un move toute la journée en comprenant ses erreurs est plus efficace, mais nous parlons ici de cas extrêmes où il est difficile de naviguer. Ici, nous arrivons au même résultat, mais en prenant un chemin différent.

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Néanmoins, si votre activité sportive baisse, vos capacités et votre endurance feront de même, c’est pourquoi la diversification se fait aussi par une préparation physique.




La préparation physique


Une préparation physique ne nécessite pas forcément d’aller au fitness. Personnellement je n’aime pas trop y aller, je préfère tout faire en extérieur.
Plus il fait froid, plus nous mangeons et donc il faut assurer un effort physique constant pour garder la forme.

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Je m’entraîne donc physiquement quatre ou cinq fois par semaine en plus des exercices vus précédemment, parfois moins selon la charge de travail. Avant d’aller en salle, pensez à :
• Courir pour l’endurance
• Ramer pour la coordination et la force
• Pédaler pour les jambes.

Il existe de nombreuses préparations pour le haut du corps, selon moi, mais elles sont personnelles, car chaque personne a un objectif différent. Pensez juste à cibler les muscles les plus utilisés en windsurf en priorité. C’est à vous de voir quelles parties travaillent le plus selon votre position sur l’eau, disciplines etc…

Comme je l’ai dit précédemment, le froid est bien plus bénéfique et plus positif sur le corps.
• Il augmente votre endurance
• Il vous donne de magnifiques paysages
• Il vous donne des terrains difficiles comme courir un sprint dans de la poudreuse….
• Il tient le corps à une température ambiante

Je privilégie donc la préparation à l’extérieur. Ajoutez à cela le fitness qui complètera vos précédents efforts.

Enfin, mais non des moindres, l’alimentation est extrêmement importante quand nous faisons du sport intensif.

(A voir aussi l’article d’Alexandre Feutré : Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions !)




L’alimentation


En hiver, nous avons tendance à manger plus, afin de mieux se réchauffer, cela peut être bénéfique, surtout pour les slalomeurs, si et seulement notre alimentation est correcte. Nous naviguons moins, mais l’effort physique est toujours présent et il faut donc apporter au corps les ressources nécessaires pour se développer. Il y a différents genres d’alimentation.

Ceux souhaitant avoir de l’énergie et une bonne endurance doivent privilégier les protéines, les sucres lents et les produits frais. Je conseille également de manger peu le soir, afin de ne pas donner un surplus d’énergie à votre corps.

Ceux recherchant une prise de masse musculaire pour devenir un Ben Van Der Steen ou un Finian Maynard doivent manger régulièrement à intervalle précis. Ici, on parle plus de protéines animales, féculents et quelques (pas trop) sucres rapides. Je ne suis pas adepte des suppléments comme les gels, les poudres etc… On trouve toute l’énergie suffisante dans un bon steak. Ce programme demande beaucoup d’investissement financier pour la nourriture et demande aussi du temps (à passer aux fourneaux). Un bon équilibre consiste environ en un repas pris tous les 3-4 heures, soit en moyenne 5 par jour.

Ceux voulant se maintenir en forme pour ne pas avoir une reprise trop difficile peuvent se contenter de manger normalement, de façon saine avec des fruits et légumes, des viandes, poissons etc.

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Ces programmes ne s’appliquent pas uniquement à l’hiver, il faut bien manger toute l’année. Pensez également à diversifier votre nourriture régulièrement pour ne pas être repus.




Pour conclure


Naviguer en hiver est moins motivant, plus difficile voire même parfois impossible. Même si les hivers de France et de certains pays d’Europe sont moins rudes que ceux d’Amérique du Nord, la façon de naviguer change. Que ce soit en termes de navigation ou de préparation hors de l’eau. Pour certains, notre alimentation est elle-même aussi différente.

Voici donc comment je me prépare quand il n’y a plus d’eau à l’état liquide dehors… J’ai essayé de recouvrir le plus de cas possible, j’espère que cela vous aidera et je vous souhaite un bon hiver.

N.B : Si vous avez la possibilité de faire un petit break dans des eaux chaudes, n’hésitez pas, cela rebooste n’importe qui 😉

 

 

 

Vous souhaitez lire plus d’articles de Martin ? https://www.espacewindsurf.com/martinplissonneau/

Les risques du soleil pour la peau

 

Tous les sportifs qui pratiquent des sports extérieurs sont confrontés au soleil, mais peu savent bien s’en protéger, donc voici quelques astuces pour ne plus craindre le soleil cet été.

soleil

 

Les UV responsables

 

En petite quantité, les ultraviolets (UV) émis par le soleil sont bénéfiques à la santé, car ils favorisent la fabrication de vitamine D et dopent le moral.

Mais en trop grande quantité, le soleil provoque de nombreux effets délétères sur la peau (cancer de la peau, rides au visage, taches brunes, vieillissement de la peau, couperose…) et nombre de ces manifestations solaires pourraient être évitées si la peau était correctement protégée du soleil.

Ce qui est dangereux, ce sont les rayonnements ultraviolets (UV), totalement invisibles pour l’œil humain et qui ne procurent aucune sensation de chaleur.

Il y a deux types d’UV :

— les UVA qui pénètrent profondément dans la peau et qui accélèrent son vieillissement en accentuant l’apparition et le développement des rides et des taches brunes.
— les UVB qui agissent au niveau de l’épiderme en stimulant la production de mélanine, ce qui donne le teint bronzé.

Ce sont les UVA et les UVB qui, en trop forte dose, provoquent des coups de soleil et, à terme, peuvent causer des dommages irréversibles sur la santé.
Même bronzé, il faut continuer de se protéger !!

 

Les maladies

 

Il y a deux types de cancers résultant de l’exposition aux rayonnements UV :

— les carcinomes, cancers qui touchent la couche superficielle de l’épiderme

— les mélanomes, tumeurs malignes qui se développent sur les mélanocytes, que l’on trouve dans la peau, les muqueuses, mais aussi les yeux.

 

Il est important de bien se protéger

 

Il faut savoir que l’intensité des UV est liée à l’horaire d’exposition et non à la chaleur ressentie. Lorsque le soleil est au plus haut, les rayons UV sont les plus dangereux. Pour limiter les risques, évitez de vous exposer entre 12 h et 16 h.

Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables face au soleil. Ils ont une peau et des yeux plus fragiles et s’exposent plus souvent. Pour limiter les risques, ils doivent donc être particulièrement protégés.

Un T-shirt sec, un chapeau ou une casquette et des lunettes de soleil constituent la panoplie la plus sûre et la plus simple contre les rayons UV. Se couvrir est le meilleur moyen de limiter les risques liés au soleil.
En plus des vêtements, la crème est un filtre indispensable aux rayons du soleil. Pour limiter les risques, elle doit être appliquée soigneusement toutes les deux heures et systématiquement après la baignade. Attention, la crème ne permet pas de s’exposer plus longtemps.

 

Il faut bien choisir sa crème solaire

 

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Même les produits solaires les plus efficaces ne filtrent pas la totalité des UV : ‘l’écran total’ n’existe pas. Son utilisation ne permet pas de s’exposer plus longtemps.
Une crème solaire indice 2 n’arrête que 50 % des UV, un indice 20 en stoppe 94 %, un indice de 60 en laissera encore passer 2 %.
Pour choisir une crème solaire, il faut contrôler plusieurs points importants qui vont déterminer la capacité de protection solaire de la crème:

— IP ou SPF (Sun Protection) : l’indice de protection de la crème solaire
L’indice de protection solaire doit être de préférence supérieur à 30 (‘protection haute’). En effet, les tests effectués en laboratoire pour déterminer l’indice de protection d’une crème solaire, sont effectués avec des quantités de produits en général très importantes (2mg/cm² de peau), en tout cas beaucoup plus importantes que celles que l’on s’applique habituellement sur la peau ! : on peut, en pratique, diviser l’indice de protection par 3 en utilisation courante !! Autant dire qu’une crème solaire ayant un indice inférieur à 30 (‘protection haute’) protège très peu la peau du soleil en conditions d’utilisation ‘normale’.

— Il faut aussi savoir que cet indice de protection (IP ou SPF) concerne en général uniquement les Ultraviolets de type B (UVB), c’est-à-dire les UV qui sont responsables du coup de soleil. Or, on sait que les UVA sont, eux aussi, néfastes pour la peau et qu’il faut aussi s’en protéger. Les UVA longs (pénétrant plus dans la peau) seraient responsables d’un tiers des cancers de la peau
En conséquence, il est important de vérifier que la crème solaire protège aussi contre les UVA.
Les filtres solaires et les excipients utilisés dans les crèmes solaires sont parfois altérés par le contact avec l’eau. Veillez donc à choisir une crème solaire résistante à l’eau (elle doit porter la mention ‘water resistant’) si vous envisagez de vous baigner !

 

Les coraux

 

Des expériences ont été menées dans différentes mers du globe et ont montré que certains composants pour filtrer les UV (ultraviolets) contenus dans de nombreuses crèmes solaires peuvent stimuler le développement d’infections qui détruisent la fameuse zooxanthelle. Il s’agit d’une micro algue qui vit en symbiose avec le corail et qui est nécessaire à son développement. Ainsi le corail blanchit et meurt.
Il existe deux types de crèmes solaires :

— Les crèmes solaires avec filtre chimique qui ne sont pas biodégradables et qui, en pénétrant dans la peau, peuvent irriter ou déclencher des allergies. Ce sont ces crèmes qui, une fois dans l’eau, se retrouvent avec les animaux marins et menacent les récifs de corail !
— Les crèmes solaires avec filtres minéraux de zinc ou de titane sont sans danger, car les minéraux ne pénètrent pas dans la peau et ne provoquent pas d’allergie. Elles sont conçues pour limiter les impacts sur les écosystèmes marins.

Il convient donc de privilégier les crèmes solaires bios à base de filtres minéraux.
On estime aujourd’hui que plus de 50 % des coraux des récifs sont malades !

 

Un bronzage intelligent

 

Les séances d’UV en cabine de bronzage ne préparent pas votre peau au soleil, le bronzage artificiel n’ayant pas le même effet protecteur que le bronzage naturel, car il est plus superficiel. Les UV artificiels ne font que s’ajouter aux UV du soleil : l’effet cancérigène est renforcé. La fréquentation des cabines de bronzage est donc fortement déconseillée.

Même bronzé, il faut continuer à se protéger ! Le bronzage est une ‘barrière’ naturelle fabriquée par la peau pour se protéger du soleil.
Mais cette barrière est superficielle et ne filtre qu’une partie des UV. Une peau bronzée est moins sensible aux coups de soleil, mais ne protège absolument pas contre le risque de cancer.

Le risque n’est pas lié à la sensation de chaleur, mais à l’intensité des rayons UV. Il faut donc se méfier des fausses impressions de sécurité lorsqu’il fait plus frais, sous un ciel nuageux ou avec du vent.

Le danger ne vient pas uniquement des coups de soleil. Les UVA n’ont, le plus souvent, pas d’effet visible immédiat, mais ils pénètrent dans la peau en profondeur, tout comme les UVB qui augmentent pourtant le risque de cancer de la peau.

La réverbération du sol est d’intensité variable où l’herbe, la terre et l’eau réverbèrent moins de 10 % du rayonnement UV, alors que la proportion peut atteindre 80 % pour la neige fraîche, environ 15 % pour le sable sec d’une plage et 25 % pour l’écume de mer.

 

 

Source : INPES


 

 

Protégez votre dos !

 

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Quoiqu’on en dise le windsurf détruit notre dos petit à petit. Avez-vous du mal à vous lever un lendemain de session ? Êtes-vous bloqué plus souvent ? Pouvez-vous le craquer sans problème ? Bref, notre dos souffre ! Cependant, la colonne vertébrale fait partie des os les plus importants, si elle se casse on est foutu… il faut en prendre soin ! C’est pourquoi je vais vous donner quelques conseils utiles qui fonctionnent pour moi !

Premièrement, les étirements !! On ne l’aura jamais assez répété, il faut s’étirer avant et après la session, surtout dans les eaux froides ! De plus, lors de nos étirements, nous négligeons souvent le dos !! Voici quelques étirements utiles pour le dos :



dos

— Etirez-vous debout en visant le haut, c’est-à-dire appuis talons, dos droit et on tend les bras vers le haut et on pousse !!

— Couchez-vous sur le côté, mettez une jambe par-dessus l’autre et tentez de faire toucher les deux épaules au sol sans lever les pieds. À faire dans les deux sens !


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— Suspendez-vous à un arbre ou une barre de traction et laissez la tension redescendre calmement.

— Certains étirements, qui n’ont aucun rapport avec le dos peuvent également être très efficaces pour celui-ci. Comme l’étirement de la nuque ou, le grand classique, toucher ses pieds avec ses mains. Dès que vous sentez la tension dans le dos, alors le but est atteint.



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Rappel : prenez au moins 5 minutes d’exercices pour le dos, surtout en fin de session. Faites au moins 2 ou 3 séries de ces étirements, une seule ne suffirait pas.




CONSEILS :

Premièrement :


Ne pas faire : vite fait mal fait. Un endroit tranquille et agréable vous aidera considérablement. On se sent bien mieux après, on est calme et serein. Pas de courbature ni de fatigue le lendemain.

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Deuxièmement :
Y aller doucement sur les premiers bords pour « rentrer dans le bain ». Si vous avez mal, arrêtez-vous un moment et nagez autour de la planche, de préférence en brasse pour vous détendre. Vous pouvez même vous allonger deux minutes sur la planche pour récupérer (attention à ne pas trop dériver).


Troisièmement :
Si cela est possible, alternez harnais culotte et dorsal pour varier les points de tension. Ce conseil s’adresse surtout aux slalomeurs.
Ne prenez pas de trop grosses voiles non plus, apprenez plutôt à exploiter votre petite voile à fond !


Et enfin, passez une bonne nuit, mangez bien le soir et refaites quelques étirements dans le lit tout doucement (un peu comme les chiens quand ils vont se coucher quoi ;-))


N.B : Pensez à faire un petit check-up chez le kiné ou l’étiopathe de temps en temps, il peut vous aider et faire des miracles.
Cet article est bref, mais dit l’essentiel pour protéger votre dos. Je ne suis pas spécialiste, mais tous les « anciens » naviguant en Martinique disent qu’il faut se calmer avec son dos… Ils l’ont fait et à 75 ans, pour certains, ils sont toujours sur l’eau !

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Gino COIA, 76 ans, un windsurfer hors pair habitué des spots de Martinique.


SOURCES : windsurfing33, un kiné.
PHOTOS : windsurfing33, Gino COIA, Martin PLISSONNEAU.

Comment éviter les galères sur l’eau

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L’une des pires choses qui peut arriver lors d’une session est la casse du matos au large.
Voici quelques conseils pour éviter la catastrophe

 

SÉCURITÉ

Ne jamais abandonner sa planche !
C’est le seul moyen d’être repéré et, de plus, une planche qui flotte permet de se reposer.

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— 1616 est le numéro du CROSS (Centre Régional Opération de Surveillance et de Sauvetage) à appeler depuis un portable si l’on voit un planchiste en difficulté.

— En cas de blessure, il faut monter sur sa planche afin d’être visible et placer les bras en Y sans les agiter jusqu’à ce que les secours arrivent.

— Il faut toujours se tenir informé des conditions météo (marée, augmentation ou baisse du vent, taille et fréquence des vagues, courant).

— Il est important de repérer les différents dangers d’un spot (fonds rocheux, etc.).

— Si la température de l’eau est inférieure à 21 C °, il est conseillé de porter une combinaison isothermique.

— Il est conseillé de porter des protections corporelles (casque , chaussons , gilet d’impact…).

— Il est déconseillé de naviguer seul.

— Le gréement doit toujours être attaché par un lien élastique ou non à la planche, afin que le gréement ne coule pas si le pied de mât casse.

 

RÈGLES DE PRIORITÉ

Le respect des règles de priorité est impératif pour éviter les accidents :

— priorité au tribord amûres sur un bâbord amûre.

— En vague, la priorité est au saut par rapport au surf.

— priorité au surfer le plus près du peak.

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LA RÉGLEMENTATION DES SPORTS NAUTIQUES

En planche à voile, nous avons le droit de naviguer à 2 milles nautiques (3,6 km) d’un abri avec un équipement spécial (gilet ou vêtement néoprène et un moyen de signalisation lumineux) ou jusqu’à 300 mètres du bord sans équipement spécial.

 
 

CONSEILS POUR LE MATOS

windsurf

 

— Vérifier le matériel régulièrement, car une petite négligence peut vite se transformer en grosse galère.

— Éviter de laisser les voiles et les flotteurs en plein soleil en été quand ils ne servent pas, le monofilm vieillissant mal sous l’action des UV.

— Le sable est très abrasif, il faut donc éviter de rouler les voiles dans le sable. Il est préférable de les rouler dans l’eau, même salée.

— Si possible, rincer le matos après chaque session à l’eau douce et laisser sécher, afin d’éviter la corrosion et que la voile ne pourrisse (surtout sur du long terme).

— Lors de voyages, mettre les planches, mâts, ailerons dans des housses, car ils sont très fragiles.

 
 

RÉPARATION À TERRE

— Si la planche est cassée en profondeur, il ne faut jamais utiliser de la résine ni du mastic polyester pour reboucher un trou sur une planche dont l’intérieur est en polystyrène, car cela pourrait faire fondre le polystyrène. Par contre on peut utiliser de la résine époxy.

— En cas de grosse casse, il est préférable d’aller voire un shaper.

 
 

RÉPARATION SUR L’EAU

— Si l’aileron casse, il est possible d’accrocher le harnais au strap arrière, ce qui permettra de garder la planche à peu près droite. Avec cette méthode, il est possible de rentrer doucement, mais sûrement.

— Si un côté du tube wishbone casse et que le vent est faible, il est possible de rentrer à contre ou en fausse panne. Mais si le vent est fort, il vaut mieux démonter le wishbone et le changer de côté, de façon à pouvoir rentrer.

— Si le mât casse, il faut dégréer en attachant la voile et le mât au wishbone, le tout posé sur la planche et attaché entre eux par le harnais et puis nager jusqu’à l’endroit visé (en espérant qu’il ne soit pas trop loin…)

 
 

TROUSSE À OUTILS POUR LES LONGUES DISTANCES

— une clé de 13
— deux tournevis (un plat et un cruciforme)
— du scotch
— pâte époxy à séchage rapide
— bout de remorquage de 5 à 7 mètres
— un bout de harnais en plus
— fusée de détresse.

 

Surtout, ne jamais se surestimer, la mer sera toujours gagnante !

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Photos : © SM: Sebastian Marko/ Red Bull Content Pool, © SC: Simon Crowther/Red Bull Content Pool et © Bryan Gauvan
Sources : « Wave sailing » de Philippe Cachat et Yann Sorlut , Nageur Sauveteur et un (très) vieux Planchemag

Surfrider Languedoc Roussillon lutte pour protéger nos spots !

 

Un article de Cynthia Fillol et Sylvain Ledroit
Photographie : AKPicT


Le mordu de glisse a toujours été à la recherche du spot parfait, le lieu idéal pour s’adonner à sa passion : secret, venteux, glassy, isolé en sont les maîtres mots. Il en va tout autrement pour ceux qui ont décidé d’ajouter à leurs critères d’acceptation : propre. Continuer la lecture de « Surfrider Languedoc Roussillon lutte pour protéger nos spots ! »

Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions !

 

 Un article d’Alexandre Feutré avec l’aide d’une nutritionniste

 

Les sportifs de haut niveau se préparent de longs mois avant une compétition : entraînement, technique… et régime alimentaire ! Le Windsurf comme toute pratique sportive réclame des menus adaptés.

Continuer la lecture de « Une Alimentation équilibrée, un impératif pour de bonnes sessions ! »

Boire ou rider, il faut choisir !


Alcool

Quelle est la différence entre une planche de windsurf et un bateau de croisière ?

En Grande-Bretagne, apparemment, il n’y en a pas…


Ou, en tout cas, il n’y aura pas de différence aux yeux de la loi si le gouvernement Britannique décide d’implémenter une proposition dans le cadre d’une révision du « Merchant Shipping Act », où les windsurfs et les grands bateaux auraient le même état juridique.

Alcool
Le résultat : si, par ta faute, tu blesses quelqu’un quand tu fais du windsurf – par exemple un autre windsurfer ou un nageur – tu risques d’avoir une belle amende ou, dans les cas les plus sérieux, un petit séjour en prison sera au programme !

Une des conséquences : boire et faire du windsurf est fortement déconseillé ! En cas d’accident, le niveau d’alcool dans ton sang sera analysé, exactement comme quand tu es au volant de ta voiture, et tout d’un coup cette dernière bière avant de commencer ton ride risque de te sembler une très mauvaise idée…

Une consultation populaire a eu lieu l’année dernière, mais les résultats n’ont pas encore été rendus publics et aucune décision n’a encore été prise…

Même si elle peut faire rire, cette proposition aura pour conséquence de rendre notre sport plus safe. Donc : boire ou rider, il faut choisir !

Alcool